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Avec 161 apprentis, soit environ 10 % des effectifs, dont 59 nouveaux recrutés cette année, « nous avons donné depuis deux ans un souffle nouveau à l'apprentissage », qui est devenu la « colonne vertébrale de l'entreprise », indique Philippe Hedde, directeur général de la société spécialisée dans les solutions et services de communication NextiraOne, le 27 novembre 2012. Les jeunes pris en alternance sont de niveau baccalauréat à la 4e ou 5e année d'étude, que ce soit en université ou école d'ingénieur. Nextiraone en embauche en moyenne un sur deux parmi ceux sélectionnés au départ, et 80 % de ceux qui suivent toute leur alternance dans l'entreprise. Tous les métiers sont concernés, que ce soit les profils commerciaux, de gestion de projet, d'experts réseaux, etc.
Il est « indispensable » d'accompagner « de manière adaptée et personnalisée » les jeunes et les entreprises en cas de rupture du contrat d'apprentissage pour leur permettre de « rebondir », dans le cadre d'une politique de développement quantitatif de l'apprentissage, affirme une étude intitulée « jeunes et entreprises face aux ruptures de contrat d'apprentissage ». Elle a été conduite en 2010-2011 par le Clersé (Centre lillois d'études et de recherches sociologiques et économiques) en partenariat avec le Cereq et commandée par la direction générale de l'enseignement scolaire du ministère de l'Éducation nationale (1). Pour le jeune, l'enjeu d'une rupture « réussie » sera de modifier son projet d'insertion, tandis que pour l'entreprise, il s'agira de réviser « les modalités de renouvellement de sa main d'oeuvre ». La réussite ou l'échec des pratiques de développement de l'alternance portées par les pouvoirs publics depuis plusieurs années dépendent en grande partie des effets produits par les ruptures de contrat.
« Toute réforme du système de financement de l'apprentissage impliquera nécessairement et préalablement un dialogue avec celles et ceux qui interviennent dans le dispositif, notamment les partenaires sociaux et les chambres consulaires », déclare Thierry Repentin, ministre délégué à la Formation professionnelle et à l'Apprentissage, à l'occasion de la discussion des crédits de la mission « Travail et emploi » du PLF (projet de loi de finances) pour 2013 en séance publique à l'Assemblée nationale, jeudi 8 novembre 2012. Il rappelle à cette occasion que « la diminution sensible du nombre des Octa (organismes collecteurs de taxe d'apprentissage) » pourrait être envisagée « dans le droit fil de la réforme des Opca », au même titre que l'encadrement des « modalités d'affectation des fonds libres du quota et du barème » (AEF n°203346).