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« Il n'y a pas d'avenir possible sans investissements. Nous avons besoin d'une vision à long terme (…), d'un cadre clair et stable pour soutenir l'investissement et l'innovation (…) [mais] nous ne pouvons pas investir sur tous les fronts et sur tous les sujets », déclare le président de la République François Hollande, jeudi 10 janvier 2013 à Latresne en Gironde, à l'issue de sa visite de l'Aerocampus – un centre de formation lauréat du PIA (programme d'investissements d'avenir) (AEF n°242688). Le chef de l'État cible cinq domaines prioritaires : le logement, la rénovation thermique des bâtiments, le numérique, les transports et l'aéronautique, ajoutant « qu'au-dessus de tout il y a l'enseignement supérieur et la recherche ». Livrant peu de chiffres, le président annonce toutefois que 150 millions d'euros seront redéployés, dans le cadre des investissements d'avenir, pour l'amorçage d'un programme de soutien à la R&D visant des « innovations de rupture », et deux milliards d'euros vers le soutien à l'innovation, le numérique, la transition énergétique, la santé et la formation. Le président promet aussi de mobiliser 20 milliards d'euros de la Caisse des dépôts et consignations sur cinq ans en soutien aux investissements des collectivités et des hôpitaux.
« Le Premier ministre prépare une stratégie d'investissements, publics comme privés, pour dessiner la France de la prochaine décennie », déclare le président de la République François Hollande lors de ses voeux au gouvernement, jeudi 3 janvier 2013. « Ce programme concernera les domaines essentiels que sont l'industrie, l'énergie, le logement, la santé, l'enseignement supérieur, la recherche et les nouvelles technologies », ajoute-t-il. Le président avait déjà évoqué cette « stratégie » lors la présentation de ses voeux aux Français, le 31 décembre 2012, en expliquant que « pour préparer l'avenir, notre pays a besoin d'investir dans tous les domaines ». Devant le gouvernement, François Hollande précise : « Nous pouvons y parvenir, car notre pays dispose d'un atout majeur, à savoir une épargne abondante. Elle doit être orientée et affectée à ce que sera la croissance de demain. Ce sera le sens de l'action de la BPI (Banque publique d'investissement) et de la Caisse des dépôts mais aussi de tous les fonds que nous pourrons lever dans cette perspective. »
Les filières d'excellence « seront appuyées par la Banque publique d'investissement dont je vous annonce aujourd'hui le nom : BPI France. » C'est ce que déclare le président de la République François Hollande, lundi 17 décembre 2012, lors d'une visite à l'entreprise Radiall à Château-Renault (Indre-et-Loire). « Ce nouvel établissement ne devra pas simplement aider les entreprises dans leurs projets en même temps que le secteur bancaire », mais aussi « contribuer à appliquer la stratégie industrielle nationale », poursuit le chef de l'État, qui identifie « trois domaines où (…), à condition de mobiliser tous les moyens », les industriels français peuvent « être les premiers de la classe » : « la transition énergétique », « la santé et l'économie du vivant » et « la technologie générique », cette dernière englobant le numérique, l'électronique, les télécommunications et la connectique. « BPI France (…) pourra ainsi financer, garantir, investir en fonds propres pour l'innovation, pour l'exportation, pour l'embauche, avec une capacité d'intervention de plus de 40 milliards d'euros », rappelle François Hollande. (AEF n°200063 et n°200972)
Les sénateurs adoptent, en première lecture, le projet de loi créant la BPI (Banque publique d'investissement) et la proposition de loi organique relative à la nomination des dirigeants de BPI-Groupe, mardi 11 décembre 2012 en séance publique. Le texte adopté par le Sénat apporte plusieurs modifications destinées notamment à renforcer le poids des régions par rapport à la version déjà votée par l'Assemblée nationale (AEF n°200972). L'ensemble de la majorité de gauche a voté pour, l'opposition UMP et centriste votant contre. Une commission paritaire mixte examinera le projet de loi le 13 décembre avant que ses conclusions ne soient présentées au Sénat et à l'Assemblée nationale les 18 et 19 décembre.
« La BPI (Banque publique d'investissement) n'est pas un 'machin' parisien, lointain et lourdement étatique, mais une structure qui associe en un partenariat étroit l'État et les régions, au service du développement de notre tissu productif. Ainsi, 90 % des décisions financières de la BPI seront prises en régions » (AEF n°205766). C'est ce que déclare Pierre Moscovici, ministre de l'Économie et des Finances lors de la conférence de presse de lancement de la BPI, mercredi 17 octobre 20112 (1). « La BPI sera un outil de croissance offensif au service des PME, des PME industrielles et des ETI (entreprises de taille intermédiaire) : c'est l'investisseur de long terme dont nos entreprises de croissance ont besoin », poursuit Pierre Moscovici. En outre, la BPI « pourra intervenir en soutien de l'innovation à hauteur de 600 millions d'euros par an (avances remboursables, subventions) », précise le projet de loi présenté le même jour en conseil des ministres.