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Les députés adoptent en première lecture le projet de loi créant la BPI (Banque publique d'investissement), jeudi 29 novembre 2012 en séance publique. « Par ailleurs, avec l'avis favorable du gouvernement, l'Assemblée nationale retient plusieurs amendements renforçant le caractère exemplaire de cette nouvelle entreprise publique : parité de ses organes de gouvernance, transparence sur les rémunérations de ses dirigeants, responsabilité sociale et environnementale dans la conduite de ses missions », précise le ministère de l'Économie et des Finances, vendredi 30 novembre 2012. « La BPI est l'un des éléments majeurs de notre dispositif de la reconquête de la compétitivité française. Pour résumer, la BPI est le porte-avions du pacte de compétitivité », se félicite le ministre de l'Économie et des Finances, Pierre Moscovici. L'examen du texte par le Sénat est prévu à partir du 18 décembre.
« La BPI (Banque publique d'investissement) n'est pas un 'machin' parisien, lointain et lourdement étatique, mais une structure qui associe en un partenariat étroit l'État et les régions, au service du développement de notre tissu productif. Ainsi, 90 % des décisions financières de la BPI seront prises en régions » (AEF n°205766). C'est ce que déclare Pierre Moscovici, ministre de l'Économie et des Finances lors de la conférence de presse de lancement de la BPI, mercredi 17 octobre 20112 (1). « La BPI sera un outil de croissance offensif au service des PME, des PME industrielles et des ETI (entreprises de taille intermédiaire) : c'est l'investisseur de long terme dont nos entreprises de croissance ont besoin », poursuit Pierre Moscovici. En outre, la BPI « pourra intervenir en soutien de l'innovation à hauteur de 600 millions d'euros par an (avances remboursables, subventions) », précise le projet de loi présenté le même jour en conseil des ministres.