En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
La DPSD (direction de la protection et de la sécurité de la défense) constate « une vulnérabilité croissante des PME et PMI », catégorie d'entreprise touchée par environ la moitié des atteintes constatées par ce service de renseignement et de sécurité du ministère de la Défense, apprend AEF Sécurité globale auprès de ce dernier. C'est l'un des points saillants de la « cartographie 2012 des menaces » répertoriées par cette direction. « Nous faisons un travail de sensibilisation : la sécurité de l'entreprise doit être intégrée dans la stratégie », indique Gilles Mercier, directeur adjoint aux affaires générales. Il rappelle que « les préfets peuvent s'appuyer sur la DPSD dans le cadre de leur politique d'intelligence économique, pour ce qui concerne l'industrie de défense ».
Les entreprises AICS Protection, Amarante International, Anticip, Crisis Consulting, Erys Group, ESEI, Gallice Groupe et Geos fondent le Cefsi (Club des entreprises françaises de sûreté à l'international), indiquent-elles dans un communiqué, daté du lundi 22 octobre 2012. Ces ESSD (entreprises de services de sécurité et de défense) (AEF Sécurité globale n°221040) entendent « défendre les intérêts des entreprises françaises », dans « un secteur largement dominé par les Anglo-Saxons ». Le Cefsi vise à « promouvoir l'approche française et soutenir la croissance d'une offre respectueuse des intérêts nationaux en termes de compétitivité et d'influence ». Il a pour objectif d' « organiser une profession en croissance constante : définition des concepts, normalisation et définition des bonnes pratiques dans les métiers concernés ». Le club « s'engage, d'ores et déjà, à participer au débat institutionnel et public dans le but de parvenir à un encadrement et une certification des ESSD françaises, garants d'une éthique et d'une déontologie que nous revendiquons », précisent les entreprises.
« Thales se positionne sur les solutions complexes à forte valeur ajoutée », déclare Luc Vigneron, le P-DG de Thales. Il s'exprimait dans le cadre d'une rencontre avec la presse consacrée au marché de la sécurité, organisée vendredi 5 octobre 2012 au siège de l'entreprise, à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine). « Nous sommes un intégrateur, quitte à aller prendre des briques technologiques à gauche et à droite, poursuit-il. Nous avons le sentiment que la valeur ajoutée va se porter sur l'intelligence au coeur du système, sur l'aide aux opérateurs et sur l'analyse. C'est là que nous portons l'essentiel de notre effort ».
« Auparavant, les industries de défense étaient nationales. Ce n'est plus le cas aujourd'hui, la confection des armements est confiée au privé. Dans ce contexte, nous devons nous assurer du maintien de l'autonomie de la France en matière d'acquisition et d'emploi des équipements et armements, ainsi que du maintien des capacités opérationnelles des forces. » Dans une présentation à une cinquantaine de membres de l'Asis France, mardi 29 novembre 2011, le lieutenant-colonel Benoît Cloitre, chef du bureau de sécurité économique de la DPSD (direction de la protection et de la sécurité de la défense) du ministère de la Défense, détaille les missions de cette structure qui « fait partie de la communauté du renseignement » du pays. Elle est notamment chargée d'assurer la sécurité économique des entreprises partenaires du ministère de la Défense. « Nous avons des missions de contre-ingérence dans la lutte 'Tessco' - terrorisme, espionnage, subversion, sabotage, criminalité organisée - et de conseil et de contrôle en matière de protection et de sécurité. »