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« La Commission [européenne] mettra en place, au niveau de l'Union, une alliance pour l'apprentissage qui oeuvrera à l'avancement de ce projet et réunira les États membres et un éventail élargi de parties prenantes pour leur permettre de tirer, ensemble, les enseignements de leur expérience et d'alimenter leur action au niveau national. » C'est ce qu'annonce la Commission europénne dans un rapport intitulé « Repenser l'éducation - Investir dans les compétences pour de meilleurs résultats socio-économiques » et adressé au Parlement, au Conseil, au Comité économique et social et au Comité des régions européens. « L'investissement dans l'éducation et la formation pour le développement des compétences revêt un caractère fondamental pour la stimulation de la croissance, car ce sont les compétences qui déterminent la capacité de l'Europe à accroître sa productivité », précise la Commission en introduction de son rapport.
« L'ensemble des États membres de l'Union européenne plaident pour que [l'apprentissage et le stage] répondent mieux aux exigences du marché du travail, soient davantage adaptés aux besoins des entreprises et offrent plus de garanties de qualité et de débouchés aux jeunes. » Telle est l'une des conclusions d'une étude sur l'apprentissage de la Commission européenne publié le 2 juillet 2012 qui vise à « fournir un aperçu général de l'offre des régimes du type apprentissage dans les États membres de l'UE ». Les résultats des études serviront à la préparation, d'ici à la fin de l'année, de deux initiatives de la Commission : un projet de recommandation du Conseil concernant les garanties pour la jeunesse, « pour que, dans les quatre mois suivant leur sortie du système éducatif, les jeunes puissent avoir un emploi, suivre une formation ou reprendre des études ; et la définition d'un cadre sur la qualité des stages ». À cet effet, l'étude examine « l'efficacité de ces programmes visant à augmenter l'employabilité et faciliter les transitions sur le marché du travail des apprentis dans l'UE ».
« Jean-Luc Sethi, président du CCCA-BTP (Comité de concertation et de coordination de l'apprentissage du bâtiment et des travaux publics) (1) et Bernard Perrut, président du CNML (Conseil national des missions locales) ont signé une convention de partenariat visant à favoriser l'insertion des jeunes par l'apprentissage dans les métiers du BTP », indiquent les deux signataires dans un communiqué diffusé le 23 juillet 2012. Cette collaboration porte sur « l'information des équipes des missions locales concernant les métiers du BTP, les filières de formation alternée, les possibilités d'emploi et de parcours professionnel au sein des entreprises du secteur et le partenariat pour mener conjointement des actions de terrain. Sur la base des informations mises à disposition et de l'accompagnement proposé par les CFA-BTP, le CNML orientera au travers des missions locales les jeunes de 16 à 25 ans vers le secteur du BTP », expliquent les partenaires.
« Au niveau macro-économique, il est impossible de démontrer le lien mécanique entre le développement de l'apprentissage et la diminution du chômage des jeunes », estime Claudine Romani, chargée de mission au Céreq dans une étude datée de mai 2012 (Bref n°299) et intitulée « Pour une approche circonstanciée de l'apprentissage ». Dans cette étude, elle s'appuie sur les modèles développés dans d'autres pays, notamment l'Allemagne. Selon elle, « le modèle allemand peut être une source d'inspiration pour l'évolution du système français, mais pas dans une logique de mimétisme qui ne donnera jamais les résultats escomptés. L'alternance est sans doute un élément d'amélioration de l'insertion individuelle des jeunes et une voie d'accès à une qualification reconnue. Néanmoins, au-delà des systèmes éducatifs, la croissance économique et la conjoncture, les stratégies de recrutement des entreprises ou le fonctionnement des marchés du travail sont plus que jamais des facteurs majeurs pour l'insertion globale des jeunes dans l'emploi. »
L'Agence 2e2f (Europe-Education-Formation France) lance une grande enquête auprès des apprentis français pour mesurer la valeur ajoutée d'une mobilité à l'international dans leurs parcours de formation et dans leur insertion professionnelle, après celle du même type engagée auprès du public des demandeurs d'emploi (AEF n°231855), annonce ce 26 juin 2012 l'agence nationale qui gère les programmes européens d'éducation et de formation tout au long de la vie. Confiée après appel d'offres au Cereq, cette étude constitue une première à l'échelle nationale. Elle sera menée pendant deux ans auprès d'un panel de plus de 500 apprentis de niveaux bac IV (Bac) et V (CAP) effectuant un stage à l'international, financé par le programme européen Leonardo da Vinci ou par toute autre bourse de mobilité. Les premiers résultats seront rendus publics fin 2013, à mi-parcours de l'enquête.
« À près de 91 %, le profil des apprentis des écoles de la CCIV convient 'plutôt' ou 'tout à fait' aux attentes de leur maître d'apprentissage et les compétences développées répondent aux besoins de leur entreprise pour 87 % des maîtres d'apprentissage ayant répondu à l'enquête ». C'est ce qu'indique un communiqué diffusé le 30 mai 2012 par la CCIV (chambre de commerce et d'industrie de Versailles Val-d'Oise/Yvelines) sur les résultats de l'enquête Maître d'apprentissage 2011 (1). L'objectif de l'enquête, qui a eu lieu pour la deuxième année consécutive, est de « mesurer [les] taux de satisfaction [des maîtres d'apprentissage], de connaître plus précisément leurs attentes et d'entrevoir des axes d'amélioration afin d'accroître le service rendu aux entreprises qui contribuent à développer ce système de formation ». Selon l'enquête, 87,1 % des maîtres d'apprentissage se déclarent « satisfaits des relations établies avec les écoles de la CCIV ».
« Erasmus pour tous », le nouveau programme de l'Union Européenne pour l'éducation, la formation, la jeunesse et le sport, qui remplace les sept programmes actuels de mobilité européenne (1) et qui devrait entrer en vigueur en 2014, « doit permettre de s'attaquer au problème de l'inadéquation entre l'offre et la demande et d'accroître l'employabilité des apprenants ». C'est ce qu'affirme Alison Crabb, de la direction générale Éducation et culture à la Commission européenne, lors du Forum Ecvet (European credit for vocational education and training) (2) organisé à Bruxelles les 31 mai et 1er juin 2012 par la Commission européenne et le Cedefop (centre européen pour le développement de la formation professionnelle) ayant pour thématique « Construire la communauté de pratique Ecvet ». Selon elle, le système d'enseignement et formation professionnels prévu par 'Erasmus pour tous' aura pour conséquence « d'apporter aux apprenants les compétences et les acquis d'apprentissage dont ils ont besoin et donc d'accroître leur employabilité. C'est du gagnant-gagnant. »