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Les programmes de réussite éducative « sont plébiscités par tous les élus locaux, qui les considèrent tous comme positifs (1). Cependant, que la réussite éducative soit revisitée est possible, et souhaitable », déclare Claude Dilain, sénateur de la Seine-Saint-Denis (PS) et conseiller général du canton du Raincy, lors d'une rencontre de l'OZP, mercredi 12 décembre 2012 à Paris. « La réussite éducative est financée par le programme 147 Politique de la ville du Projet de loi de finances. Cela représente 5 millions d'euros pour 5 à 6 millions de personnels. La réussite éducative est financée pour le moment uniquement par le programme 147. Or, la volonté du ministre François Lamy est de concentrer [les dépenses]. Pourquoi l'Éducation nationale ne finance-t-elle pas alors que c'est une action éducative ? », interroge le sénateur maire. Il ajoute que depuis 2007, ces crédits ont connu « une baisse de 55 % ».
En matière de politique de la ville, « une nouvelle génération de contrats doit être inventée, pour associer les actions en faveur des habitants et les interventions sur le cadre de vie, mais aussi les mobilités ou le développement économique, vers de véritables projets de territoires », indique Matignon dans un communiqué, au lendemain de la rencontre entre Jean-Marc Ayrault, Premier ministre et François Lamy, ministre délégué chargé de la Ville. Le mardi 17 juillet 2012, la Cour des comptes a rendu public le rapport « La politique de la ville - Une décennie de réformes » dans lequel elle préconise notamment une meilleure coordination entre MEN, Acsé et comité interministériel des villes (AEF n°210103).
« Au ministère de l'Éducation nationale, outre le fait qu'inspections et rectorats ne partagent pas les informations concernant les élèves ou les tests, les données sont établies par établissement et non par domicile des élèves. Pour mesurer l'impact des programmes de réussite éducative, les services centraux chargés de la politique de la ville ne disposent donc pas d'informations sur les élèves établies en fonction de leur origine géographique », déplore la Cour des comptes dans le rapport « La politique de la ville - Une décennie de réformes », rendu public ce mardi 17 juillet 2012, au sujet du « système d'évaluation en continu » du dispositif Espoir banlieues. Aussi, et parmi 18 autres propositions, la Cour demande à ce que soit « renforcée la coordination entre le ministère de l'Éducation nationale, l'Acsé et le secrétariat général du comité interministériel des villes pour assurer une meilleure articulation des mesures éducatives financées dans les quartiers par les crédits de droit commun et par des crédits spécifiques ».