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L'université de Lorraine devrait « définir une stratégie d'établissement et la décliner en priorités dans les missions de l'université, en annonçant des échéances et des procédures claires » : telle est l'une des principales « recommandations stratégiques » avancées dans le rapport d'évaluation de l'Aeres daté de novembre 2012. Il est aussi conseillé à la nouvelle université unique, issue de la fusion en janvier 2012 des universités Nancy-I, Nancy-II, INPL et UPVM, d' « engager un processus permettant de préciser les périmètres des entités (pôles, collégiums, directions, services), en vue d'optimiser son fonctionnement ».
Le « scénario » d'harmonisation du temps de travail des personnels Biatss de l'université de Lorraine, présenté par la présidence au conseil d'administration du mardi 20 novembre 2012, a été approuvé avec 17 voix « pour », 7 voix « contre » et 4 abstentions (sur 28 votants), indiquent les services de l'université à AEF. Une intersyndicale de personnels (Unsa, CGT, FSU, FO) contestait ce projet, via une pétition appelant à « la sauvegarde des 35 heures » (AEF n°201915). « Or, avec ce scénario », indique le président de l'UL Pierre Mutzenhardt, « nous n'avons pas augmenté le temps de travail effectif [d'une partie des personnels, venant de l'ex-université Nancy-II et de l'ex-UPVM]. Nous avons inclus les 20 minutes de pause quotidienne réglementaire (1) dans le temps de travail, autrement dit dans le temps de présence à l'université. Ces 20 minutes s'ajoutent aux 7 heures de travail réel, ce qui aboutit à une journée de 7h20 ». Sur cette base, trois options de temps de travail sont proposés aux agents à la rentrée 2013, précise à AEF Pierre Mutzenhardt.
Une pétition « pour la défense des 35 heures à l'université de Lorraine », lancée le 11 novembre 2012 par quatre organisations syndicales sur cinq du comité technique (soit A&I-Unsa et SNPTES-Unsa, Ferc'Sup-CGT, Snasub-FSU, SNPREES-FO, hormis le Sgen-CFDT) a réuni environ 1 390 signatures (sur 3 000 personnels Biatss), lundi 19 novembre 2012, à la veille de la présentation en conseil d'administration d'une délibération concernant l'harmonisation du temps de travail de l'université unifiée, pour la rentrée 2013. « Concernant l'ARTT (aménagement et réduction du temps de travail) des personnels Biatss, ce n'est pas la solution la mieux-disante, basée sur les pratiques des ex-universités Nancy-II et UPV-M et proposée majoritairement par les élus du comité technique [à 9 voix pour, sur 10], qui sera soumise au vote, mais celle de l'équipe présidentielle [9 contre, sur 10]. Si ce scénario venait à être approuvé par les administrateurs, cela se traduirait par la fin des 35 heures au sein de l'UL », signale cette intersyndicale, dans un appel à manifester, ce mardi, à 9h30 à Nancy-Brabois, où se tient le conseil d'administration.
Une « déclaration d'intention sur l'avenir de la coopération institutionnelle dans les domaines de l'enseignement supérieur et de la recherche en Grande Région » a été signée le 18 octobre 2012 à Metz, indique à AEF Jean-Yves Le Déaut, premier vice-président (PS) de la région Lorraine en charge de l'innovation, de la recherche et de l'enseignement supérieur, l'un de ses signataires. Cette signature a eu lieu à l'occasion de la 3e « conférence ministérielle de l'enseignement supérieur et de la recherche de la Grande Région » qui regroupe la région Lorraine, la Sarre, le Grand-Duché de Luxembourg, la Rhénanie-Palatinat, la Wallonie et la communauté française de Belgique, ainsi que la communauté germanophone de Belgique (1). Il s'agit pour les partenaires d' « accompagner de manière constructive les démarches et initiatives permettant de faire de la Grande Région une RMPT (région métropolitaine polycentrique transfrontalière) au rayonnement européen et international, en lien étroit avec les établissements d'enseignement supérieur de la Grande Région, dont notamment l'UniGR [projet européen d'Université de la Grande Région, (AEF n°256231)] », est-il stipulé dans cette déclaration.
Pour les personnels de l'université de Lorraine unifiée au 1er janvier dernier, « l'objectif est de stabiliser les règles de fonctionnement pour le 1er janvier 2013 », indique Pierre Mutzenhardt, premier président de l'université de Lorraine, élu le 25 mai (AEF n°214203), lors d'un point-presse à Metz, mercredi 4 juillet 2012. « Nous partons de régimes indemnitaires et de modes de gestion du temps de travail qui sont différents. Il faut du temps pour en discuter : le processus a été lancé, au sein du comité technique, avec les syndicats de personnels », annonce-t-il. Au-delà de ces aspects, le chantier engagé comporte également l'application du référentiel d'équivalences horaires pour les enseignants-chercheurs et la stabilisation des contractuels.
« Des efforts importants ont été faits pour renforcer le projet, notamment à travers la création de l'université de Lorraine », note le jury des idex (initatives d'excellence) dans son « appréciation globale » du dossier d'idex lorrain IngEXys, qui fait partie des cinq projets présélectionnés de la deuxième vague (AEF n°232309 et n°228846). Parmi les principaux points positifs d'IngEXys (ingénierie écosystémique), le jury évoque « un projet très recentré et original », « une gouvernance claire et efficace », ainsi qu'un « soutien fort des collectivités locales et des organismes de recherche nationaux ». En revanche, les porteurs sont appelés à « mieux définir les moyens de développer une masse critique nécessaire pour les propulser au niveau idex » ; par ailleurs, le jury regrette aussi « une visibilité internationale limitée » et « un engagement tangible insuffisant de la part des partenaires industriels ».