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Une circulaire du 30 novembre 2012 du Premier ministre « relative à l'élaboration de conventions d'objectifs pour les quartiers populaires » à destination de l'ensemble des ministres compétents en matière de politique de la ville afin de préciser les conditions d'engagement des moyens de droit commun dont ils disposent par le ministère délégué à la Ville est publiée au Journal officiel du 5 décembre 2012 (AEF n°200716). « Conformément aux décisions du Conseil des ministres du 22 août 2012, des conventions d'objectifs pour les quartiers populaires seront conclues, par pôle ministériel, entre le ministre chargé de la Politique de la ville [François Lamy] et chacun [des ministères concernés]. Il s'agit, à travers cet exercice, de créer les conditions d'une mobilisation effective des politiques de droit commun au bénéfice des quartiers prioritaires de la politique de la ville », souligne Jean-Marc Ayrault dans la circulaire.
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Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, signera dans les prochains jours une circulaire à destination de l'ensemble des ministres compétents en matière de politique de la ville afin de préciser les conditions d'engagement des moyens de droit commun dont ils disposent par le ministère délégué à la Ville. C'est ce qu'annonce François Lamy, le ministre délégué, lors d'un bilan à mi-parcours de la concertation sur la réforme de la politique de la ville dressé jeudi 22 novembre 2012 par les trois groupes de travail installés le 11 octobre dernier (AEF n°204723). Leurs travaux s'inscrivent dans le projet dessiné par le gouvernement qui veut concentrer les moyens spécifiques de la politique de la ville sur un nombre plus restreint de territoires. Les groupes de travail s'accordent sur une orientation nouvelle : la logique de contractualisation devrait à l'avenir être mise en oeuvre à l'échelle intercommunale. Le projet est complexe car ce nouveau mode d'intervention suppose de dépasser des clivages politiques locaux et davantage de solidarité entre les collectivités, notamment sur le plan financier.
« Dans les unités urbaines comportant des ZUS [zones urbaines sensibles], l'augmentation du chômage s'est uniquement focalisé sur les ZUS. Cela s'explique notamment par l'arrivée de nouveaux habitants en difficulté, sans emploi dans ces zones », affirme Bernadette Malgorn, présidente de l'Onzus (Observatoire national des zones urbaines sensibles) lors de la remise de son rapport annuel à François Lamy, ministre délégué à la Ville, vendredi 16 novembre 2012. Le document souligne que l'emploi continue de reculer entre 2010 et 2011 dans ces quartiers réputés difficiles : « par rapport à 2010, la part de chômage a tendance à progresser et celle des actifs occupés à diminuer (respectivement +0,5 point et -0,7 point). Il en découle une augmentation sensible du taux de chômage […] qui passe de 21,9 % en 2010 à 22,7 % en 2011. Cette augmentation (+0,8 point) reste tout de même plus modérée que celle de l'année précédente (+3,4 points) ».
« Redonner à la politique de la ville son rôle » : telle est l'ambition du ministre délégué à la Ville, François Lamy, et de Cécile Duflot, ministre de l'Égalité des territoire et du Logement, qui lancent un processus de concertation de trois mois avec l'ensemble des acteurs pour « rendre plus efficaces » les interventions des pouvoirs publics dans les quartiers réputés les plus difficiles, jeudi 11 octobre 2012, à Roubaix. Trois groupes de travail sont constitués afin de « remettre à plat la carte de la géographie prioritaire », de « trouver de nouveaux indicateurs » et de « définir des objectifs partagés ».L'objectif du ministère est de « réformer en profondeur » la politique de la ville. Le projet ministériel est ambitieux car ses moyens d'intervention propres sont limités et en diminution depuis plusieurs années. Dès cet été, le ministère délégué à la Ville a décidé d'expérimenter des « emplois francs » pour favoriser l'insertion professionnelle des jeunes dans le secteur marchand et de passer des conventions avec d'autres ministères pour mieux mobiliser les crédits de droit commun au profit des quartiers jugés prioritaires.
« Il résulte de l'enquête […] que les quartiers visés par un Cucs (contrat urbain de cohésion sociale) n'étaient pas systématiquement dotés des services de Pôle emploi », constate la Cour des comptes dans son rapport « la politique de la Ville : une décennie de réformes », rendu public mardi 17 juillet 2012. De ce fait, pour « renforcer la politique de l'emploi dans les quartiers prioritaires », la Cour préconise « dès lors que la réforme de la géographie prioritaire sera engagée et le nombre de quartiers ciblés réduit, [d']encourager la présence de Pôle emploi dans les quartiers prioritaires ». Pour la Cour, il est nécessaire d' « engager rapidement la réforme de la géographie prioritaire, préalable indispensable à toute nouvelle mesure de la politique de la Ville », en veillant à « concentrer l'effort sur les zones qui présentent les difficultés les plus fortes ».
« Les aides au développement de l'activité économique et les actions en faveur de l'emploi et de l'insertion professionnelle ont été intensifiées » dans « les quartiers défavorisés », peut-on lire dans le compte-rendu du Conseil des ministres du mercredi 11 avril 2012. « En complément des dispositifs de droit commun, des outils spécifiques et individualisés ont été déployés au profit de leurs habitants : 45 000 contrats d'autonomie auront été proposés ainsi que 12 000 places dans les écoles de la deuxième chance. Par ailleurs, plus de 300 000 salariés travaillent aujourd'hui dans les 61 000 entreprises implantées dans la centaine de zones franches urbaines que le gouvernement a décidé de proroger jusqu'en 2014 », annonce le gouvernement. De plus, Maurice Leroy, le ministre de la Ville, rappelle qu'a été mis en place « un partenariat rénové avec les collectivités territoriales (expérimentation en cours dans 33 contrats urbains de cohésion sociale) » (AEF n°224480) .
Les difficultés d'insertion professionnelle et sociale des résidents des quelque 750 ZUS (Zones urbaines sensibles) en font un « public privilégié » dans l'accès aux contrats aidés : sur l'ensemble de l'année 2010, 10,7 % des CUI (contrats uniques d'insertion) ont été signés par des résidents des ZUS, alors que ces zones concentrent environ 7 % de la population française, indique la Dares, dans une étude publiée vendredi 23 décembre 2011. Au total, les CUI signés par les habitants des ZUS représentent 52 000 contrats aidés sur les 489 000 signés en France métropolitaine. Dans le secteur marchand, 7,8 % du total des entrants en 2010 en CUI-CIE (contrat unique d'insertion-contrat initiative emploi) résident en ZUS. Dans le non marchand, les résidents en ZUS représentent 11,6 % des entrants en CUI-CAE (contrat unique d'insertion-contrat d'accompagnement dans l'emploi). Cette proportion diminue toutefois de deux points par rapport à celle observée l'an passé.
Voici une sélection des actualités qui intéressent la fonction publique pour la semaine du 11 au 15 janvier 2021 :