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« On aurait pu imaginer […] que l'enseignement de la littérature stricto sensu, contenus, exercices et notations, aurait préférentiellement concerné les pays occidentaux, et la France en tout premier lieu. […] Mais on verra qu'au Danemark, la question nationale et politique n'est pas moins aiguë qu'en France, tout comme elle peut l'être en Haïti, au Québec ou au Sénégal. Et on relèvera qu'en Chine ou en Russie encore, la littérature constitue l'un des fondements du système de la formation langagière, intellectuelle, civique et morale des élèves », écrit Emmanuel Fraisse, professeur de littérature française et vice-président délégué aux relations internationales de la Sorbonne Nouvelle - Paris III, dans la revue internationale d'éducation de Sèvres consacrée à l' « enseignement de la littérature dans le monde » (1) dont il est coordonnateur. Cet ouvrage propose un aperçu de l'enseignement de cette discipline en Chine, Haïti, Russie, au Sénégal, Danemark, Québec, aux États-Unis et en France.
Qu'est-ce qu'un curriculum ? Qui participe à son élaboration ? Pour quelles conséquences ? Et quel processus de développement ? C'est à l'ensemble de ces questions que le dossier « Le curriculum dans les politiques éducatives » de la revue du CIEP d'avril 2011 (1) se propose de répondre. Coordonné par Roger-François Gauthier, Igaenr, docteur en sciences de l'éducation et consultant auprès de l'Unesco, ce dossier s'intéresse à un mot peu « familier au public français », une « prescription pédagogique » privilégiant « aussi bien l'unité et la cohérence interne (entre les différents niveaux ou disciplines), et externe (avec l'ensemble des fonctions éducatives, finalités générales, évaluation, manuels, examens, etc.) » de celle-ci, « que la réalité de sa mise en œuvre dans les écoles réelles et les apprentissages effectifs des élèves (au regard d'évaluations dont on recherche l'objectivité) ».