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D'ici au 21 décembre 2012, les conseils d'administration des cinq établissements engagés dans la NUB (nouvelle université de Bordeaux) doivent se prononcer sur l'avancée de la future université du site. Les comités techniques de ces établissements, où siègent les organisations syndicales représentant les personnels, ont déjà fait connaître leur avis (consultatif) entre le 4 et le 10 décembre. D'après les informations recueillies par AEF, le projet de cahier des charges pour l'organisation institutionnelle de la NUB n'a recueilli aucune voix favorable dans ces instances. Au mieux, les personnels ont refusé de se prononcer (9 abstentions à l'université Bordeaux-I), au pire ils ont rejeté en bloc le projet (8 votes contre à l'Institut polytechnique de Bordeaux). Dans les trois autres établissements, les votes au sein des CT se partagent entre abstentions et oppositions (1). L'esquisse de statuts, sur laquelle se prononcent CT et CA, est « un mix » de ceux adoptés par les universités de Strasbourg et Marseille, résume le n°7 d'« Horizons », le magazine interne dédié à ce chantier.
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La NUB (nouvelle université de Bordeaux) ne se constituera pas sous forme de grand établissement ; l'option serait écartée, selon les informations recueillies par AEF, la nouvelle équipe en place au MESR ayant fait savoir qu'elle ne voulait pas de ce statut. Dix-huit mois après le lancement du chantier, l'organisation et les règles de gouvernance de la future université unique qui doit réunir d'ici à 2014 trois des quatre universités du site (1), l'IEP et l'IPB (institut polytechnique), ne font pas l'objet d'un consensus. L'abandon du statut de grand établissement oblige les acteurs bordelais à imaginer un modèle d'université dérogatoire, garantissant un fort niveau de subsidiarité aux échelons inférieurs, afin de rester fidèles à leur schéma de « nouveau modèle d'université », défini en 2008, et de garder l'IEP et l'IPB dans le périmètre de la fusion.
Le conseil d'administration de l'IPB (Institut polytechnique de Bordeaux) a rejeté le 9 décembre 2011 la note d'étape sur la construction de la NUB (nouvelle université de Bordeaux), futur établissement qui doit regrouper à l'horizon 2014 trois des quatre universités bordelaises (1), l'IPB (2) et Sciences Po Bordeaux. Ce document était soumis au vote des CA de chacun des cinq établissements engagés dans ce processus et au vote de leurs comités techniques, au sein desquels sont représentés les personnels. À ce jour, tous les comités techniques ont rejeté ce texte à l'unanimité, à l'exception de celui de l'IEP, qui s'est abstenu. Tous les CA se sont également prononcés mais pas de la même façon, certains présidents et directeurs soumettant la note d'étape dans son intégralité, d'autres préférant proposer au vote un simple texte de quitus pour la poursuite du chantier de la NUB, après l'avis négatif exprimé en comité technique.
Le chantier de construction de la NUB (nouvelle université de Bordeaux), nom provisoire de la future université unique bordelaise (1), est enclenché. Les conseils d'administration des cinq établissements engagés dans cette fusion (trois des quatre universités - Bordeaux-I, II et IV - l'IPB et Sciences po Bordeaux) ont eu connaissance mi-avril 2011 de l'organigramme des différentes instances (directoire, comité de pilotage, comités thématiques, groupes projet et assemblée académique) mises en place pour aboutir au 1er janvier 2014 à ce grand établissement. Le calendrier envoyé en décembre dernier au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche prévoit pour 2011 un audit interne, réalisé par chacun des cinq partenaires, de sa propre organisation, notamment des fonctions support, puis en 2012 la définition et la validation de scénarios de convergence et enfin en 2013 la mise en oeuvre des plans de convergence et la finalisation des statuts de l'établissement unique.
« Pour l'instant, les marges de manoeuvres financières dégagées par le passage aux RCE se chiffrent plutôt, pour nous, en négatif, à -500 000 euros », répond à AEF Claude Dupuy, le nouveau vice-président chargé de l'administration et des finances de l'université Montesquieu Bordeaux-IV. L'établissement, autonome depuis le 1er janvier 2011, affiche, dit-il, un GVT positif qui représente une hausse mécanique de la masse salariale de 0,75 % par an. Claude Dupuy affirme que le ministère de l'Enseignement supérieur, qui avait évalué ce GVT à 0,03 %, a revu son estimation à la demande de Bordeaux-IV et a accepté d'inclure un complément de dotation dans la DGF cette année pour absorber en partie cette hausse. « D'où l'annonce d'une augmentation de 5,3 % de notre budget de fonctionnement pour 2011, mais en réalité, si on retire ce complément de dotation pour la prise en compte du GVT, notre budget n'augmente que de 1,5 % » », ajoute le VP.
Les conseils d'administration de cinq des sept membres fondateurs du PRES de Bordeaux, soit ceux des universités Bordeaux-I, Bordeaux-II et Bordeaux-IV ainsi que ceux de Sciences Po Bordeaux et de l'IPB (Institut polytechnique de Bordeaux), se sont prononcés favorablement (1) pour signer un contrat unique avec le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, préfigurant la constitution d'un établissement unique Université de Bordeaux d'ici la fin du prochain contrat quinquennal, soit au plus tard d'ici à 2015-2016. L'organisation et la gouvernance de cette nouvelle entité seront définies au cours du prochain contrat mais un protocole d'accord prévoit déjà un certain nombre de principes visant à respecter les spécificités des différents domaines de formation et de recherche. D'après la copie de ce document mise en ligne par le président de Bordeaux-I Alain Boudou, le nouvel établissement intégrerait la représentation des organismes de recherche afin de définir une stratégie scientifique partagée.
« Des scénarios proposés par l'IGAENR, l'Université de Bordeaux ne retient ni le PRES renforcé, ni la fusion. Nous souhaitons garder la spécificité de Sciences po et de l'IPB [Institut polytechnique de Bordeaux] et ne pas refaire des 'écoles article 33' et c'est le grand établissement qui répond le mieux à cet objectif mais à condition de l'aménager », précise Manuel Tunon de Lara à AEF à deux mois de l'échéance de l'appel à projets « initiative d'excellence ». Mais si tous les acteurs s'accordent à penser que le PRES bordelais doit évoluer, certains attributs du grand établissement, comme la possibilité de sélectionner les étudiants ou de fixer les droits d'inscription, suscitent encore des craintes localement, a reconnu le président de l'université Victor-Segalen Bordeaux-II, lors d'un entretien avec AEF le 23 septembre 2010.