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Pôle emploi et les missions locales atteignent largement leurs objectifs en matière d'accompagnement des jeunes pour accéder à l'emploi. C'est ce qui résulte du deuxième bilan chiffré relatif à la mise en oeuvre de l'accord national interprofessionnel du 7 avril 2011 « sur l'accompagnement des jeunes demandeurs d'emploi dans leur accès à l'emploi ». Après un premier bilan d'étape réalisé fin mars 2012 portant principalement sur la première phase de l'accompagnement (AEF n°217792), c'est-à-dire la phase de diagnostic de la situation du jeune et de construction de son projet professionnel, ce deuxième bilan présenté en comité de pilotage paritaire de l'ANI, mardi 27 novembre 2012, montre que Pôle emploi et le réseau des missions locales ont suivi plus de 30 000 jeunes chacun sur la première phase et près de 20 000 jeunes chacun dans la deuxième phase visant à définir le plan d'action et à lancer l'accompagnement intensif.
« Il apparaît dès à présent que le budget alloué à la mise en oeuvre des aides de l'accord [national interprofessionnel du 11 juillet 2011 relatif à l'accompagnement des jeunes pour favoriser leur maintien dans l'emploi] ne sera pas consommé en fin d'année 2012. Compte tenu de cette situation, nous vous sollicitons afin d'envisager de proroger ces mesures au delà du 31 décembre 2012 » : c'est ce que demande la direction générale de Pôle emploi dans un courrier du mois d'août 2012, adressé à la direction générale de l'Unédic et examiné par les membres bureau du régime, mercredi 24 octobre 2012. Initialement, cette « aide financière exceptionnelle » pour permettre aux moins de 26 ans de « faire face aux frais » engendrés par leur entrée dans la vie active devait entrer en vigueur au 1er novembre 2011, mais n'est devenue effective qu'en avril dernier (AEF n°219182). Sur les 14 mois initialement prévus, les partenaires sociaux prévoyaient que 170 000 jeunes pourraient être concernés par cette aide.
Pôle emploi a revu à la hausse l'objectif de 20 000 jeunes accompagnés par ses services, fixé par les partenaires sociaux dans le cadre de l'ANI (accord national interprofessionnel) du 7 avril 2011 sur l'emploi des jeunes. « Initialement, nous devions accompagner 20 000 jeunes, mais cet objectif a été dépassé puisqu'à la fin mai 2012, 21 625 jeunes ont été intégrés au dispositif d'accompagnement renforcé de Pôle emploi », indique à l'AEF Serge Lemaître, directeur de la direction « Clients » de Pôle emploi, le 13 juin 2012. « Face au bon fonctionnement du dispositif mis en place, nous avons donc proposé aux partenaires sociaux de continuer et avons renégocié avec eux un objectif de 28 000 jeunes suivis d'ici fin juillet » 2012, précise-t-il.
Les missions locales et Pôle emploi atteignent globalement leurs objectifs en matière d'accompagnement des jeunes pour accéder à l'emploi ; à l'inverse, l'Apec reste encore très loin de ses objectifs. Tels sont les enseignements du premier bilan chiffré sur la mise en oeuvre de l'accord national interprofessionnel du 7 avril 2011 « sur l'accompagnement des jeunes demandeurs d'emploi dans leur accès à l'emploi ». Présenté en comité de pilotage paritaire vendredi 30 mars 2012, ce bilan porte principalement sur la première phase de l'accompagnement, c'est-à-dire la phase de diagnostic de la situation du jeune et de construction de son projet professionnel ; viennent ensuite la phase deux visant à définir le plan d'action et à lancer l'accompagnement intensif puis la phase trois de suivi si le jeune est en emploi durable (CDI ou CDD de plus de six mois). Pour mémoire, les phases une et deux doivent durer au maximum 12 mois et la phase trois, au maximum six mois.
L'accord national interprofessionnel du 11 juillet 2011 relatif au « maintien dans l'emploi des jeunes embauchés » prévoit de consacrer 40 millions d'euros à la mise en place d' « une aide financière exceptionnelle » pour permettre aux moins de 26 ans de « faire face aux frais » engendrés par leur entrée dans la vie active. À l'origine, ce dispositif exceptionnel était censé être opérationnel à partir du 1er novembre 2011. En pratique, il pourrait entrer en vigueur le 15 mars 2012, si l'on en croit le projet de convention de financement entre Pôle emploi et l'Unédic que le bureau du régime a examiné mercredi 14 mars. Ce projet de convention, daté du 6 mars, prévoit que le dispositif d'aide exceptionnelle prenne fin, comme prévu dans l'accord du 11 juillet 2011, au 31 décembre 2012. Sur les 14 mois initialement prévus, les partenaires sociaux prévoyaient que 170 000 jeunes pourraient être concernés par cette aide.
Décrire les différentes phases de l'accompagnement individuel renforcé prévu pour les jeunes « décrocheurs », ses modalités, son contenu, son déroulé, son suivi… C'est l'objet du courrier envoyé début septembre 2011 par la DGEFP (Délégation générale à l'emploi et à la formation professionnelle) aux partenaires sociaux signataires de l'accord national interprofessionnel du 7 avril 2011 sur « l'accompagnement des jeunes demandeurs d'emploi dans leur accès à l'emploi ». Ce courrier a été rédigé en lien avec les représentants nationaux des missions locales (CNML - Conseil national des missions locales - et UNML - Union nationale des missions locales), en réponse au cahier des charges envoyé par les partenaires sociaux pendant l'été pour la mise en oeuvre des dispositifs prévus par l'accord (AEF n°235923). Les missions locales sont chargées dans ce cadre d'accompagner 20 000 jeunes « décrocheurs » sortis du système éducatif sans aucune qualification professionnelle ou diplôme. Le FPSPP (Fonds paritaire de sécurisation des parcours professionnels) finance le dispositif, à hauteur de 30 millions d'euros.
Définir le contenu des dispositifs d'accompagnement de 65 000 jeunes prévus par l'ANI (accord national interprofessionnel) du 7 avril 2011, relatif à « l'accompagnement des jeunes demandeurs d'emploi dans leur accès à l'emploi », premier accord signé dans le cadre de la négociation sur l'emploi des jeunes. C'est l'objectif du cahier des charges paritaire élaboré par les signataires de l'accord (l'ensemble des organisations patronales et syndicales, à l'exception de la CGT) le 11 juillet 2011. Ce document de cinq pages détaille sous forme de tableau, pour les trois opérateurs responsables des dispositifs d'accompagnement (missions locales, Apec et Pôle emploi), les modalités de leur mise en oeuvre : public visé, objectif et durée de la prestation, obligations de l'opérateur, moyens à envisager, prescription et déclenchement de l'accompagnement, ses différentes phases (diagnostic, plan d'action, suivi), règles de financement et d'évaluation… Il a été envoyé à la DGEFP qui doit à présent saisir les opérateurs concernés.