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« Je suis heureux de savoir que la loi favorisera les partenariats entre classes préparatoires, universités et grandes écoles dans le respect des uns et des autres », déclare à AEF Michel Bouchaud, proviseur du lycée Louis-le-Grand et président de l'APLCPGE (Association de lycées à classes préparatoires aux grandes écoles), en réaction à l'annonce faite par Geneviève Fioraso, jeudi 17 janvier 2013, portant sur l'inscription des conventions de partenariat entre lycées à CPGE et établissements d'enseignement supérieur dans la future loi sur l'enseignement supérieur et la recherche (AEF n°197865). « L'important est de ne pas imposer de partenariats uniques, qui seraient impossibles à réaliser, sauf à Strasbourg », poursuit Michel Bouchaud, estimant que ces partenariats sont « naturels ». « Sur le terrain, les conventions ont déjà parfois largement dépassé le stade de l'équivalence universitaire », ajoute-t-il, notamment pour les CPGE littéraires.
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« Le rapprochement des CPGE (classes préparatoires aux grandes écoles) avec les universités constitue une opportunité supplémentaire pour les étudiants inscrits dans chacun des cursus », déclare Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, dans un communiqué jeudi 17 janvier 2013. Elle revient sur l'une des « grandes orientations du projet de loi sur l'enseignement supérieur et la recherche », à savoir le rapprochement entre CPGE et universités qui était préconisé dans les rapport Berger (1) et Le Déaut (2). La ministre se dit « convaincue de l'utilité de ces rapprochements, dans lesquels chacun garde son identité, mais qui, grâce aux échanges, notamment sur la recherche mais aussi sur la pédagogie, établissent des passerelles, au bénéfice de l'intérêt général des étudiants des classes préparatoires comme de l'université ». Ce partenariat « offrira ainsi davantage de droits et de possibilités à chacun des deux systèmes, sans aucune remise en cause de leurs objectifs et de leurs spécificités, qui sont complémentaires », écrit-elle.
« C'est complètement faux. Le gouvernement n'envisage absolument pas et n'a jamais envisagé, de près ou de loin, de supprimer la gratuité des classes préparatoires », réagit auprès d'AEF l'entourage de Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. « Le Monde » daté du mardi 18 septembre 2012 écrit en effet que le gouvernement envisage de la supprimer, « du moins pour ceux qui ne sont pas boursiers », et indique que « selon l'entourage de la ministre », il s'agit d'une « piste à étudier ». « Elle le sera sans doute en début d'année prochaine », précise le quotidien.
« Le prétendu dialogue impossible entre les classes préparatoires aux grandes écoles et l'université est un tabou qu'il faut lever », indique Valérie Pécresse, vendredi 3 septembre 2010, à l'occasion d'un déplacement au lycée Gustave-Monod d'Enghien (95), qui ouvre en cette rentrée la première classe préparatoire littéraire en partenariat avec une université (Paris-XIII Nord). « Je souhaite fluidifier les études en premier cycle, en réunissant toutes les formations post-bac, du BTS aux CPGE. Nous allons d'ailleurs lancer 'l'universitarisation' des BTS (AEF n°268474), c'est-à-dire les organiser en semestres pour permettre une meilleure correspondance avec le rythme universitaire. Nous travaillons aussi sur des CPGE post-BTS et post-DUT », annonce-t-elle.