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« En 2010, le taux de chômage des jeunes sortis de l'enseignement professionnel secondaire trois ans plus tôt varie de 3 % à 45 % selon la spécialité de formation », indique le Céreq dans une étude datée de décembre 2012 et intitulée « S'insérer à la sortie de l'enseignement secondaire : de fortes inégalités entre filières ». « 24 % des titulaires d'un CAP ou d'un BEP sont au chômage. Ce taux se réduit à 13 % pour les bacheliers n'ayant pas poursuivi d'études supérieures », poursuit le Céreq. Néanmoins, « l'avantage relatif du baccalauréat est variable selon la spécialité préparée ». Pour le Céreq, « la question de la pérennité de certaines filières professionnelles dans l'enseignement secondaire mérite d'être tranchée ».
« En moyenne, sur les mois de février 2009 et février 2010, sept mois après leur sortie d'une année terminale de formation en lycée, la moitié des jeunes déclarent occuper un emploi », indique une note de la Depp, datée de novembre 2012. La Depp observe « une dégradation de l'insertion professionnelle des sortants de lycée » et souligne que « la crise de 2008 a impacté fortement » cette insertion. Le taux d'emploi des jeunes ayant quitté le système éducatif après une formation technologique ou professionnelle en lycée « chute de 11 points entre 2007-2008 et 2009-2010, passant de 59 % à 48 % ». « Cette crise a touché tous les niveaux de diplômes avec la même amplitude. Seuls les titulaires d'un baccalauréat général ou technologique ont vu leur situation un peu moins dégradée. »