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« Nous accueillons de façon positive le projet de loi mais nous craignons, comme pour la loi de 1989, qu'elle soit peu appliquée », déclare à AEF jeudi 13 décembre 2012, Bruno Chichignoud, président du Cape (Collectif des associations partenaires de l'école publique). La loi d'orientation sur l'éducation du 10 juillet 1989 (1) « avait beaucoup d'aspects positifs mais qui n'ont pas tous été appliqués », estime-t-il. Le collectif salue les « avancées » du projet de loi d'orientation concernant « les rythmes, le numérique ou le projet éducatif local ». « Le fait de mettre autour de la table les différents acteurs, c'est un vrai progrès », souligne Bruno Chichignoud. Il observe néanmoins que les « sujets les plus délicats ont été différés », comme celui des « missions des enseignants ». « Nous aurions voulu une loi plus ambitieuse », déclare le président du collectif, qui précise que les associations complémentaires restent « prêtes à se mettre au travail pour avancer ».
« Je lance un appel à la mobilisation de tous les acteurs associatifs qui veulent que nous changeons l'école », déclare Vincent Peillon, ministre de l'Éducation nationale, lors d'un débat organisé au Salon de l'éducation par les associations partenaires de l'école, jeudi 22 novembre 2012. « Chaque fois que l'on va loin dans les discussions [sur la réforme de l'école], alors les mêmes frilosités, conservatismes et intérêts particuliers se mettent à nouveau en mouvement », estime le ministre lors d'un débat proposé par le Cape (Collectif des association partenaires de l'école). « C'est pourquoi, j'ai profondément besoin de vous », lance le ministre aux associations. « Les moyens matériels et financiers sont donnés […] mais ce sont les acteurs de l'école qui devront être à la hauteur de la confiance qui leur ait donnée. »
« Évalué à 150 euros par enfant et par an, le coût de la réforme [des rythmes scolaires] devrait atteindre 600 millions d'euros pour les collectivités locales », affirme mardi 13 novembre 2012 l'AMGVF (Association des maires de grandes villes de France). Dans un communiqué, l'association exprime « son inquiétude sur le financement de trois heures supplémentaires demandé aux collectivités locales dans le cadre de la réforme des rythmes scolaires ». Selon l'AMGVF, cela aurait « pour conséquence des dépassements budgétaires importants dans un contexte où les dotations aux collectivités locales ne feront pas l'objet d'un abondement spécifique dans les prochaines années ».
« Au sein des futures Espé (écoles supérieures du professorat et de l'éducation), il faudra imaginer des temps communs et des passerelles entre tous les métiers de l'éducation », indique à AEF Bruno Chichignoud, président du Cape (Collectif des associations partenaires de l'école) à la sortie d'une rencontre avec le ministre de l'Éducation nationale, Vincent Peillon, vendredi 19 octobre 2012. Les associations demandent au ministre d'intégrer dans les futures Espé le secteur associatif et le mouvement pédagogique. Des « modules communs de formation permettant une culture de base » entre tous les intervenants pourraient être créés dans ces écoles, « afin de renforcer le travail en équipe pluridisciplinaire » dans les établissements scolaires. Des représentants de syndicats, de collectivités, de lycéens et de parents ont été reçus aussi cette semaine en vue de la préparation de la loi d'orientation et de programmation pour l'école (AEF n°204613). Les consultations sur l'avant-projet de loi se poursuivent cette semaine.