En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
« Dans une période de très forte dégradation de la situation de l'emploi, tout retard [dans le traitement de la situation de l'Afpa] est non seulement incompréhensible mais il compromet la réussite des politiques publiques de formation et d'emploi tant régionales que nationales. » C'est ce qu'indiquent les numéros un des cinq confédérations syndicales représentatives (1) dans un courrier adressé au Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, le 10 décembre 2012. L'objectif de ce courrier est d'appeler l'État à passer des « paroles aux actes sur au moins deux questions » pour soutenir le « plan de redressement » de l'Afpa présenté par le président de l'association, Yves Barou, mi-novembre (AEF n°202176) : la question « des fonds propres pour permettre à l'Afpa d'accéder aux financements nécessaires au développement de son activité de formation » et celle « de l'immobilier qui, faute d'être réglée, risque de conduire à une très dommageable dégradation » du parc.
Lors de leur rencontre avec l'intersyndicale des salariés de l'Afpa, jeudi 22 novembre 2012, « les représentants du gouvernement ont renouvelé l'engagement [du Premier ministre] Jean-Marc Ayrault de ‘ne pas laisser tomber l'Afpa' mais ont refusé d'indiquer par quelles mesures concrètes ce soutien allait se traduire. Ils ont promis une réponse avant la fin de l'année et une rencontre avec le cabinet de Thierry Repentin [ministre délégué en charge de la Formation professionnelle et de l'Apprentissage]. » C'est ce qu'indique l'intersyndicale CGT, CFDT, Force Ouvrière, SUD-Solidaires, CFE-CGC et CFTC des personnels de l'association, dans un communiqué diffusé jeudi 29 novembre pour faire part du « succès » de la journée de grève organisée le 22 novembre à leur appel. Les six organisations font notamment état de 3 000 salariés ayant manifesté à Paris et de 15 000 signatures recueillies dans le cadre d'une pétition de soutien à l'Afpa. Selon la CGT Afpa, « près de 65 % de grèvistes » ont été comptabilisés.
Le plan de refondation de l'Afpa « marque une nette rupture avec les orientations stratégiques précédentes et répond à nombre de remarques formulées par les régions » qui « renouvellent leur volonté de voir [l'association] reprendre toute sa place au sein de leurs services publics régionaux de formation professionnelle, au service des demandeurs d'emplois et des salariés dont l'emploi est menacé ». C'est ce qu'indique l'ARF (Association des régions de France) dans un communiqué diffusé lundi 19 novembre 2012, à l'issue du conseil d'orientation de l'association au cours duquel le détail de ce plan a été présenté. De fait, les conseils régionaux « approuvent » ce plan qui doit permettre à l'association de se repositionner sur la marché de la formation et de revenir à l'équilibre financier en 2015 en agissant sur trois axes : le développement de l'activité, des investissements et la réduction des coûts (AEF n°202176). Des orientations qui « vont dans le sens souhaité […] en termes d'amélioration de l'efficacité et de la qualité de service, comme d'efforts de productivité », notent les régions.
Le plan de refondation de l'Afpa est « une réponse structurelle aux 10 ans de crise » que l'association vient de traverser, indique son président, Yves Barou, à l'occasion d'une rencontre organisée par l'Ajis (Association des journalistes de l'information sociale) jeudi 15 novembre 2012, au lendemain de la présentation de ce plan au CCE (comité central d'entreprise) de l'association. « Aujourd'hui, nous avons une feuille de route, ainsi qu'une équipe de direction renouvelée et opérationnelle », commente par ailleurs Yves Barou pour AEF, avant de préciser que « le nouveau directeur général de l'Afpa sera nommé d'ici une dizaine de jours ». Le plan de refondation, qui est présenté au conseil d'administration et au conseil d'orientation de l'association les 15 et 19 novembre, décline les grandes orientations qui avaient été annoncées en septembre dernier en « 10 grands chantiers » (AEF n°206400), et selon trois principaux axes d'action : le développement de l'activité, les investissements et la réduction des coûts.
Le Conseil d'État confirme le 22 mars 2023 l’annulation de l’homologation du document unilatéral relatif au plan de sauvegarde de l’emploi de l’Afpa, au motif que l’administration n’a pas vérifié le respect, par l’employeur, de ses obligations en matière de prévention des risques pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs. Les hauts magistrats précisent à cette occasion l’étendue du contrôle par l’administration, à l’occasion de l’examen d’un PSE, du respect, par l’employeur, de ses obligations en matière de prévention des risques psychosociaux.