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« Il va bien falloir définir une vision commune de ce qu'est un équipement [numérique], une architecture [informatique] dans un établissement scolaire » or « les lieux de réflexion n'existent pas », il y a un « manque d'échanges » pour « penser ce que l'école va être demain », estime Gilles Braun, conseiller technique pour le numérique du ministre de l'Éducation nationale, lors d'une conférence organisée le 27 novembre 2012 sur « l'acte III de la décentralisation » par le cabinet de conseil Éducation et territoires. Les questions posées « sont aussi celles d'égalité des territoires, en particulier avec le très haut débit et les coûts d'infrastructure très importants » que cela suppose. À la « difficulté financière évidente » s'ajoute celle de « l'organisation » car « la vraie inégalité se trouve au niveau des écoles ». Le « meilleur niveau organisationnel » apparaît « manifestement » comme étant le département, poursuit Gilles Braun, « qui est capable d'aller chercher des fonds Feder (Fonds européen de développement régional), de discuter avec la Datar (Délégation interministérielle à l'aménagement du territoire et à l'attractivité régionale), etc. »
« J'ai souhaité mettre le numérique au cœur de la refondation de l'école […] et nous annoncerons un grand plan en décembre », déclare Vincent Peillon, ministre de l'Éducation nationale lundi 19 novembre, lors du lancement de francetvéducation (plate-forme éducative de France télévisions). Le ministre ajoute que l'engagement a été pris de « favoriser le raccordement de tous les établissements [scolaires] au très haut débit à échéance de quelques années ». « Il y aura d'ailleurs un nouvel appel à projets début 2013 par le Commissariat général aux investissements de 10 millions d'euros », précise Vincent Peillon.
« Nous avons besoin d'un État régulateur. Depuis le transfert de compétences aux collectivités territoriales, les collectivités ont fait plus que l'État pour l'éducation. Mais ont-elles fait mieux ? », interroge Michel Richard, secrétaire général adjoint du SNPDEN-Unsa, lors du colloque Éducation & Territoires (1) organisé le mardi 29 novembre 2011 à Paris autour du thème : « La situation des gestionnaires-agents comptables. Vers une nouvelle gouvernance des EPLE ? ». L'événement réunit Claudie Paillette, secrétaire fédérale du Sgen-CFDT pour les personnels de direction, Michel Richard, secrétaire général adjoint du SNPDEN-Unsa, Jean-Jacques Courtiau, secrétaire général adjoint d'I&D-Faen, Jean-Marc Boeuf, secrétaire national EPLE d'A&I-Unsa, Jacques Aurigny, secrétaire général du Snasub-FSU, Alain Boissinot, recteur de l'académie de Versailles, Lorette Joly, Lorette Joly, vice-présidente déléguée aux lycées et à l'apprentissage au Conseil régional de Champagne-Ardennes et Pascal Ribaud, directeur de l'éducation et de la jeunesse au Conseil général de la Seine-Saint-Denis.
« Il serait temps que le ministère se décide à sortir le décret sur le gestionnaire », déclare Jean-Marc Bœuf, secrétaire national EPLE d'A&I-Unsa, se disant « en colère » que « ce texte ne soit pas publié » alors qu' « un texte sur la lettre de mission des chefs d'établissement vient de sortir » (AEF n°227291). Jacques Aurigny, secrétaire général du Snasub-FSU complète : « d'après le ministère, le texte est en cours de signature » (AEF n°256411 et AEF n°256345). Ils s'expriment à l'occasion du colloque Éducation & Territoires (1) organisé le mardi 29 novembre 2011 à Paris autour du thème : « La situation des gestionnaires-agents comptables. Vers une nouvelle gouvernance des EPLE ? ».
« Un débat traverse actuellement l'ARF et les élus locaux au sujet du statut des gestionnaires d'EPLE. Ce débat consiste à savoir si le personnel qui encadre les agents ATTEE, donc le personnel des collectivités, ne doit pas être lui aussi un personnel de la région, de la collectivité et ainsi passer du statut État au statut collectivité locale. Je ne partage pas cette fausse évidence », déclare François Bonneau, président de la région Centre et président de la commission Éducation de l'ARF, à l'occasion de la journée conférence-débat d'Éducation & Territoires (AEF n°228136), mardi 29 novembre 2011, à Paris. Si ce transfert avait lieu, on placerait, selon François Bonneau, « la contradiction État collectivités au cœur de l'équipe de direction de l'EPLE. Ce n'est pas la bonne solution. » Il ajoute que de cette situation résulterait également « une déresponsabilisation du chef d'établissement ». « On placerait la contradiction dans l'action, il ne le faut pas. »