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« Pour exister dans les faits, une réforme d'ampleur exige une stratégie d'accompagnement, élaborée en tenant compte des préoccupations et des réticences des acteurs, et donnant aux personnes qui seront chargées de la faire vivre sur le terrain les moyens de se l'approprier. L'action des cadres du système éducatif - recteurs, corps d'inspection, chefs d'établissement - doit être bien articulée aux priorités de la politique éducative », indique le rapport 2012 du Haut conseil de l'éducation, remis ce vendredi après-midi 7 décembre à l'Élysée, et dont AEF a eu copie. Aussi, « dès lors que l'accroissement de l'efficacité pédagogique des écoles et des établissements scolaires est affirmé comme l'objectif premier, ces cadres doivent faire évoluer leurs méthodes de travail en vue de conseiller efficacement les équipes. Le rôle des inspecteurs en particulier, trop absorbés par les tâches administratives, est à redéfinir. »
Arnaud Mulliez, président du conseil de surveillance d'Auchan France et membre du HCE (Haut conseil de l'éducation) depuis avril 2012 (AEF n°217521) a démissionné de cette fonction, selon des informations recueillies par AEF vendredi 9 novembre 2012. Pierre de Panafieu, directeur de l'École alsacienne lui succède. Cette démission, intervenue récemment, n'est pas motivée par un « désaccord » envers l'instance de réflexion, mais pour des raisons d'agenda. « Arnaud Mulliez ne se sentait plus disponible pour des travaux futurs », indique-t-on au HCE.
« Former les professeurs d'aujourd'hui pour les élèves de demain », « penser les relations entre les formateurs et l'employeur » en dressant « un contrat de confiance entre les universités et l'État » et « ouvrir la formation des enseignants sur la société ». Tels sont les trois « principes directeurs » pouvant « inspirer le futur arrêté fixant le cahier des charges de la formation des professeurs » que les membres du HCE (AEF n°217521) listent dans un « avis sur le projet d'arrêté (AEF n°219189) fixant le cahier des charges de la formation des professeurs, documentalistes et CPE », remis au ministre de l'Éducation nationale, Vincent Peillon, ce mercredi 13 juin 2012. En outre, et « compte tenu de la nécessité urgente de combler un vide juridique, le Haut Conseil de l'Éducation émet un avis favorable au projet d'arrêté qui lui a été soumis » par le ministère « à la mi-avril », alors que Luc Chatel était encore ministre de l'Éducation nationale. Le cahier des charges de la formation des enseignants a été rejeté en CSE et en Cneser (AEF n°218991).
Sept nouveaux membres du HCE sont nommés par décret daté du 3 avril 2012, publié au JO du mercredi 4 avril 2012 (AEF n°217650). Bruno Racine, président du HCE de 2005 à 2011, est renouvelé dans ses fonctions. De même que Christian Vulliez, désigné par l'Assemblée nationale. Par ailleurs, Pierre Maurel, IGAENR, conserve également ses fonctions de secrétaire général de l'instance consultative. Voici les parcours des neuf membres de ce nouveau Haut conseil, désignés pour six ans :
« Le nombre d'authentiques expérimentations selon l'article 34 n'est pas encore connu avec précision. Les différentes listes disponibles étant contradictoires et parfois lacunaires, elles ne reflètent certainement pas la réalité », indique le HCE dans un bilan des expérimentations réalisées dans le cadre des projets d'école ou d'établissement, en application de l'article 34 de la loi du 23 avril 2005 (AEF n°264254) dont AEF a eu copie. Remis au ministère de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative en décembre 2011, ce document de 13 pages, dans lequel figurent sept recommandations doit être publié sur le site du HCE ce mardi 20 décembre 2011.
« En raison de l'importance des premières années de scolarité pour la maîtrise du socle commun, il est capital que la Nation prête une attention toute particulière à son école primaire, notamment au premier cycle de la scolarité obligatoire, les lacunes dans les apprentissages de ces années-là ayant des répercussions négatives sur toute la scolarité ultérieure. C'est pourquoi, même dans un contexte budgétaire contraint, l'école primaire doit bénéficier d'une priorité dans l'affectation des moyens », conclut le Haut Conseil de l'Éducation dans son rapport sur la mise en œuvre du socle commun, remis lundi 12 décembre au Président de la République et dont AEF a eu copie. Dans ses préconisations, le HCE « appelle de ses vœux » la mise en œuvre des écoles du socle commun rapprochant école primaire et collège dans un même ensemble. Il liste également les conditions de réussite et de concrétisation de la réforme du socle, prévue par la loi du 23 avril 2005 : un pilotage plus ferme par le ministère, des dispositifs de rattrapage qui ne soient pas transformés en filières de rélégation, la formation des enseignants qui doivent se sentir « responsables de la maîtrise du socle », et l'adhésion des parents.
Afin de mesurer les résultats du système éducatif français, le HCE « recommande de renoncer aux indicateurs actuels de la Lolf sur la maîtrise des ‘compétences de base' », ces derniers ne reflétant qu'« une image erronée du degré de maîtrise effective du socle commun par les élèves ». À ces indicateurs, les membres du HCE (1) préfèrent la création d'un « dispositif nouveau », dont ils décrivent la nature dans le « Bilan des résultats de l'école 2011 » consacré aux « indicateurs relatifs aux acquis des élèves », remis ce mercredi 14 septembre 2011 à la présidence de la République. Ce dispositif, aux « aspects méthodologiques » inspirés des « évaluations CEDRE (cycle des évaluations disciplinaires réalisées sur échantillon) » (2), « aurait l'avantage de mesurer les acquis des élèves aussi bien par rapport aux programmes que par rapport au socle commun », note le HCE. Ainsi, serait « conduite chaque année l'évaluation d'un palier du socle commun, ce qui conduirait à évaluer chaque palier tous les trois ans, périodicité adéquate pour mesurer des évolutions. »