En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
« Je retiens deux grandes idées à la sortie des assises. La première est la coopération, la seconde la responsabilité sociale de l'enseignement supérieur et de la recherche », déclare Vincent Berger, rapporteur général des assises de l'enseignement supérieur et de la recherche, en conclusion des assises nationales, mardi 27 novembre 2012, au Collège de France, qui ont rassemblé 700 personnes. Le comité de pilotage a soumis au débat des trois ateliers de la veille 121 propositions sur la réussite des étudiants, sur la recherche et sur l'organisation nationale et territoriale de l'ESR. A travers ces propositions et « à la lumière des débats » des assises, « nous commençons à voir se dessiner le contenu du rapport » qui doit être remis au président de la République mi-décembre.
« La loi Sauvadet part de principes a priori vertueux, mais son application met fin brutalement à des CDD occupés par des jeunes chercheurs qui se retrouvent sans situation de rechange. » C'est ainsi que Cédric Villani, médaille Fields 2010 et membre du comité de pilotage des assises nationales de l'enseignement supérieur et de la recherche, introduit le thème de la « précarité » lors de l'atelier « Donner une nouvelle ambition à la recherche » qui se tient lundi 26 novembre 2012 au Collège de France, à Paris, dans le cadre des assises nationales (AEF n°201468). « Le problème se pose d'ailleurs, semble-t-il, de façon assez différente selon les disciplines, les plus touchées étant la biologie et les sciences humaines et sociales », poursuit-il. En restituant les conclusions de l'atelier, mardi 27 novembre, Pierre Tambourin, directeur général de Génopole et membre du comité de pilotage, avoue avoir « découvert l'ampleur du problème : le nombre d'emplois précaires a explosé. » Il retient notamment des débats qu' « une grande ambition de la recherche n'est pas compatible avec la précarité de la jeunesse », et qu' « un recrutement massif des précaires sans création de postes serait une catastrophe ».
« 80 % des bacheliers professionnels sont à l'université par défaut. Nous devons les aider à accéder aux IUT », déclare Claire Guichet, rapporteure de l'atelier dédié à la réussite des étudiants lors des assises nationales de l'enseignement supérieur et de la recherche. Ces assises se tiennent sur deux jours, les 26 et 27 novembre 2012 au Collège de France à Paris. Trois débats se sont tenus pendant cet atelier : « le continuum Bac - 3 à + 3 » ; « l'innovation pégagogique » (AEF n°201299) ; « les conditions vie étudiante ». L'orientation des bacheliers professionnels et technologiques a été beaucoup débattue dans le cadre de cet atelier, alors que Jean-Marc Ayrault, Premier ministre, a déclaré en ouverture des assises : « Il faut donner [aux bacheliers technologiques et professionnels] qui ont obtenu le bac avec mention le droit réel d'intégrer les filières technologiques supérieures, qui correspondent le mieux à leurs profils et à leurs aspirations. S'il est nécessaire d'en passer par une mesure législative, le gouvernement le fera » (AEF n°201467).
« Il y a des chercheurs que j'ai [poussé à] enseigner : ils étaient de bons chercheurs, mais pas de bons enseignants. Ils étaient techniques, ils étaient ‘dans leur truc'. Je défends une certaine souplesse pour ne pas forcer les chercheurs à enseigner », déclare Yves Coppens, paléoanthropologue, et « grand témoin » de l'atelier dédié à la réussite des étudiants lors des assises nationales de l'enseignement supérieur et de la recherche qui se tiennent les 26 et 27 novembre 2012 au Collège de France à Paris. « Il n'est pas normal que la pédagogie ne soit jamais apprise aux enseignants », estime Yves Coppens. Mais « la pédagogie, on l'a ou on ne l'a pas. Adosser la recherche à l'enseignement, ce n'est pas pour tous. » Trois débats se sont tenus pendant cet atelier : « le continuum Bac-3 à + 3 » ; « l'innovation pégagogique » ; « les conditions vie étudiante », pour lequel les participants ont eu « moins de temps », déplore Claire Guichet, rapporteure de cet atelier, membre du CESE et ancienne présidente de la Fage. L'orientation des bacheliers professionnels et technologiques y a été débattue (AEF n°201295). Voici des éléments de cet atelier sur la pédagogie.
L'idée de transformer les PRES (pôles de recherche et d'enseignement supérieur) en « grandes universités », à caractère « fusionnel, fédéral ou confédéral », rencontre un accueil partagé lors de l'atelier des assises nationales de l'enseignement supérieur et de la recherche intitulé « Redéfinir l'organisation nationale et territoriale de l'ESR », lundi 26 novembre 2012, au Collège de France à Paris. La création de grandes universités a été soumise au débat par le comité de pilotage (AEF n°201407).
« La politique scientifique d'un établissement contient la formation et la recherche. Je ne comprends pas l'idée de faire deux conseils, un pour la formation, un pour la recherche. Il faut faire un 'conseil de la politique scientifique' », déclare Youssoufi Touré, président de l'université d'Orléans, lors de l'atelier des assises nationales de l'enseignement supérieur et de la recherche intitulé « Redéfinir l'organisation nationale et territoriale de l'ESR », lundi 26 novembre 2012, au Collège de France à Paris. Il réagit à la proposition 88 du comité de pilotage consistant à créer « un conseil responsable de la politique des formations et un conseil responsable de la politique de recherche », ayant le « pouvoir de décision de tout ce qui relève des champs scientifique et pédagogique, à l'intérieur d'un cadre stratégique et budgétaire fixé par le CA », ces deux conseils devant se réunir « au moins deux fois par an » (AEF n°201406).
« L'atelier n'a pas été favorable à la proposition de contrat quinquennal tripartite établissement-MESR-collectivités (proposition 113) », résume mardi 27 novembre 2012 Roger Fougères, rapporteur de l'atelier des assises nationales de l'enseignement supérieur et de la recherche intitulé « Redéfinir l'organisation nationale et territoriale de l'ESR », qui se tenait lundi 26 novembre 2012, au Collège de France à Paris. En effet, lors de la présentation de la thématique « ESR et territoire » (AEF n° 175170), l'essentiel des débats a tourné autour de la question de la place des régions et de la nature du contrat devant lié les parties prenantes.
Mercredi 25 janvier 2023, ICPF a annoncé ouvrir son capital à hauteur de 30 % par le biais d’une levée de fonds de 4 millions d’euros réalisée auprès de la société d’investissement CITA. Objectif : permettre à cet organisme de certification qualité, qui est accrédité par le Cofrac pour délivrer Qualiopi - cette activité représentant l’essentiel de son chiffre d’affaires, de lancer en septembre 2023 une nouvelle version de sa plateforme numérique avec pour ambition de proposer aux autres organismes certificateurs "une plateforme intégrée de gestion de leurs propres offres de certification, d’évaluation ou d’inspection", explique à AEF info François Galinou, le président d’ICPF. L'organisme souhaite également "déployer une offre de mise en relation entre les certificateurs et les organismes de formation qui ne savent pas nécessairement se faire habiliter sur Qualiopi."