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Le Conseil de Paris doit voter le 11 décembre l'actualisation de son plan climat, explique à AEF (1) René Dutrey, adjoint (EELV) au maire de la capitale en charge du développement durable, de l'environnement et du plan climat, vendredi 7 décembre 2012. Ce plan adopté en 2007 prévoit d'ici 2020 une baisse de 25 % des émissions de gaz à effet de serre du territoire et des consommations énergétiques par rapport à 2004, ainsi qu'une part d'un quart d'énergies renouvelables et de récupération (ENR&R) de sa consommation totale d'énergie. En 2009, les émissions étaient en baisse de 2 % et la consommation d'énergie de 5 %, la part d'ENR&R ayant augmenté de 2 % (12 % au total). « La pente est amorcée, et elle n'est pas mauvaise », affirme René Dutrey. « Si on fait tout ce qu'il y a dans le plan climat, on atteint les objectifs. Le problème, c'est l'impossibilité de réaliser des budgets pluriannuels » pour les collectivités, ainsi que « l'absence de document budgétaire annexé au plan climat ».
« C'est l'une des copropriétés qui a engagé les travaux de rénovation énergétique les plus ambitieux des 75 copropriétés actuellement accompagnées par notre agence », explique l'APC (Agence parisienne du climat), mercredi 5 décembre 2012, lors de la présentation des travaux de la copropriété Fontaine d'Aligre, située dans le XIIe arrondissement de Paris. Le montant total des travaux est estimé à 800 000 euros pour les trois phases de rénovation, à savoir le changement de 400 fenêtres d'origine par du double vitrage, la rénovation de la toiture terrasse avec un isolant thermique, et le ravalement des pignons avec ajout d'une isolation thermique par l'extérieur. Pour le financement des travaux, les copropriétaires ont pu bénéficier de 11 % du montant total des travaux en crédit d'impôt, 2 % au titre des CEE, et 24 % en subvention région Île-de-France (environ 200 000 euros), le reste à charge s'élevant ainsi à 506 000 euros, soit 4 600 euros pour chacun des 110 logements.
Les 600 mètres carrés de panneaux solaires qu'accueille le bâtiment BBC Quintessence, construit par Nexity au sein du secteur Clichy-Batignolles (17e), constituent « la première centrale photovoltaïque d'une copropriété d'un bâtiment dense en cœur d'agglomération », affirme Marie-Anne Belin, présidente de Solarvip, lundi 22 octobre 2012 lors d'une visite du site. Créée il y a deux ans, cette filiale de la Semavip, société d'économie mixte d'aménagement de la ville de Paris en charge des grandes opérations d'urbanisme du nord et de l'est parisien, est détenue à 49 % par celle-ci, à 26 % par une filiale d'EDF (Safidi), 12,5 % par la Caisse d'épargne Île-de-France et 12,5 % par le Crédit coopératif.
« Il y a un fléchissement des collectivités » en matière de PCET (plans climat-énergie territoriaux), « il faut relancer la dynamique », affirme à AEF (1) Éric Prud'homme, chef du service animation territoriale de l'Ademe, lundi 8 octobre 2012. L'agence organisait à Nantes, les 9 et 10 octobre, la deuxième édition de son colloque national sur les PCET. L'Ademe recense 458 territoires lancés dans cette démarche, ce qui correspond à « deux tiers des collectivités ayant obligation d'en réaliser un » d'ici fin 2012, comme le prévoit un décret d'application de la loi Grenelle II. Le texte impose la réalisation d'un tel plan, destiné à réduire les émissions de gaz à effet de serre, aux collectivités de plus de 50 000 habitants. « Tout le travail réalisé doit servir à mettre en musique la feuille de route gouvernementale pour la transition écologique » issue de la conférence environnementale des 14 et 15 septembre derniers (AEF Habitat et Urbanisme n°206281).
La ville de Paris, l'APC (agence parisienne du climat) et le Paris Région Innovation Lab (1) annoncent le lancement d'un appel à projets « dédié à l'efficacité énergétique des bâtiments » mardi 5 juin 2012. Des sites « représentatifs et aux caractéristiques différentes », et « dont les bâtiments sont énergivores » seront soumis aux entreprises parisiennes qui devront « rivaliser d'imagination » pour proposer des solutions efficaces, créant ainsi des « démonstrateurs innovants et réplicables », confiait le 31 mai dernier Anne Ged, directrice de l'APC, à AEF Habitat et Urbanisme (AEF Habitat et Urbanisme n°213839). « De nombreux acteurs immobiliers (musées, bailleurs sociaux, entreprises, établissements publics) ont d'ores et déjà donné leur accord pour une mise à disposition de leurs bâtiments comme terrain d'expérimentation pour les futurs lauréats de l'appel à projets », se félicitent les trois partenaires. Date limite de candidature, le 3 juillet.
La communauté urbaine de Lyon a adopté le volet habitat de son plan énergie-climat, lors de la séance plénière du 13 février 2012, à travers trois délibérations, qui concrétisent les engagements pris lors de la conférence énergie climat du 28 novembre 2011. Le Grand Lyon propose une « subvention de 2 500 euros par logement aux propriétaires ou syndicats de copropriété s'engageant dans une démarche de réhabilitation thermique de leurs logements (BBC rénovation) ». Avant d'être généralisée, l'expérimentation s'inscrit dans le cadre de programmes ciblés, dont le PIG (programme d'intérêt général énergétique à Vénissieux) et le programme de rénovation du quartier Sainte-Blandine (Lyon Confluence). L'objectif est de réhabiliter 16 000 logements par an dont environ 12 000 dans le parc privé existant. Pour 2012, la communauté urbaine vise 1 200 logements pour un coût de trois millions d'euros. Le coût des travaux est estimé à 24 000 euros pour une surface moyenne de 60 mètres carrés pour atteindre le niveau de réhabilitation de 50 à 70 kilowattheures par mètre carré et par an.