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« Le concept de RSE est très nouveau en Chine, mais cela ne veut pas dire que cette valeur n'existait pas auparavant et que les entreprises n'avaient pas des pratiques responsables. Il n'est pas rejeté, mais il est considéré comme étant importé, et doit être adapté aux pratiques locales », estime Li Li, chargée de recherche à l'UIBE (université International business and economics) de Pékin, sous la tutelle du ministère du Commerce. Elle y exerce également la fonction de directrice adjointe du Centre de recherche sur les obstacles techniques au commerce. Elle a été membre du groupe d'experts chinois sur les questions de responsabilité sociale ISO 26000. Dans une interview accordée à AEF Développement durable lors de l'ouverture du World Forum de Lille, mercredi 14 novembre 2012, elle fait le point sur les avancées de la RSE en Chine, le rôle du gouvernement, les incitations existantes et la problématique des fournisseurs chinois.
« Les marchés émergents sont les laboratoires du XXIe siècle où l'avenir de la RSE est façonné », remarque Guy Morgan, directeur des services de conseil au sein de BSR (Business for social responsability), à l'occasion de la présentation de son étude « Les nouvelles frontières de l'entreprise durable : état de la RSE dans les pays émergents tels que le Brésil, la Chine et l'Inde », lors d'un atelier BSR, mercredi 12 septembre 2012. Il a d'abord réalisé une cartographie des parties prenantes clés, qui ne « sont pas homogènes dans chaque pays ». Puis, il présente « une vue d'ensemble des tendances en matière d'entreprise durable dans chaque pays, et une analyse de ce que cela implique pour l'évolution de la RSE dans ces pays émergents et pour le monde en général ».
« Rio+20 doit mettre en place un soutien aux pays en développement, qui sont le maillon faible du développement durable mondial. Il faut pourvoir de l'assistance, du capital et du transfert de technologie », déclare Ma Zhaoxu, vice-ministre des Affaires étrangères chinois, samedi 16 juin 2012, lors d'une conférence de présentation de la position de la Chine et de ses attentes pour Rio+20. Pour rappel, le G77 (coalition de pays en développement), mené par la Chine, a demandé la création d'un fonds pour le développement durable de 30 milliards de dollars par an, voire 100 milliards par an à partir de 2020. La Chine souhaite que soit « renforcé le cadre institutionnel pour le développement durable, avec un poids plus important des pays en développement et un rôle leader de l'ONU ». Quelque 130 chefs d'État et de gouvernement sont attendus à cette conférence des Nations unies sur le développement durable qui aura lieu du 20 au 22 juin à Rio (AEF n°212592).
Peuples Solidaires et les partenaires de la campagne internationale « C'est pas du jeu ! » (1) organiseront le 12 janvier 2012 une table ronde en Allemagne réunissant l'ensemble des acteurs du secteur de l'industrie du jouet (entreprises, syndicats, associations de consommateurs, ONG, pouvoirs publics, organisations internationales, etc.) afin de « discuter de solutions durables au problème de violation des droits des travailleurs en Chine », rapporte à AEF Elsa Neto, chargée de mission à l'ONG, vendredi 8 décembre 2011. Un des objectifs de cette table ronde : « La création d'une initiative où toutes les parties prenantes auraient leur rôle à jouer pour assurer un meilleur respect des droits des travailleurs du jouet, et réfléchir notamment à un nouveau processus de certification. »
Puma reconnaît « le besoin urgent de réduire et éliminer les rejets industriels de produits chimiques toxiques », le 25 juillet 2011, suite la campagne « Detox » lancée par Greenpeace le 13 juillet contre de grandes marques internationales de vêtements de sport (L'AEF n°235694). L'ONG les accuse de travailler avec deux fournisseurs chinois qui « polluent les rivières en rejetant des produits chimiques toxiques entraînant, entre autres, des problèmes hormonaux ou des cancers ». Elle appelle ces marques à devenir les « champions d'un futur non toxique » et à « rompre tout contrat avec des sous-traitants utilisant des nonylphénols et d'autres alkiphénols ou encore des PFC (perfluorocarbures), reconnus pour leur rôle de perturbateurs endocriniens ».