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Les étudiants ayant bénéficié du programme de l'Essec « Une grande école : pourquoi pas moi ? » (PQPM), « réussissent deux fois plus les concours ou examens pour intégrer les filières dites sélectives [que les étudiants n'en ayant pas bénéficié] » (1) et ils ont « deux fois plus de chances d'obtenir un niveau de diplôme bac+5 », toutes choses égales par ailleurs. C'est ce qu'indique Chantal Dardelet, responsable du pôle « égalité des chances » de l'Essec, lors d'une conférence de presse organisée à l'occasion des dix ans du programme, vendredi 7 décembre 2012. Elle cite les résultats d'une étude évaluant l'impact du programme tant sur les tutorés que sur les tuteurs (2), réalisée par Kevin André, ingénieur de recherche Essec IES (Institut de l'innovation et de l'entrepreneuriat social) et doctorant à l'université Panthéon Sorbonne Paris-I. Plus de 500 lycéens ont participé au programme créé en 2002, et 450 étudiants ont été tuteurs. L'étude a quant à elle porté sur 324 tutorés et 417 étudiants de l'Essec.
« Quelque 308 cordées de la réussite ont été identifiées comme 'actives' en 2011-2012, pour 312 labellisées au 31 décembre 2011 », indique l'enquête annuelle de suivi de ce programme commandée par l'Acsé, à l'occasion des « premières assises nationales des cordées de la réussite ». Ces assises ont été organisées sur le campus Artem-Nancy les 29 et 30 novembre 2012 à l'initiative des cordées de la réussite lorraines (avec plus de 200 participants). Ce dispositif a été lancé en novembre 2008 par Valérie Pécresse, alors ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, et Fadela Amara, alors secrétaire d'État en charge de la politique de la Ville. Sa montée en puissance (en termes de bénéficiaires, d'établissements, et de financements), a été examinée à travers deux bilans de l'exercice 2011-2012, l'un émanant des ministères, l'autre de l'opérateur Acsé, sur la base de méthodologies différentes (1).
« Sans être exhaustive, cette étude donne une idée d'une réalité qui navigue entre réussites convaincantes et égarements ambigus, entre rigueur et confusion dans le pilotage », conclut le rapport « Les cordées de la réussite à l'épreuve de leur généralisation : observations, problématiques et préconisations » remis en juillet 2011 au ministre de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative, rendu public le 25 mai 2012 (1) (AEF n°214250). Le « foisonnement d'initiatives multiples » et l' « incontestable élan » des cordées de la réussite « sont actuellement bridés par un dispositif de validation et de financement soumis aux seuls critères de la politique de la ville qui entend privilégier l'action de tuteurs auprès d'élèves d'établissements implantés dans les quartiers », écrivent l'inspection générale de l'éducation nationale et l'inspection générale de l'administration de l'éducation nationale et de la recherche, à l'origine du document. Ils évoquent par ailleurs des « errements » (projets qui n'aboutissent pas en zones rurales, pratiques « qui sortent du cadre du dispositif ») qui « conduisent à une improvisation dommageable à l'efficacité des mesures programmées et à une gestion défaillante des deniers publics dédiés aux cordées de la réussite. »
L'association « Passeport avenir » s'ouvre aux universités : c'est l'une des principales annonces qu'elle fera à Paris le jeudi 24 novembre 2011 à l'occasion de son cinquième anniversaire, parrainé par François Fillon. Elle présentera aussi les résultats d'une « étude sur les profils d'excellence », réalisée en partenariat avec Air France et la SSII Norsys. Cette association - anciennement intitulée « cercle Passeport Telecoms » - a pour objectif d' « accompagner dans leurs études des jeunes issus de milieux modestes, dès la classe de première et jusqu'à l'obtention de leur diplôme d'une grande école ou d'une filière universitaire d'excellence ». Présidée par Stéphane Richard, PDG d'Orange, elle réunit quinze entreprises, 55 grandes écoles et universités, 62 classes préparatoires, 45 lycées et trois ministères.
57 lycéens de seconde issus de lycées partenaires de Cergy-Pontoise, d'Argenteuil, de Garges-les-Gonesse ou de Sartrouville vont rejoindre le programme "Une grande école: pourquoi pas moi?". 105 lycéens de première et de terminale sont présents dans le dispositif depuis un ou deux ans et encadrés par une cinquantaine d'étudiants volontaires.