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Delphine Batho, ministre de l'Énergie, porte à 1 000 mégawatts l'objectif annuel de la France en nouvelles capacités photovoltaïques à compter de 2013, lors d'un déplacement en Mayenne, lundi 7 janvier 2013. L'objectif était auparavant de 500 mégawatts par an. « Les mesures proposées s'inscrivent dans la perspective du 'patriotisme écologique' promu par Delphine Batho pour que le développement des énergies renouvelables soit un facteur de compétitivité et de créations d'emplois. Dans un contexte de concurrence exacerbée, le gouvernement est aux cotés de la filière photovoltaïque française pour soutenir les entreprises et le développement des innovations technologiques », indique le ministère. Il chiffre à « deux milliards d'euros » les investissements qui découleront de l'annonce, laquelle permettra en outre « la création ou le maintien d'environ 10 000 emplois ». « Leur coût annuel pour la collectivité est estimé entre 90 et 170 millions d'euros, soit environ un à deux euros par an en moyenne par ménage. »
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Les charges de la CSPE (contribution au service public de l'électricité) pour 2013 devraient être de 5,1 milliards en 2013, dont 3 milliards pour les énergies renouvelables, chiffre la CRE (Commission de régulation de l'énergie) dans sa lettre d'information, lundi 26 novembre 2012. La part liée aux énergies renouvelables passe à 59 % des charges totales. Les charges liées à la filière photovoltaïque représentent 2,107 milliards d'euros, soit « 70 % des charges liées aux énergies renouvelables et 41 % des charges au titre de l'année 2013, en raison d'un prix d'achat élevé (459 euros par mégawattheure en moyenne) ». L'éolien représente 11 % des charges prévisionnelles totales (567 millions d'euros), et les autres énergies renouvelables 7 % (341 millions d'euros).
« L'électricité d'origine éolienne et photovoltaïque contribuera à la transition énergétique de notre pays, et doit être encouragée comme elle l'est dans les autres pays européens (cf. partie 3). Il convient cependant de bien prendre en compte, dans toute politique de soutien, les contraintes, voire les handicaps, propres à l'éolien et au photovoltaïque », estiment le CGEDD et le CGEIET, dans un rapport commun daté de septembre, rendu public vendredi 14 septembre 2012, premier jour de la conférence environnementale. Le rapport avait été commandé mi-juillet par Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, et Delphine Batho, ministre de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie. Ils leur demandaient de « proposer des stratégies destinées à favoriser le fait que nous ne soyons plus dans la situation où nous n'avons plus aucune entreprise française dans les dix premiers mondiaux ».
Le ministère de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie annonce vendredi 27 juillet 2012 la sélection de 214 projets photovoltaïques et thermodynamiques pour une puissance totale de 541 mégawatts, à l'issue de deux appels d'offres lancés par le gouvernement au cours de l'été 2011. Cette procédure avait été mise en place dans le cadre du nouveau dispositif décidé par le gouvernement en mars 2011 (AEF n°246533) à la suite de l'observation d'une « bulle spéculative » dans ce secteur. Selon le Medde, « ces appels d'offres vont générer un investissement cumulé de près d'un milliard d'euros dans les deux ans à venir ». Par ailleurs « l'électricité produite par les centrales sélectionnées permettra de couvrir l'équivalent des besoins annuels de 150 000 foyers ».