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« Je veux simplifier les procédures en matière de recherche clinique, les aspects administratifs ne doivent plus ralentir le démarrage d'une étude. L'objectif est d'aboutir à une convention unique avec le promoteur d'un essai clinique qui s'appliquera à tous les hôpitaux y participant », annonce Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé, jeudi 6 décembre 2012 à Bordeaux. Elle s'exprime lors de l'ouverture des treizièmes assises nationales hospitalo-universitaires, qui réunissent les trois conférences des directeurs de CHU, des présidents de CME (commissions médicales d'établissement) de CHU et des doyens de facultés de médecine. « Seul un tiers des essais cliniques industriels sont proposés dans notre pays », relève la ministre. « Une anomalie qui ne s'explique pas, alors que la France figure dans le peloton de tête des publications en matière de recherche médicale et occupe une place de plus en plus prépondérante dans la recherche clinique industrielle », dit-elle.
« Le conseil scientifique de l'Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) estime que le développement de la recherche translationnelle, clinique et préclinique, nécessite la mise en place de moyens financiers et humains adaptés à l'enjeu », sachant que « le problème de financement » en ce domaine demeure « majeur ». C'est ce qu'il déclare dans une « motion » adoptée le 26 juin 2012 par 26 voix et une abstention, sur 27 votants, et rendue publique le 16 juillet 2012 sur le site de l'Inserm. Ainsi, s'agissant des CIC (centres d'investigation clinique), créés en 1992 à l'initiative de l'institut et de l'Assistance publique et au nombre de 54 aujourd'hui, le conseil scientifique note que s'ils « demeurent le dispositif principal développé par l'Inserm pour structurer et développer la recherche clinique », « les moyens mis à leur disposition sont trop limités et les appels d'offres pour les créations ne sont que bisannuels ». Aussi recommande-t-il « une augmentation significative sur le long terme du financement récurrent des CIC », tenant compte du fait que « la recherche translationnelle clinique est (…) une recherche au long cours, qui nécessite des structures dédiées requérant des moyens substantiels ».
« Avec 1,5 milliard d'euros par an consacrés à la recherche », le ministère des Affaires sociales et de la Santé entend jouer « un rôle majeur (…) dans la promotion de la recherche médicale française ». « J'ai pour ambition que la France intègre le trio de tête des nations en termes de production scientifique », déclare Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé, en ouvrant la « journée bilan » organisée mercredi 4 juillet 2012 par Aviesan (Alliance nationale pour les sciences de la vie et de la santé), qui célèbre son troisième anniversaire dans les locaux de l'Institut Pasteur, à Paris (AEF n°301005). « Ces dernières années, de nombreuses structures ont vu le jour, qu'il s'agisse de la création de centres de recherche clinique ou de dispositifs dans le cadre du programme d'investissements d'avenir », poursuit la ministre. « Il est nécessaire aujourd'hui de faire l'inventaire de l'ensemble des 'outils' dont nous disposons, de rendre plus lisible et plus opérationnel notre système de recherche, et de repenser le financement de la recherche médicale. Je lancerai prochainement une réflexion dans ce sens, et Aviesan aura vocation à apporter sa contribution à ces travaux. »
La recherche clinique « n'est pas labellisée et n'est donc ni reconnue ni mesurée par l'université », affirme dans sa synthèse le groupe « Management de la recherche » des douzièmes assises nationales hospitalo-universitaires, le 2 décembre 2010 à Lyon. Piloté par Benoît Schlemmer, vice-président de la Conférence des doyens des facultés de médecine, le groupe avance comme proposition « d'évaluer la recherche clinique, la labelliser et la faire reconnaître dans l'université ». « Pas toujours bien visible », cette recherche clinique « est en fait un enjeu majeur » pour les CHU et pour les universités « qui y engagent leurs personnels et donc leurs moyens ».
La DGOS (direction générale de l'offre de soins) du ministère de la Santé et des Sports retient 198 projets sur un total de 526 dossiers déposés dans le cadre de son appel à projets du PHRC (programme hospitalier de recherche clinique) pour l'année 2010, annonce le ministère le 31 mai 2010. Sélectionnés par le comité national de la recherche clinique, présidé par le professeur Loïc Guillevin et co-présidé par les professeurs Dominique Franco et Elisabeth Tournier-Lasserve, les projets retenus « seront financés sur 36 mois, pour un montant global de plus de 61 millions d'euros en crédits d'assurance maladie délégués de la DGOS aux établissements promoteurs des projets », indique le ministère.
Voici une sélection des brèves fonction publique de la semaine du 20 mars 2023 :