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Un document de travail intitulé « Maquette 'générique' - concours enseignants 2014 » élaboré par l'Inspection générale de l'Éducation nationale et la DGRH, daté du 12 janvier 2013, et dont AEF a eu copie le 17 janvier 2013, détaille les compétences à mobiliser lors des épreuves écrites et orales, épreuves qui insistent sur les « gestes professionnels ». Les concours dont il est question sont les concours proposés aux étudiants entrant en master 1 en septembre 2013 dans les Espé, qui passeront les épreuves d'admission et d'admissibilité au printemps 2014, poursuivront leur cursus en M2 en septembre 2014 et qui seront titularisés au cours du premier trimestre 2015 (1).
Un document des ministères de l'Éducation nationale et de l'Enseignement supérieur et de la Recherche adressé aux recteurs lors de leur réunion le 11 décembre 2012, dont AEF a eu copie le 18 décembre, détaille le « calendrier pour l'accréditation des Espé ». Du 21 décembre 2012 au 28 février 2013, les ministères recommandent à ces derniers de travailler « sur les dossiers dans les universités » sous leur « supervision », « notamment grâce au groupe [de] projet académique ». Ce groupe de projet académique sera « composé des acteurs du monde universitaire et académique : présidents d'université et des autres établissements d'enseignement supérieur et de recherche concernés, responsables des services académiques » et devrait « [associer] également le directeur de l'IUFM ou son représentant ainsi qu'un membre des corps d'inspection ». Le calendrier fixe la « remise d'un pré-projet » d'accréditation de l'Espé « à la Dgesip » le 28 février et la « date limite de retour de chaque dossier à la Dgesip », le 12 mai.
Un nouveau document intitulé « Cahier des charges de l'accréditation des écoles supérieures du professorat et de l'éducation (Espé) », daté de décembre 2012 et signé des MEN et MESR, dont AEF a eu copie lundi 17 décembre 2012, supprime la notion de « maîtrise d'ouvrage déléguée », mentionnée dans le précédent projet de cahier des charges (AEF n°201326). À la différence de la précédente version, l'accréditation « a notamment pour but de vérifier », « la capacité de l'Espé à coordonner une politique de formation des enseignants portée par les établissements de l'académie ». La première version évoquait « la capacité de l'Espé à agir en maître d'ouvrage délégué d'une politique de formation des enseignants portée par les établissements de l'académie ». Ce document, qui n'est plus estampillé « document de travail », détaille le principe de l'accréditation, qui reste sensiblement identique.
Un document de travail « soumis à la concertation » intitulé « Cadrage national des formations liées aux métiers du professorat du premier et du second degré et de l'éducation », daté du 11 décembre 2012, signé des MESR et MEN, prévoit « des périodes d'alternance dans le cadre d'un service d'enseignement ou d'éducation en établissement scolaire du premier ou du second degré ». « Les lauréats des concours ayant validé les deux premiers semestres du cursus de master bénéficient au sein de leur deuxième année du master, d'une formation alternée qui se déroule pour une part en situation professionnelle dans un établissement scolaire du premier ou du second degré et pour une autre part dans un établissement d'enseignement supérieur au sein de l'Espé », indique le document qu'AEF s'est procuré lundi 17 décembre 2012. Si les lauréats ont déjà validé un master ou « tout autre diplôme qui en confère le grade », ils devront s'inscrire « en deuxième année de master » pour « compléter leur formation antérieure par l'acquisition de modules en vue de la validation du master MEEF [métiers de l'enseignement, de l'éducation et de la formation] et de leur titularisation ».
Les Espé (écoles supérieures du professorat et de l'éducation) « organisent les actions de formation initiale des étudiants se destinant aux métiers du professorat et de l'éducation et des personnels enseignants et d'éducation stagiaires dans le cadre des orientations définies pas l'État ». C'est l'une des neuf missions des Espé définies dans le projet de loi d'orientation et de programmation pour l'école dont AEF a eu copie (AEF n°200613). « Ces actions comportent des enseignements communs et des enseignements spécifiques en fonction des métiers, des disciplines et des niveaux d'enseignement. » Les Espé « organisent » également « des actions de formation continue des personnels enseignants du premier et second degré et des personnels d'éducation » et « des formations de préparation aux concours de recrutement dans les métiers du professorat et de l'éducation ». Cette formation « inclut nécessairement des enseignements théoriques, des enseignements pratiques et un ou plusieurs stages ». Pour les « autres métiers de la formation et de l'éducation », les Espé « peuvent conduire des actions de formation ». Pour les enseignants relevant de l'enseignement supérieur, en revanche, elles « participent à la formation initiale et continue ».
Un document de travail élaboré par la Dgesip et dont AEF a eu copie, le 19 octobre 2012, revient sur ce que pourrait être la mise en oeuvre de la réforme de la formation des enseignants et la création des Espé. Selon ce texte, qui pourrait évoluer en fonction des concertations en cours, « la nomination conjointe du directeur [d'Espé] sera effectuée par les deux ministères » de l'Éducation nationale et de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, « suivant une formule à déterminer sur proposition [d'un] conseil ». Ce document indique que « les capacités d'intervention sur les Espé » du ministère de l'Éducation nationale seraient également : « la définition du modèle de la formation des masters 'MEFE' (master 'Métiers de l'enseignement, de la formation et de l'éducation') », « établie par le MESR en relation avec le MEN » ; « la nomination par le MEN d'un certain nombre de membres des instance des Espé : conseil de l'Espé, conseil d'orientation scientifique et pédagogique… (à préciser dans le décret) » ; « la convention entre le recteur et l'Espé » ; « la co-accréditation par le MEN et le MESR des Espé ». Contacté par AEF, le ministère de l'Éducation nationale a tenu à faire valoir qu'il s'agit « d'anciennes fiches de travail, obsolètes à ce jour ».