En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
La part des énergies renouvelables dans la capacité européenne totale atteint 34 % en 2011, chiffre Eurelectric dans l'édition 2012 de ses statistiques, lundi 10 décembre 2012. Ce sont 25 gigawatts qui ont été installés en un an sur le réseau. La puissance éolienne installée est de 29 GW, la puissance photovoltaïque de 25 GW. La capacité nucléaire a, elle, augmenté d'un gigawatt entre 2010 et 2011. Selon l'Union européenne de l'industrie électrique, l'électricité « bas carbone » représentera 56 % de la production globale d'électricité européenne en 2020 : 44 % d'énergies renouvelables (dont 14 % d'hydroélectricité) et 12 % de nucléaire, contre 44 % d'énergies fossiles.
Le Conseil Énergie, réuni lundi 3 décembre 2012, invite la Commission à présenter « un cadre de l'Union européenne solide et efficace relatif aux sources d'énergies renouvelables pour l'après-2020 ». Cette présentation devra se faire, selon ses conclusions, « en temps voulu et après avoir procédé à une analyse et à une discussion approfondies et, d'ici à 2014, au réexamen de certains aspects de l'actuelle directive sur les énergies renouvelables ». Le cadre « devrait notamment prendre en compte l'expérience acquise dans le cadre politique actuel relatif aux sources d'énergies renouvelables, y compris son rapport coût-efficacité, les interactions entre les différents objectifs et instruments, et sa mise en œuvre. » En réaction, Greenpeace Europe appelle la Commission à « entendre l'appel des ministres de l'Énergie pour l'après-2020 », et à proposer un objectif de 45 % d'énergies renouvelables à l'horizon 2030.
Les charges de la CSPE (contribution au service public de l'électricité) pour 2013 devraient être de 5,1 milliards en 2013, dont 3 milliards pour les énergies renouvelables, chiffre la CRE (Commission de régulation de l'énergie) dans sa lettre d'information, lundi 26 novembre 2012. La part liée aux énergies renouvelables passe à 59 % des charges totales. Les charges liées à la filière photovoltaïque représentent 2,107 milliards d'euros, soit « 70 % des charges liées aux énergies renouvelables et 41 % des charges au titre de l'année 2013, en raison d'un prix d'achat élevé (459 euros par mégawattheure en moyenne) ». L'éolien représente 11 % des charges prévisionnelles totales (567 millions d'euros), et les autres énergies renouvelables 7 % (341 millions d'euros).
« Le prix de l'électricité augmente, les consommateurs commencent à sentir le prix du virage énergétique », indique le quotidien allemand « Frankfurter Rundschau » du 15 octobre 2012, dans un article intitulé « Une hausse renforcée du prix de l'électricité ». Le jour même, les principaux distributeurs d'énergie allemands ont annoncé une augmentation de près de 50 % de la contribution au soutien des énergies renouvelables payée par le consommateur sur sa facture d'électricité à partir de 2013. Cette taxe, inscrite dans la loi cadre sur les énergies renouvelables d'avril 2000, dite EEG (« Erneuerbare-Energien-Gesetz »), représente désormais 24 % de la facture, contre 14 % auparavant.
« Il est urgent d'engager une véritable politique du renouvelable en France », déclare François Hollande, vendredi 14 septembre 2012, lors de son discours d'ouverture de la conférence environnementale. Le président de la République « regrette le retard pris par la France dans ce domaine ». « Trois principes doivent guider » cette politique : « la simplification des règles administratives », « la stabilité des aides, des dispositifs fiscaux et du système des prix de rachat », ainsi que « le soutien à l'innovation ». « Une part des fonds de la BPI [banque publique d'investissement] sera dédiée à cet objectif » et « les investissements d'avenir, mobilisés ». François Hollande annonce encore le lancement « de nouveaux appels d'offres pour l'éolien en mer et pour le solaire sur les grandes installations », « avant la fin de cette année ».