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« Une décision visant à moderniser et à améliorer « Eures » [European Employment Services], le réseau paneuropéen de l'emploi, a été adoptée par la Commission européenne. Cette décision permettra d'accroître la mobilité des travailleurs entre les États membres et posera les jalons d'un véritable marché de l'emploi européen », annonce la Commission européenne dans un communiqué daté lundi 26 novembre 2012. Cette réforme a pour but d' « aider les demandeurs d'emploi à entrer plus facilement en relation avec des employeurs recherchant des compétences particulières, de cibler davantage les secteurs et les métiers en déficit de main-d'œuvre qualifiée et de soutenir des programmes de mobilité axés sur les jeunes ».
« Nous arrivons à un consensus » sur la notion de salaire minimum au niveau européen, annonce la secrétaire générale de la CES (Confédération européenne des syndicats), mardi 3 avril 2012, à l'occasion d'une rencontre organisée par l'Ajis (Association des journalistes de l'information sociale). Alors que, faute d'accord entre syndicats adhérents, le congrès d'Athènes en mai 2011 avait préféré confier le sujet à la nouvelle équipe confédérale, la CES semble aboutir sur le sujet (AEF n°240507) et devrait inclure ce salaire minimum dans un « pacte social » qui sera présenté avant l'été. En pratique, le « consensus » en question consiste à dire que « là où les organisations syndicales considèrent qu'un salaire minimum est nécessaire, ce qui n'est pas le cas dans les pays nordiques ou en Italie, il devra s'élever progressivement à 50 % du salaire moyen ou à 60 % du salaire médian » du pays en question, précise Bernadette Ségol.
« Plus de 22 % des jeunes européens sont sans emploi. Il est urgent de remédier à cette situation inacceptable. » C'est pourquoi les partenaires sociaux européens font de l'emploi des jeunes la première priorité de leur agenda social pour la période 2012-2014, défini jeudi 29 mars 2012. Les trois organisations patronales européennes (BusinessEurope, CEEP et UEAPME) et la CES (Confédération européenne des syndicats) ont notamment l'intention d'étudier « le lien entre l'éducation, les attentes des jeunes et les besoins du marché du travail » en vue de faire « des recommandations concrètes aux États membres et aux institutions européennes », et de contribuer aux travaux du G20 sur l'emploi des jeunes (AEF n°225534 ).
« Au niveau sectoriel, la récession semble avoir accéléré la tendance actuelle à la tertiairisation de l'emploi au détriment du primaire et des industries manufacturières […]. Dans les secteurs primaires et manufacturiers, les pertes d'emploi dues à la récession ont été plus nombreuses que prévu et le déclin de l'emploi se poursuit malgré la reprise de la demande de produits de ces secteurs. » C'est ce qu'indique une étude du Cedefop (Centre européen pour le développement de la formation professionnelle) consacrée à l'évolution des compétences sur le marché du travail européen qui vient d'être rendue publique. « Le principal message est que l'Europe doit s'attendre à court terme à une baisse importante de l'emploi. Il est trop tôt pour déterminer si l'impact de la récession sur les marchés du travail est enfin terminé ou pour établir quels seront les effets des mesures d'austérité que les pouvoirs publics commencent à mettre en oeuvre. »
Les partenaires sociaux de l'Union européenne (Confédération européenne des syndicats du côté pour les salariés, et BusinessEurope, CEEP et UEAPME pour le patronat), s'inquiètent de l'état de l'emploi en Europe et appellent les États membres à « mettre en œuvre des mesures de réforme du marché du travail qui assurent un équilibre entre flexibilité et sécurité », indiquent-ils dans une déclaration commune présentée à la Commission européenne le 4 juin 2010. Les 27 États membres de l'UE travaillent actuellement à l'élaboration de la « stratégie Europe 2020 » pour la croissance et l'emploi.
« En période de crise, les entreprises lorraines devraient utiliser davantage la flexibilité et la mobilité des travailleurs européens pour améliorer leur positionnement sur les marchés transfrontaliers, en recourant plus largement aux procédures du détachement de personnel pour favoriser leurs prestations de services dans les pays voisins [Luxembourg, Allemagne, Belgique] », observe Colette Hasser, directrice du « CRD (Centre de ressources et de documentation)-Eures Lorraine », à l'occasion d'une conférence dédiée aux « frontaliers lorrains au Luxembourg », à Metz, le 5 juin 2009. Plusieurs services facilitant l'implantation d'activités et le recrutement au Luxembourg ont été présentés aux queqlue 150 participants : entrepreneurs lorrains, partenaires publics et privés du réseau « Eures » (European Employment Services), travailleurs et demandeurs d'emploi transfrontaliers.