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André Syrota, président de l'Inserm et Thierry Philip, cancérologue et maire (PS) du troisième arrondissement de Lyon (1), sont chargés d'une mission interministérielle sur l'IUC (institut universitaire du cancer de Toulouse), vendredi 14 décembre 2012, par les ministères de la Santé et de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. Cette mission intervient alors que les deux candidats pressentis viennent de refuser le poste de directeur exécutif de l'IUC (AEF n°200223). L'institut a pour objectif de regrouper, sur un même site, des équipes de recherche publiques et privées (Inserm, université Toulouse-III Paul-Sabatier, notamment) et des équipes médicales (CHU Toulouse, institut Claudius-Regaud).
David Cameron, professeur d'oncologie à l'université d'Édimbourg (Écosse) et directeur des services de cancérologie au NHS (National health service) de Lothian, dont la candidature avait été retenue pour le poste de directeur exécutif de l'IUC (Institut universitaire du cancer) de Toulouse, a décliné l'offre, selon des informations recueillies par AEF. Le second candidat pressenti, Josy Reiffers, directeur général de l'institut Bergonié (Centre régional de lutte contre le cancer de Bordeaux et du Sud-Ouest) et président de la fédération Unicancer (Fédération nationale des centres de lutte contre le cancer), a également retiré sa candidature. Questionnée par AEF le 7 décembre 2012, la préfecture de Midi-Pyrénées indique qu'une solution sera trouvée « d'ici un mois ».
Le groupe pharmaceutique Sanofi, l'alliance Aviesan (Alliance nationale pour les sciences de la vie et de la santé), Inserm Transfert et l'Institut Claudius-Regaud (centre de lutte contre le cancer de Midi-Pyrénées) annoncent, jeudi 29 mars 2012, un accord de collaboration de recherche dans le domaine de l'oncologie avec pour objectif de « faire avancer les connaissances sur le microenvironnement tumoral et de découvrir de nouvelles cibles thérapeutiques et des traitements innovants adaptés aux patients ». Cet accord, prévu pour une durée de trois ans, prévoit de rassembler 20 chercheurs dans une équipe de recherche commune entre l'unité « Early to Candidate » de Sanofi et de l'ICR (Institut Claudius-Regaud). « L'objectif de ce partenariat est de faciliter les allers-retours entre la recherche publique et la recherche privée pour qu'à chaque étape, on puisse partager les avancées », détaille Gilles Favre, directeur scientifique de l'Institut Claudius-Regaud.
La labellisation du PHUC (pôle hospitalo-universitaire en cancérologie) est « quelque chose de totalement inattendu pour Toulouse », selon les propos tenus par Michel Attal, directeur général du centre de lutte contre le cancer Claudius Regaud, lors d'une conférence de presse mercredi 28 mars 2012. Baptisé Captor, le projet toulousain a été « retenu ex-aequo » par l'État au titre du programme d'investissements d'avenir le 20 mars 2012, avec son homologue Pacri, projet d'alliance parisienne des instituts de recherche en cancérologie, porté par le PRES (pôle de recherche et d'enseignement supérieur) Sorbonne Paris Cité (AEF n°218740). Captor « a pour but de développer sur le site de Toulouse-Oncopole toutes les composantes de la pharmacologie anti-tumorale, et notamment de découvrir de nouveaux médicaments grâce à une recherche finalisée de haut niveau, les évaluer par la recherche clinique, et en étudier les pratiques grâce à la pharmacologie sociale ».
Deux PHUC (pôles hospitalo-universitaires en cancérologie) sont « retenus ex-aequo » par l'État au titre du programme d'investissements d'avenir et « bénéficieront donc d'un soutien de dix millions d'euros chacun », annonce René Ricol, commissaire général à l'investissement, mardi 20 mars 2012. Il s'agit du projet Pacri, alliance parisienne des instituts de recherche en cancérologie, porté par le PRES (pôle de recherche et d'enseignement supérieur) Sorbonne Paris Cité, et du projet Captor de pharmacologie contre le cancer à Toulouse et sa région, porté par le PRES Université de Toulouse. Les deux projets lauréats ont été sélectionnés « sur la base des évaluations et des recommandations d'un jury international, présidé par le professeur Christof von Kalle, du Centre national allemand des maladies tumorales à Heidelberg » (Allemagne), précise le Commissariat général à l'investissement.
Le conseil régional Midi-Pyrénées adopte « plan cancer régional » de 32 millions d'euros pour la période 2011-2014, lors de l'assemblée plénière, jeudi 19 mai 2011. Pour structurer et rendre visible cette thématique, la région souhaite renforcer la recherche publique et les partenariats, compléter et structurer l'offre de transfert de technologies et favoriser le développement d'entreprises régionales autour de la problématique du cancer. Ce plan vise notamment à « augmenter l'attractivité du territoire pour les chercheurs et les entreprises de biotechnologies », en lien avec la lutte contre le cancer. Par ailleurs, l'assemblée plénière adopte, lors de cette même séance, un « plan de soutien à la filière aéronautique » (AEF n°240034). Doté de 130 millions d'euros sur une période s'étalant de 2011 à 2014, ce plan vise à soutenir le développement des technologies d'avenir en favorisant les partenariats publics-privés et la transfert de technologies.
L'institut Claudius-Regaud lance, jeudi 10 juin 2010, à Toulouse, « l'école des savoirs et des métiers en oncologie », baptisée OncoRésonances. Elle se donne trois missions dont celle d' « analyser l'évolution des référentiels métiers et les besoins exprimés par les différentes branches professionnelles attentives à la qualification de leurs salariés ». La deuxième mission porte sur la « production de modules pédagogiques dans le cadre de la formation continue, accessibles à tous les professionnels concernés par l'acquisition ou la réactualisation de la connaissance dans le domaine de la prévention, du diagnostic, du traitement, de l'accompagnement et de la réinsertion dans la vie sociale et professionnelle des malades ». Enfin, OncoRésonances souhaite « contribuer à la diffusion des savoirs et faciliter la fertilisation croisée, notamment entre les sciences de l'ingénieur et les métiers traditionnels sociaux-sanitaires de manière à créer des échanges visant à promouvoir des savoir-faire et des savoir-être nouveaux ».
Voici une sélection des brèves fonction publique de la semaine du 20 mars 2023 :