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« Tous les établissements membres confient leur propriété intellectuelle à la Satt (société d'accélération du transfert de technologie), dont l'objectif central est la gestion de cette PI de manière active », déclare à AEF Pierre-Charles Romond, coordinateur de la Satt Grand Centre (1). Pour rappel, le gouvernement a annoncé le 5 décembre 2012 l'attribution d'une dotation de 60 millions d'euros pour la Satt Grand Centre (AEF n°200633). Avec la Satt Grand Est, il s'agit des dixième et onzième Satt labellisées. « Nous bénéficions des retours d'expériences des autres Satt », apprécie Pierre-Charles Romond. Située à Clermont-Ferrand, la Satt sera dirigée par Alexandre Navarre, qui a notamment travaillé pendant dix ans comme directeur de bureaux de transfert technologiques au Canada (universités McGill et Western Ontario).
Une dotation globale de 120 millions d'euros est attribuée à deux nouvelles Satt (sociétés d'accélération du transfert de technologie) : la Satt Grand-Centre et la Satt Grand-Est, qui reçoivent chacune une aide de 60 millions d'euros. C'est ce qu'annonce le gouvernement (1) mercredi 5 décembre 2012. « Avec cette accélération de la mise en oeuvre de cette action du PIA (programme d'investissements d'avenir) qui porte à onze le nombre de Satt en France, l'essentiel du territoire est maintenant doté de structures mutualisées de valorisation visibles et cohérentes », commente l'État, rappelant qu'elles s'inscrivent dans une politique visant à « renforcer la professionnalisation du transfert de technologies, offrir des prestations de haut niveau et des moyens de maturation à proximité des équipes de recherche ».
« Nous avons confié à Jean-Luc Beylat et Pierre Tambourin une mission pour optimiser notre système de transfert et d'innovation, qui ressemble aujourd'hui à un mille-feuilles peu cohérent (AEF n°202938). À l'issue de cette mission, fin février 2013, nous engagerons la réforme de ce système. C'est dans ce cadre qu'évolueront notamment les Satt [sociétés d'accélération du transfert de technologie]. » C'est ce qu'annonce Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, lors d'une « visite inaugurale » à l'incubateur parisien Agoranov, vendredi 23 novembre 2012. Elle trace une « orientation qui est claire » pour l'évolution des Satt, avec « une mission recentrée sur la maturation » et « des objectifs pour l'impact économique, c'est-à-dire la création d'emplois, avec la création d'entreprises issues de la recherche publique ». Leur évolution doit aussi déboucher sur « une gouvernance ouverte aux régions, en cohérence avec l'acte III de la décentralisation ». La ministre évoque aussi « une implémentation plus aisée, par exemple avec la constitution de fonds de maturation autonomes, accueillant les quasi-fonds propres des Satt actuelles ».
Trois PRES, Clermont Université, Centre Val-de-Loire et Limousin Poitou-Charentes, déposent ensemble un projet de Satt interrégionale « Grand Centre », en partenariat avec le CNRS et le Cemagref. « Nous avons réussi à faire des concessions, afin de concilier ce périmètre géographique avec les deux thématiques de recherche prioritaires (« Matériaux et systèmes intelligents et communiquants », « Santé et biotechnologies ») », précise Pascal Ray, directeur de l'IFMA, qui s'exprime pour le PRES Clermont Université, le 26 janvier 2011. Interrogé sur le choix de cette alliance, Philippe Dulbecco, président du PRES Clermont Université, souligne qu'il ne résulte pas « d'un choix par défaut ». « Il s'agissait même du choix initial, avant d'étudier des hypothèses avec Lyon et Saint-Étienne ou Dijon et Besançon », insiste-t-il.
28 associations bénéficieront de financements du gouvernement pour mener à bien des actions en faveur de l’égalité économique entre les femmes et les hommes. Elles ont remporté l’appel à projets lancé en mars 2022, doté d’une enveloppe totale d’un million d’euros. Les projets financés visent en particulier à "permettre à un plus grand nombre de femmes d’accéder à une autonomie économique", à "permettre aux femmes, notamment celles les plus éloignées de l’emploi, de s’insérer professionnellement" et à "promouvoir la mixité dans des secteurs identifiés comme non mixtes".