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Le livre blanc qui sera remis par Paris Métropole le 17 décembre prochain comportera « une couverture complète de la carte des CDT en Île-de-France », annonce Cécile Duflot, mardi 27 novembre 2012, à l'occasion d'un colloque organisé par l'ORF (1). La ministre de l'Égalité des territoires et du Logement qui en avait fait la demande au bureau du syndicat d'études, assure que cette carte, « proposée par les élus », « sera un point d'appui décisif dans le travail sur la contractualisation [État-région] 2014-2020 ». « Je fais le choix de faire confiance à l'initiative de l'ensemble des élus locaux pour que nous terminions [cette] carte […], pour que nous ayions enfin, à l'échelle de l'ensemble de l'Île-de-France, une manière de travailler entre les différents niveaux et en particulier avec l'État sur un territoire qui, du fait de son statut de métropole, est très impacté par de nombreux sujets, et qui a aussi […] un retard dans son organisation territoriale », explique-t-elle. « Mettons-nous en situation, très vite, d'avoir l'ensemble de ces territoires de projets sur tout le territoire métropolitain. »
Daniel Canepa, le préfet d'Île-de-France, et les maires des sept communes des Hauts-de-Seine membres de la communauté d'agglomération de GPSO (Grand Paris Seine Ouest) (1) ont signé, mardi 13 novembre 2012, le projet de CDT (contrats de développement territorial) de ce territoire baptisé « ville numérique, créative et durable » qui doit désormais faire l'objet d'une enquête publique. Objectif : une ratification définitive de ce document d'urbanisme au 1er trimestre 2013. Ce CDT, qui est le 1er des 21 contrats actuellement en cours d'élaboration à faire l'objet d'une signature avant enquête publique, est aussi le seul à correspondre exactement au périmètre d'une intercommunalité existante. Le projet de CDT prévoit la construction de 2 000 logements neufs par an, contre un rythme de 1 100 logements de 2000 à 2009. « C'est un engagement fort mais difficile et compliqué qu'on ne pourra pas tenir du jour au lendemain », juge Pierre-Christophe Baguet, maire (UMP) de Boulogne-Billancourt et président de GPSO.
« Le processus en cours est au moins aussi important que les projets en eux-mêmes », estime Catherine Barbé, directrice des partenariats stratégiques de la SGP, lundi 12 novembre 2012, lors de l'atelier « Le CDT, nouveau modèle de gouvernance publique ? », dans le cadre de la journée d'échanges organisée par AEF Habitat et Urbanisme et AEF Développement durable (1) (AEF Habitat et Urbanisme n°202760). « Grâce aux CDT, des territoires intercommunaux - de droit ou de fait - prennent une autre dimension, sont observés avec un autre regard », ajoute-t-elle, se félicitant des « dialogues » créés lors de l'élaboration de ces contrats, dans lesquels « l'État est revenu ». « Il est indispensable que [ce dernier] soit autour de la table dans la région capitale pour discuter des projets structurants. » Jean-Michel Paumier, membre de la commission aménagement du territoire au Ceser Île-de-France, voit en ces CDT « un élément nouveau et important d'une forme de démocratisation de la décision publique ».
Les députés ont adopté, mercredi 26 septembre 2012 dans la nuit, le projet de loi « relatif à la mobilisation du foncier public en faveur du logement et au renforcement des obligations de production de logement social » (AEF Habitat et Urbanisme n°205937), dont le titre III, amendé en séance, modifie la loi n°2010-597 du 3 juin 2010 relative au Grand Paris. La commission du Développement durable et de l'Aménagement du territoire de l'Assemblée, saisie sur les articles 15 et 16, avait donné, la semaine dernière et à l'unanimité, un avis favorable (AEF Habitat et Urbanisme n°206391).
« L'objectif est de forger une identité économique pour les différents territoires de projets du Grand Paris. Une identité forte au niveau national et international pour montrer qu'il y une convergence des moyens et une mobilisation des acteurs sur tel ou tel secteur », déclare Daniel Canépa, le préfet d'Île-de-France, mercredi 5 septembre 2012, lors de la présentation des projets de développement économique retenus à l'issue d'un appel à candidatures lancé en février dernier dans le cadre du Grand Paris. Sur les 55 dossiers candidats, 26 projets, portés par des acteurs très divers, ont été sélectionnés. 17 s'inscrivent dans le périmètre des CDT (contrats de développement territorial) prévus par la loi Grand Paris et 9 concernent l'ensemble de l'Île-de-France. Ils se partageront une enveloppe globale de la Dirrecte (direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi) d'un montant de 2,68 millions d'euros (les subventions allant par projet de 30 000 à 250 000 euros). « Ces projets sont destinés à favoriser l'emploi en Île-de-France en accompagnant les mutations économiques », ajoute Daniel Canépa.
Dans une déclaration lue à l’issue d’une réunion au siège parisien de Solidaires dans la foulée de la 10e journée de mobilisation contre la réforme des retraites le 28 mars 2023, l’intersyndicale annonce la poursuite des grèves et des manifestations au niveau interprofessionnel avec un nouveau rendez-vous national programmé jeudi 6 avril. Cette décision intervient après la fin de non-recevoir adressée par l’exécutif à la demande de médiation réclamée par les syndicats pour tenter de trouver une issue au conflit dans le dialogue. Avec comme préalable la mise en suspens de la réforme prévoyant le recul de 62 à 64 ans de l’âge légal de départ à la retraite qui fait l’objet de plusieurs recours devant le Conseil constitutionnel. L’intersyndicale continue donc d’afficher son unité alors que, de l’aveu même de Philippe Martinez, une incertitude existe désormais sur la position qu’adoptera la CGT à l’issue de son congrès réuni actuellement à Clermont-Ferrand et devant se solder par le départ du leader de la centrale de Montreuil et la désignation d’une nouvelle direction confédérale.