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Le Crédit coopératif est la première banque française à rejoindre la GABV (Global Alliance for banking on values), réseau international de 21 banques « durables » présentes dans 25 pays et regroupant 60 milliards de dollars d'actifs (1), qui « placent l'humain, l'environnement et la transparence au cœur de leur activité », annonce-t-il mercredi 19 décembre 2012. « La GABV promeut une vision du banquier qui s'inscrit dans celle du crédit coopératif, celle de l'économie sociale et solidaire, utile à la société », se félicite Jean-Louis Bancel, président du Crédit coopératif. Créé en 2009, la GABV regroupe « des banques avec des business models différents, mais des principes communs », auxquels répondait le Crédit coopératif. Ces « principes de la banque durable » sont : « l'approche économique, humaine et environnementale au cœur du modèle d'entreprise ; l'ancrage dans les communautés, servant l'économie réelle et la création d'emploi ; des relations à long terme avec les clients et une compréhension directe de leurs activités économiques et des risques impliqués ; un modèle à long terme, auto-suffisant ; et une gouvernance transparente et participative ». L'objectif de la GABV est de « toucher un milliard de personnes par la banque durable d'ici 2020 ».
L'assureur italien Generali est classé premier pour sa communication en termes de RSE, dans une étude intitulée « RSE et communication responsable : pratiques des banques et assurances européennes », publiée par Novethic mercredi 12 septembre 2012. Il est suivi par le Crédit agricole, BNP Paribas, Société Générale, la banque mutualiste hollandaise Rabobank, l'assureur Aviva et la Deutsche Bank. Le Crédit mutuel, en queue de classement, fait pour sa part partie de ceux considérés comme ayant une « communication lacunaire ». Le centre de recherche de la Caisse des dépôts a réalisé entre avril et août 2012 une analyse de la communication de 31 banques et assurances européennes (1) sur quatre thèmes de la RSE : « l'environnement, le social, la gouvernance, et les produits et services qu'elles offrent ». Pour cela, Novethic a consulté les informations publiques issues de « rapports annuels, rapports de développement durable ou de RSE » et de « sites Internet des maisons mères et de leurs filiales ».
L'ONG les Amis de la Terre dénonce le 3 mai 2012 l'organisation par le Crédit Coopératif d'un débat autour du projet de terminal méthanier à Dunkerque : une « attitude incompréhensible de la part d'une banque reconnue pour ses engagements sociaux et environnementaux » selon l'association, qui rappelle que la banque mutualiste avait assuré en 2011 aux ONG les Amis de la Terre et Attac que « 97,5 % de son portefeuille énergétique était consacré aux énergies renouvelables » (AEF n°237399), et demande à l'établissement « de se retirer de toute promotion et/ou soutien de ce projet énergétique nocif ». « Cette thématique a été choisie par les sociétaires de la région, acteurs engagés de l'économie sociale et solidaire, ce qui ne constitue pas pour autant un soutien au projet de port méthanier lui-même dont la banque n'est pas partie prenante », justifie le Crédit coopératif joint par AEF Développement durable le 7 mai.
« Dans deux classements [concernant le degré de transparence des banques], la palme est attribuée au Crédit Coopératif et à La Nef, tandis que le bonnet d'âne revient aux groupes BPCE et Crédit Mutuel-CIC, qui n'ont jamais envoyé de réponse au questionnaire. » C'est le constat que dresse l'association Les Amis de la Terre France, dans une enquête menée en partenariat avec Attac sur les banques françaises, rendue publique mercredi 2 novembre 2011.