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« La représentation des jeunes chercheurs » dans les conseils centraux des EPCSCP (établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel) est « l'oubliée des assises » de l'enseignement supérieur et de la recherche, s'insurge la CJC (Confédération des jeunes chercheurs) à travers un communiqué diffusé lundi 26 novembre 2012. Au lieu de cela, « les doctorants sont sacrifiés » dans « la proposition n° 96 du comité de pilotage des assises ». Celle-ci, rappellent les jeunes chercheurs, « propose d'élargir aux étudiants de master l'accès au collège scientifique, actuellement exclusivement réservé aux doctorants ». Tout en admettant que « cette ouverture démocratique aux étudiants répond aux demandes des associations syndicales à juste titre », la CJC souligne que « si cette proposition n'est pas accompagnée de la création d'un collège spécifique pour les jeunes chercheurs, ceux-ci ne bénéficieront plus de la seule représentation qui leur était réservée car ils se retrouveront en concurrence avec des étudiants de master majoritaires ».
« La politique scientifique d'un établissement contient la formation et la recherche. Je ne comprends pas l'idée de faire deux conseils, un pour la formation, un pour la recherche. Il faut faire un 'conseil de la politique scientifique' », déclare Youssoufi Touré, président de l'université d'Orléans, lors de l'atelier des assises nationales de l'enseignement supérieur et de la recherche intitulé « Redéfinir l'organisation nationale et territoriale de l'ESR », lundi 26 novembre 2012, au Collège de France à Paris. Il réagit à la proposition 88 du comité de pilotage consistant à créer « un conseil responsable de la politique des formations et un conseil responsable de la politique de recherche », ayant le « pouvoir de décision de tout ce qui relève des champs scientifique et pédagogique, à l'intérieur d'un cadre stratégique et budgétaire fixé par le CA », ces deux conseils devant se réunir « au moins deux fois par an » (AEF n°201406).
« L'objectif doit être que tous les doctorants disposent d'un financement, et je veux ouvrir une réflexion avec le médiateur et les organisations syndicales, pour voir s'il peut y avoir une contrepartie pédagogique. Puisque nous avons des problèmes d'encadrement, il s'agit de voir s'il est possible d'envisager des tutorats avec des élèves, de primaire par exemple, dans le cadre de ce contrat. » C'est ce que déclare à AEF Vincent Peillon, chargé de l'Éducation au sein de l'équipe de campagne de François Hollande, candidat du PS à l'élection présidentielle, en marge de son discours prononcé lors du colloque « Jeunes chercheurs : un atout majeur face aux défis de demain », organisé par la CJC (Confédération des jeunes chercheurs), l'Andès (Association nationale des docteurs) et Jecco (Jeunes chercheurs de l'Institut Cochin), vendredi 17 février 2012 à l'Institut Pasteur à Paris. Au cours de cette journée, les candidats à l'élection présidentielle présentent leurs propositions pour la recherche et les jeunes chercheurs.