Politique de cookies
Le groupe AEF info utilise des cookies pour vous offrir une expérience utilisateur de qualité, mesurer l’audience, optimiser les fonctionnalités et vous proposer des contenus personnalisés. Avant de continuer votre navigation sur ce site, vous pouvez également choisir de modifier vos réglages en matière de cookies.
Politique de protection des données personnelles
Une position « courageuse » pour le SCPN, une attitude jugée « pragmatique malgré la pression » par Synergie officiers : en abandonnant l'idée de créer un reçu de contrôle d'identité en septembre 2012 (AEF Sécurité globale n°206549), le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, a fait l'unanimité auprès des syndicats de police. Interrogés par AEF Sécurité globale, les responsables des sept organisations représentatives reviennent sur les premiers mois de Manuel Valls place Beauvau, alors que ce dernier doit dresser le bilan de sa politique de sécurité lors d'une conférence de presse, vendredi 18 janvier 2013 au ministère de l'Intérieur. « Il a analysé la situation de manière objective et a pris conscience que l'instauration du récépissé aurait eu des conséquences très graves sur l'image du policier », poursuit Patrice Ribeiro, secrétaire général de Synergie. « La solution du matricule permet de concilier le côté pratique et le respect des libertés. Manuel Valls a trouvé le bon équilibre », dit Henri Martini, responsable d'Unité SGP police-FO. « Il a placé correctement le curseur entre ses convictions politiques et les contraintes opérationnelles », juge également Emmanuel Roux, secrétaire général du SCPN.
Que diriez-vous de découvrir nos services d’information en temps réel ainsi que les dossiers thématiques et les newsletters de nos rédactions ?
Nous vous invitons à formuler une demande de test pour accéder à AEF info.
« Je ne suis pas opposé à l'idée d'un nouveau protocole 'corps et carrières' [dans la police]. Je pense que nous devons d'abord évaluer ce qui a été mis en oeuvre, mais pas pour le mettre en cause. Dans ce pays, trop souvent les nouvelles majorités veulent par principe abroger ce qui a été fait avant […] Cela a toujours été ainsi, malheureusement. » C'est ce qu'indique le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, lors de la cérémonie de voeux organisée par le syndicat Synergie officiers, mardi 15 janvier 2013 à Paris. L'année 2013 doit conduire à « un certain nombre de réformes. Je suis prêt à toutes les discussions, il n'y a pas de tabou ».
Le renforcement de la coordination entre les services de police, « qui vaut particulièrement pour les zones de sécurité, doit être source d'inspiration dans l'ensemble du territoire », indique Manuel Valls, lundi 14 janvier 2013, lors de la cérémonie de voeux du SCSI (Syndicat des cadres de la sécurité intérieure, ex-Snop) organisée à Paris. « Nous aurons d'ailleurs - dans quelques semaines ou quelques mois, au printemps - l'occasion de faire le premier bilan sur les zones de sécurité prioritaires, comme nous aurons aussi l'occasion, au travers d'une réunion avec l'ensemble des brigades anti-criminalité, de faire le point sur un certain nombre de missions de ce type d'unités », annonce le ministre de l'Intérieur. Selon son cabinet, cette réunion doit avoir lieu en février.
En matière de statistique de la délinquance, « le pilotage, l'évaluation, la présentation des résultats doivent profondément évoluer par rapport à ce qui a prévalu jusqu'à maintenant. Je ferai des propositions concrètes en ce sens dans les tous prochains jours. Des indicateurs nouveaux, qualitatifs et quantitatifs vont être instaurés », indique Manuel Valls, mardi 8 janvier 2012. Le ministre de l'Intérieur intervenait lors de la cérémonie de voeux de l'Unsa police organisée à Paris. « Nous garderons en partie les indicateurs qui existaient pour qu'on puisse regarder les évolutions et que personne ne puisse croire que je cherche à casser le thermomètre » (AEF Sécurité globale n°198759).
« Il m'apparaît nécessaire d'avancer dans les prochains mois sur trois chantiers complémentaires » en matière de réforme de structure. C'est ce qu'indique le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, à l'occasion de ses voeux à la gendarmerie nationale, au quartier des Célestins de la garde républicaine à Paris, mardi 8 janvier 2013. Il cite tout d'abord « les redéploiements de zones de compétence avec la police nationale ». Il précise avoir « conscience des difficultés liées à une telle réforme qui implique nécessairement, dans un premier temps, des investissements et reporte les gains sur les moyens et longs termes ». Et d'ajouter : « C'est cependant un gage d'efficacité opérationnelle immédiate. Il nous faut donc avancer dans la concertation en suivant un principe simple : à la gendarmerie la charge de protéger les territoires et les communes et agglomérations qui les structurent ; à la police celle de veiller sur les principaux centres urbains ».
« La mention, dans les dispositions spécifiques à la gendarmerie nationale du projet de code de déontologie, de 'l'esprit de sacrifice', du 'sens de l'honneur' et de la 'discipline' sous-entend que ces valeurs n'existent pas dans la police nationale. C'est tout simplement scandaleux ! » C'est ce qu'indique Olivier Boisteaux, président du SICP (Syndicat indépendant des commissaires de police), à AEF Sécurité globale. Il commente le projet de « code de déontologie de la police nationale et de la gendarmerie nationale » transmis par l'administration aux syndicats au début du mois de décembre 2012 (AEF Sécurité globale n°200395). La direction générale de la police nationale mène actuellement des consultations bilatérales avec les syndicats sur cette version de travail, avant la présentation du code de déontologie au comité technique de la police. Cette présentation officielle doit avoir lieu début 2013.