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La masse de patrimoine brut détenue par les ménages a été multipliée par 1,9 en euros constants entre 1997 et 2009 (1) quand celle des niveaux de vie a été multipliée par 1,3 suivant « peu ou prou l'évolution du PIB », indique l'Insee qui publie mercredi 28 novembre 2012, sa nouvelle édition de « France, portrait social ». « C'est d'abord la composante immobilière [du patrimoine] qui a tiré cette progression : en euros constants, elle a été multipliée par 2,1 entre fin 1997 et fin 2009 », explique l'Institut qui décompose cette progression en trois grands ensembles : « L'augmentation des prix des logements construits avant 1998 explique les deux tiers de la hausse, celle des logements construits entre 1998 et 2010 près d'un quart, et l'augmentation du parc via la construction neuve n'en explique qu'un douzième. » Le volet financier du patrimoine des ménages a quant à lui « progressé fortement », « quoiqu'à un rythme moins impressionnant » (+ 39 % entre 1997 et 2009).
L'Insee met en ligne, jeudi 28 juin 2012, les résultats statistiques du recensement 2009, et présente l'évolution de la taille des ménages français entre 1999 et 2009. Ainsi, 27,5 millions de ménages résident en France en 2009 (soit 64 304 500 personnes, 0,7 % de plus qu'en 1999) : un tiers est composé d'une personne, un tiers de deux personnes, et le reste de trois personnes ou plus. Globalement, le nombre de ménages a augmenté de 3,2 millions depuis 1999, une hausse qui s'explique par la progression des petits ménages d'une ou deux personnes (respectivement + 1,7 million et + 1,5 million), alors que le nombre de ménages de trois personnes ou plus est stable. « La part des petits ménages s'est accrue, en particulier ceux d'une personne, constate l'Insee, soulignant que « ce mouvement date de plusieurs décennies ».
« Après deux années de repli, le patrimoine économique national augmente de 9,5 % en 2010. Il dépasse 13 000 milliards d'euros, soit l'équivalent de 7,8 années de produit intérieur net », indique l'Insee dans une note rendue publique vendredi 16 décembre 2011. « Ce rebond s'explique par la forte hausse des prix de l'immobilier, dans tous les secteurs institutionnels résidents », poursuit l'institut statistique.
Des enfants de familles monoparentales moins bien logés que les enfants issus de familles recomposées, eux-mêmes moins bien lotis que les enfants vivant avec leurs deux parents. C'est ce qui ressort du dossier sur « Les conditions d'habitat des enfants : poids des structures familiales et de la taille des fratries » de l'édition 2011 de « France, portrait social » de l'Insee (1) publié mercredi 16 novembre. Fondé sur les enquêtes logement de l'Insee de 1992 - date à partir de laquelle on peut définir les familles monoparentales à 2006, ce dossier montre que les évolutions sociétales et l'émergence de « nouvelles configurations » familiales depuis les années soixante-dix (familles monoparentales et recomposées, réduction de la taille des fratries, naissances hors mariage, etc.) ont « affecté les conditions d'habitat des enfants ». Et que « les difficultés financières, qui touchent le plus souvent les familles monoparentales, se répercutent sur les conditions de logement des enfants. »