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Vincent Demas est nommé directeur régional de l'Afpa en Rhône-Alpes à compter du 1er janvier 2013, en remplacement d'Alain Mahé, nommé à la direction régionale Languedoc-Roussillon de l'association (AEF n°201689). Vincent Demas a rejoint la région Rhône-Alpes en 2000, d'abord en tant que responsable de formation à l'Afpa Drôme-Ardèche, puis en 2004, comme directeur de centre à Saint-Priest « où il a développé l'offre bâtiment - travaux publics et hôtellerie-restauration sur le Rhône », précise un communiqué de l'Afpa. En 2008, il devient directeur territorial Rhône-Sud (Saint-Priest et Vénissieux) et suit en parallèle un cycle ICG de gestion et management stratégique à Lyon. En 2010, Vincent Demas intègre la direction inter-régionale Sud-Est avant d'être nommé directeur de l'alternance en avril 2012.
« Les représentants des quatre collèges composant le conseil d'orientation [de l'Afpa] souhaitent renouveler leur soutien aux grandes orientations du plan de refondation et de redressement » de l'association présenté mi-novembre (AEF n°202176), indiquent-ils dans un communiqué daté du 19 décembre 2012. Le plan doit se traduire par un développement des activités de l'Afpa pour accueillir 25 000 stagiaires, demandeurs d'emploi et salariés, supplémentaires par an, pendant les cinq prochaines années. Ce développement devrait s'accompagner « d'investissements conséquents sur les plateaux pédagogiques, d'une externalisation de l'hébergement, du recrutement de 500 à 700 formateurs et d'économies significatives sur le fonctionnement par le non remplacement de 50 % des départs en retraite ».
« L'Afpa Rhône-Alpes mise sur l'alternance et l'innovation pédagogique pour relancer l'activité », résume Alain Mahé, directeur régional. « Certes, notre activité a chuté de 27 % en un an, mais nos chantiers engagés devraient porter leurs fruits à moyen terme et faire de Rhône-Alpes une région en avance sur le plan pédagogique », explique-t-il dans un entretien accordé à l'AEF. Alain Mahé, qui quitte la région pour le Languedoc Roussillon et coordonner les régions du Sud-Ouest de l'association, a déjà engagé les chantiers qu'ils jugent nécessaires, notamment sur le développement de la formation en alternance, pour « relancer l'activité et permettre le retour à l'équilibre » budgétaire de l'organisme, tel que prévu par le plan de refondation que vient de d'adopter le CCE. Un partenariat entre la branche de la métallurgie et la direction de l'Afpa doit ainsi permettre d'accueillir deux sections d'apprentis à la rentrée 2013. Le directeur régional compte également sur les contrats de professionnalisation, avec un objectif de 1 500 formations en trois ans. Sur le plan pédagogique, l'Afpa Rhône-Alpes prépare de nouveaux cursus en alternance, en partenariat avec l'université Lyon I, allant du niveau V (CAP) au niveau I (bac+5).
Le plan de refondation de l'Afpa est « une réponse structurelle aux 10 ans de crise » que l'association vient de traverser, indique son président, Yves Barou, à l'occasion d'une rencontre organisée par l'Ajis (Association des journalistes de l'information sociale) jeudi 15 novembre 2012, au lendemain de la présentation de ce plan au CCE (comité central d'entreprise) de l'association. « Aujourd'hui, nous avons une feuille de route, ainsi qu'une équipe de direction renouvelée et opérationnelle », commente par ailleurs Yves Barou pour AEF, avant de préciser que « le nouveau directeur général de l'Afpa sera nommé d'ici une dizaine de jours ». Le plan de refondation, qui est présenté au conseil d'administration et au conseil d'orientation de l'association les 15 et 19 novembre, décline les grandes orientations qui avaient été annoncées en septembre dernier en « 10 grands chantiers » (AEF n°206400), et selon trois principaux axes d'action : le développement de l'activité, les investissements et la réduction des coûts.
« Formations financées à 50 % », « formations non couvertes par l'appel d'offres », « formations à mettre en oeuvre dans des centres où elles n'existent pas », « risque de fermeture de centres » et « insécurité professionnelle des salariés de l'Afpa » : telles sont les conséquences « au goût amer » que tire l'intersyndicale FO-CGT-CFDT de l'Afpa Rhône-Alpes, suite à l'appel d'offres régional « Parcours de qualification et de certification professionnelles », lancé en mai 2011 et qui s'est conclu en mars 2012. « La logique mise en oeuvre conduit à des choix absurdes, privant de marchés des centres Afpa disposant de plateaux techniques performants et les attribuant à des organismes qui doivent ensuite les sous-traiter », ajoute Lise Bouveret, secrétaire général du comité régional CGT Rhône-Alpes.