Politique de cookies
Le groupe AEF info utilise des cookies pour vous offrir une expérience utilisateur de qualité, mesurer l’audience, optimiser les fonctionnalités et vous proposer des contenus personnalisés. Avant de continuer votre navigation sur ce site, vous pouvez également choisir de modifier vos réglages en matière de cookies.
Politique de protection des données personnelles
« Une étude montre que sur 140 000 décrocheurs, 9 500 » jeunes sont actuellement « raccrochés », déclare Vincent Peillon, ministre de l'Éducation nationale, au micro de RTL, mardi 4 décembre 2012. « En 2013, nous allons passer à 20 000 » et conformément au programme électoral de François Hollande, qui veut diviser par deux le nombre de décrocheurs à la fin du quinquennat, ces élèves raccrochés devraient être 70 000 en 2017, poursuit le ministre. Vincent Peillon et George Pau-Langevin, ministre déléguée à la réussite éducative, assistent ce mardi à un séminaire national de lutte contre le décrochage scolaire, en présence notamment de François Bonneau, président de la région Centre et de la commission éducation de l'ARF et de Martin Hirsch, président de l'Agence nationale du service civique.
Que diriez-vous de découvrir nos services d’information en temps réel ainsi que les dossiers thématiques et les newsletters de nos rédactions ?
Nous vous invitons à formuler une demande de test pour accéder à AEF info.
Les régions, représentées par l'ARF, rejettent le projet qui leur permettrait d'exercer une autorité fonctionnelle à temps partiel sur les personnels de l'Éducation nationale travaillant dans les CIO, apprend AEF de source confidentielle lundi 26 novembre 2012. Dans le cadre de l'acte III de la décentralisation, les CIO pourraient être intégrés au service public territorialisé de l'orientation piloté par les régions auxquelles sera confiée leur gestion matérielle (AEF n°204423). Ainsi, les régions proposent plutôt que les personnels de l'Éducation nationale qui travailleront dans les CIO pour des missions concernant l'orientation tout au long de la vie soient mis à disposition des régions. Cette mise à disposition serait d'une durée limitée, accompagnée d'une compensation financière de l'État, et encadrée par une convention.
« Le bilan du SPO [service public de l'orientation] reste encore contrasté au regard de la couverture territoriale qu'il assure. Pour autant, son déploiement doit être accéléré en poursuivant les efforts menés en termes de coordination et de partage de pratiques entre structures et professionnels de l'orientation ». Ce déploiement doit de plus « s'inscrire dans un accompagnement renforcé de la professionnalisation des acteurs de l'orientation ». Telles sont les conclusions auxquelles parvient le CAS (Centre d'analyse stratégique) dans une note sur « le service public de l'orientation tout au long de la vie » rendue publique jeudi 22 novembre 2012 (1).
« J'installerai en 2013 un conseil éducation-économie auprès du ministère pour que les chefs d'entreprises soient représentés, comme le sont par exemple les collectivités, dans le pilotage de l'Éducation nationale », annonce jeudi 15 novembre 2012 Vincent Peillon, lors d'un déplacement à Lille (Nord). Le ministre de l'Éducation nationale souhaite que ce conseil « pilote le lien entre formations et métiers ». « C'est une douleur pour moi d'entendre que des chefs d'entreprises français manquent d'ingénieurs, de techniciens, d'ouvriers qualifiés », explique-t-il, évoquant « plusieurs dizaines de milliers de postes » à pourvoir. « Nous avons besoin d'une grande alliance entre l'Éducation nationale et l'Industrie pour amener les jeunes à reprendre le chemin des usines », approuve le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, associé au déplacement.
« Le réseau des CIO doit être maintenu dans l'Éducation nationale. Si ces intentions [de mettre en place un service public territorialisé d'orientation] étaient maintenues dans le projet de loi, l'intersyndicale appellera les personnels à une mobilisation nationale pouvant s'inscrire dans un cadre d'actions plus larges », annoncent le Snes-FSU, CGT-Éduc'action, Sud-Éducation et Fnec-FP-FO dans un communiqué commun, mercredi 24 octobre 2012. L'intersyndicale réagit à la proposition du ministre de l'Éducation nationale, Vincent Peillon, de mettre en place un service public territorialisé de l'orientation et d'y intégrer les CIO dont la gestion matérielle sera confiée aux régions (AEF n°204423). Elle lance également une pétition le jour même pour exiger « l'abandon de ces propositions » qui devrait être mise en ligne dans les prochains jours.
Les CIO seraient intégrés au service public territorialisé de l'orientation piloté par les régions auxquelles sera confiée leur gestion matérielle, apprend AEF de sources syndicales le mardi 16 octobre 2012, à l'issue de la deuxième journée de négociations entre les organisations syndicales et le ministère de l'Éducation nationale en vue de la préparation de la loi d'orientation et de programmation pour l'école (AEF n°204426 et AEF n°204613). Les COP resteraient sous la gestion administrative de l'État mais pour la part de service qu'ils effectuent dans les CIO, ces personnels seraient placés sous l'autorité fonctionnelle des régions.
« Il convient d'expérimenter la possibilité de laisser aux parents le 'dernier mot' en matière d'orientation en fin de seconde - voire en fin de 3e - et sur le redoublement à tous les niveaux de la scolarité », indique le rapport de la concertation « Refondons l'école de la République », rendu public le 5 octobre 2012 (AEF n°205162). Les quatre membres du comité de pilotage expliquent qu'ils veulent « associer davantage les parents aux choix d'orientation et prévoir systématiquement un dialogue et une médiation en cas de désaccord ».
L’égalité professionnelle "reste une priorité du gouvernement", y compris dans le contexte de crise sanitaire, assure Laurent Vilboeuf, directeur adjoint de la direction générale du travail, le 26 janvier 2021, à l’occasion d’une rencontre avec les journalistes de l’Ajis. Selon lui, le "taux estimé" d’entreprises ayant transmis leur note à l’index de l’égalité s’élève à 81 % toutes tailles d’entreprises confondues, et atteint 99 % pour les plus grandes (1 000 salariés et plus). Il est de 82 % pour les entreprises de 251 à 999 salariés, et de 59 % pour celles de 50 à 249 salariés. Quelque 32 500 entreprises, sur un potentiel d’environ 40 000, ont déclaré leur index. "La dynamique ne s’est pas arrêtée", se félicite Laurent Vilboeuf. Environ 10 000 interventions sur le sujet ont été réalisées par l’inspection du travail en 2020.