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« Un rapport ne m'impressionne pas », assure Jean-Paul Huchon, mercredi 12 décembre 2012, à la veille de la remise du rapport d'expertise de Pascal Auzannet sur le calendrier pluriannuel de réalisation et de financement du projet de métro automatique du Grand Paris Express, à Cécile Duflot, la ministre de l'Égalité des territoires et du Logement (AEF Habitat et Urbanisme n°200371). Le président (PS) de la région Île-de-France, qui s'exprime à l'occasion de la présentation à la presse du projet de budget 2013 (1), considère qu' « il ne faut pas toucher à un accord politique [fait] pour le bien des gens, pour changer le système de transport ». « On a un projet du Grand Paris, il a été voté, et fait l'objet d'un protocole [d'accord État-région], je m'en tiens au protocole », ajoute le président du Stif, précisant qu'il ne « trouverai[t] pas de très bon goût qu'on [lui] dise qu'on ne dessert pas » le Nord-Est, la ligne orange, etc. Une remise en cause du projet qu'il avait déjà récusée début décembre, lors de son audition par la commission du développement durable de l'Assemblée nationale (AEF Habitat et Urbanisme n°200680).
Le projet de budget 2013 de la région Île-de-France (1), présenté mercredi 12 décembre 2012, prévoit pour le logement 187 millions d'euros en autorisations de programme et 148 millions en crédits de paiement. L'an dernier, le conseil régional avait adopté un budget de 215,2 millions d'euros (AEF Habitat et Urbanisme n°225386). Interrogé par AEF Habitat et Urbanisme sur cette diminution, Jean-Paul Huchon, président (PS) du conseil régional, évoque une « baisse forcée », en raison d' « un marché immobilier qui a fait que les programmes présentés par les promoteurs et les bailleurs sociaux sont beaucoup moins nombreux cette année ». Il explique que les crédits ont été redéployés sur la rénovation urbaine, « là où il y en avait besoin » (AEF Habitat et Urbanisme n°200068). « On est en avance sur nos objectifs », tempère-t-il, rappelant qu'un milliard d'euros doivent être investis dans le logement sur toute la mandature (AEF Habitat et Urbanisme n°228190).
« Le Grand Paris est comme le yéti : tout le monde en parle, mais personne ne l'a vu », estime Vincent Fouchier. « De quoi parle-t-on : de la métropole, d'un projet, d'un territoire, d'autre chose? Je ne sais plus trop », poursuit le directeur adjoint de l'IAU Île-de-France. Il s'exprime, lundi 12 novembre 2012, en ouverture de la journée d'échanges organisée par AEF Habitat et Urbanisme et intitulée « Le Grand Paris : quels enjeux au-delà des transports ? » (AEF Habitat et Urbanisme n°202760). Il recommande de « donner du contenu [à ce] concept », « extrêmement puissant, même à l'international ». Pour Daniel Béhar, géographe et professeur à l'IUP de Paris, c'est justement cette « capacité mobilisatrice » qui « fait la force mais aussi la faiblesse » du projet du Grand Paris. Ce dernier « a un problème non pas de moyens mais de stratégie », assure-t-il, alors que le débat se focalise sur la question de son financement (AEF Habitat et Urbanisme n°202513 et n°202758).
« Avant de financer quelque chose, il faut déterminer ce qu'on veut financer, comme lorsque l'on réalise un devis avant travaux », indique le député Alexis Bachelay (SRC, Hauts-de-Seine), ajoutant que le Grand Paris est un « projet qui semble indispensable à long terme, mais [qui] n'est pas évalué aujourd'hui ». Il s'exprime, lundi 12 novembre 2012, à l'occasion de la table ronde consacrée au financement du Grand Paris, dans le cadre de la journée d'échanges organisée par AEF Habitat et Urbanisme et AEF Développement durable (AEF Habitat et Urbanisme n°202760) (1). « Pas un acteur économique ne pense que 20,5 milliards d'euros est le bon chiffre », poursuit-il, au sujet du coût initialement estimé pour le réseau du Grand Paris Express (AEF Habitat et Urbanisme n°202758). De son côté, Jean-Pierre Chauvel, spécialiste de la fiscalité locale à l'IAU Île-de-France, souligne que « région, Stif, SGP » ont « besoin d'avoir une vision globale des besoins de financement de ce projet ». « Nous sommes en deçà du projet de transport », déclare-t-il, en référence au titre du colloque, « Quels enjeux au-delà des transports ? ».
« J'ai trouvé ça très agaçant. C'est un dysfonctionnement qui nous a porté préjudice, je crois qu'on peut appeler ça un 'bug bercyen'. » Interrogé par la presse, mardi 16 octobre 2012, Jean-Paul Huchon, le président (PS) du conseil régional d'Île-de-France, réagit à la non inscription de crédits budgétaires dédiés au financement du Grand Paris Express dans la loi de programmation des finances publiques 2012-2017 (AEF Habitat et Urbanisme n°205724). « C'est une difficulté de communication de la part de Bercy qui a voulu donner un signal supplémentaire de rigueur budgétaire aux observateurs européens et internationaux, poursuit-il. C'est très mauvais car ça pourrait mettre en péril un projet qui a pour objectif de relancer l'activité et la croissance. » L'absence des crédits attendus a mécontenté nombre d'acteurs du Grand Paris (AEF Habitat et Urbanisme n°204829, 205437 et 205501).
Le conseil régional d'Île-de-France a adopté vendredi 16 décembre 2011, au terme de trois jours de débats et sans les voix de l'UMP et de l'Ares (alliance républicaine écologiste et sociale), son budget pour 2012, en hausse de 3 % par rapport à l'année précédente. Avec un montant de 4,772 milliards d'euros, le budget primitif dépasse de 24 millions d'euros en CP (crédits de paiement) celui qui avait été présenté la semaine dernière (AEF Habitat et Urbanisme n°225850), en raison de l'adoption de plusieurs amendements. Au total, 2,301 milliards d'euros (+ 2,69 %) seront consacrés aux dépenses d'investissements, tandis que celles dévolues au fonctionnement atteindront 2,224 milliards (+ 1,65 %). Les autorisations d'emprunts sont en baisse de 5,6 %, descendant à 856 millions d'euros, et les taux de fiscalité régionale restent inchangés pour la sixième année consécutive, indique la région.