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« L'IRT (institut de recherche technologique) SystemX est une coopérative. Nous allons mettre en commun des ressources et des compétences pour faire émerger des technologies qui vont trouver des débouchés grâce à la vitrine de l'institut. » C'est ce que déclarent Éric Perrin-Pelletier, directeur général de l'IRT et Pascal Cléré, président, dans une interview réalisée conjointement pour AEF début décembre 2012 (AEF n°202123). « L'IRT est à la fois un organisme de recherche en propre et un outil du pôle de compétitivité Systematic où l'on trouvera des académiques et des industriels qui se posent les mêmes questions. Notre rôle sera de faciliter le transfert de technologies et de compétences vers l'industrie », assure le directeur général. Quant à Pascal Cléré, il indique que l'ambition de l'institut est « de devenir une référence mondiale dans le domaine de l'ingénierie numérique » et annonce que l'objectif est « de travailler sur une quinzaine de projets avec 200 à 250 personnes impliquées d'ici 2015 ».
Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, et Louis Gallois, commissaire général à l'investissement, annoncent la signature de la convention entre l'IRT (institut de recherche technologique) SystemX (campus Paris Saclay) et l'ANR (Agence nationale de la recherche), mercredi 14 novembre 2012. « L'IRT va ainsi bénéficier d'un financement par le programme des investissements d'avenir pour un montant maximum de 130 millions d'euros (dont 46 millions d'euros de dotation consommable et 290 millions d'euros de dotation non consommable) et lancer son activité opérationnelle à travers des programmes ambitieux pour l'ingénierie numérique des systèmes, domaine stratégique qui diffuse dans tous les secteurs économiques (énergie, transport et mobilité, télécommunications, sécurité, santé etc.) », détaillent les ministres.
« Les collectivités territoriales, comme le prévoit la note méthodologique (AEF n°222464), peuvent être admises comme membre fondateurs d'un IRT (institut de recherche technologique) et représentées au conseil d'administration, sous la double réserve que le CA conserve une taille raisonnable, seule à même de garantir un fonctionnement efficace (quinze personnes maximum) et que la majorité des sièges reste détenue par des industriels. » C'est ce qu'écrivent Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche et Louis Gallois, commissaire général à l'investissement, dans une note envoyée aux directeurs des huit IRT labellisés (1), datée du 10 octobre 2012. Ce courrier, qu'AEF s'est procuré, indique que « l'État souhaite engager une démarche d'accélération du processus de mise en oeuvre opérationnelle de l'ensemble des IRT sélectionnés ». D'ores et déjà, trois IRT ont été mis en place et subventionnés par l'État après contractualisation avec l'ANR : Jules-Verne, Nanoélec et BioAster (AEF n°216786 et n°216249).
La mise en oeuvre des IRT (instituts de recherche technologique) « exige un traitement particulier », indique à AEF Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, mardi 17 juillet 2012. Revenant sur son audition au Sénat, le 11 juillet 2012, au cours de laquelle elle avait évoqué les IRT (AEF n°210214), la ministre souligne que « l'enjeu est d'avancer avec pragmatisme, dans le respect du travail réalisé par les acteurs scientifiques, universitaires et économiques, afin de ne pas bloquer les projets déjà engagés ». Elle ajoute qu'il s'agit aussi, « pour les projets en cours, de simplifier et d'adapter les procédures aux spécificités des écosystèmes locaux ». « Je m'y suis impliquée personnellement en prenant le temps d'écouter et de rencontrer les porteurs de projets. D'ores et déjà, les efforts engagés ont permis de faire avancer des projets importants pour les territoires », assure-t-elle.
Laurent Wauquiez, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Éric Besson, ministre chargé de l'Industrie, de l'Énergie et de l'Économie numérique, et René Ricol, commissaire général à l'investissement, annoncent la signature des conventions avec les deux premiers IRT (instituts de recherche technologique) : Jules-Verne localisé à Nantes, Saint-Nazaire et Le Mans (AEF n°219664), et Nanoélec, localisé à Grenoble, lundi 16 avril 2012. Les deux IRT sont lauréats de l'appel à projets lancé dans le cadre des investissements d'avenir. À ce titre, l'IRT Jules-Verne bénéficiera d'une subvention consommable de 45 millions d'euros et d'une dotation non consommable de 230 millions d'euros, tandis que l'IRT Nanoélec bénéficiera d'une subvention consommable de 100 millions d'euros et d'une dotation non consommable de 200 millions d'euros (AEF n°231464). La signature de ces deux conventions « finalise le processus de contractualisation et permet le versement des premières subventions », indiquent les ministres.