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61 % des DRH pensent que « la dimension managériale semble inégalement maîtrisée voire insuffisante » au sein des entreprises. Pour autant, 90 % considèrent que le management peut s'apprendre, avec « certaines prédispositions et un accompagnement en situation », et 87 % que la vision du management évolue avec le temps. C'est ce que montre une étude réalisée par le cabinet de conseil Kurt Salmon, intitulée « Du comité de direction au management de proximité : quel management pour demain ? », publiée mardi 22 janvier 2013 (1). Celle-ci est composée de trois parties : « Décision et management en comité de direction », « Performance managériale et individu », et « Jeunes générations et management ».
« On peut être à distance tout en étant proche », observe Mathieu Detchessahar, directeur du master Conseil en organisation et management des RH à l'université de Nantes Atlantique, mercredi 3 octobre 2012, à l'occasion du Congrès HR, organisé par Arcaneo (groupe AEF). Un constat tiré de travaux menés en entreprise sur le lien entre management et bien-être au travail. « On entrait avec l'idée d'un management hyper-présent, mettant la pression aux collaborateurs. Or, quel que soit le secteur d'activité, ce dont souffraient les équipes que nous avons suivies, c'est de l'absence, de l'éloignement de leur manager. » Un éloignement lié aux tâches assignées aux managers, qui s'ajoute à la distance physique, de plus en plus répandue dans les entreprises.
« La génération Y attend davantage de reconnaissance, et pas seulement pécuniaire. Ce sont des salariés globalement plus diplômés que leurs prédécesseurs et desquels on attend aussi davantage. Cela a des conséquences en termes de management puisqu'il faut apprendre à ceux qui les encadrent, qui sont parfois aussi de la génération Y, à prendre en compte la valeur de ces jeunes salariés au quotidien en leur accordant de l'attention, y compris après le recrutement et la période de formation », résume Alain Giot, responsable de la division cadres domaine matériel à la SNCF, commentant l'enquête (1) de l'Observatoire social de l'entreprise (2) sur la génération Y dans l'entreprise, rendue publique lundi 16 janvier 2012. Les résultats révèlent notamment que l'arrivée sur le marché du travail de la génération Y, a produit « une coupure » au sein des entreprises entre les jeunes salariés et les salariés de 30 ans et plus, selon Brice Teinturier, directeur délégué adjoint d'Ipsos.
Quelles sont les grandes évolutions qui bousculent les modes de management et comment les repenser en fonction de la conception actuelle du travail ? Telles sont les questions auxquelles tente de répondre le groupe de travail de l'OSI (Observatoire social international), conduit par Jacques Escouflaire, directeur du service des cadres dirigeants chez GDF Suez, qui publie sa « vision prospective » sur les modes de management de demain, dans la lettre n° 14 de l'observatoire, récemment diffusée.
Les trois quarts (73 %) des managers estiment jouer un rôle décisif dans la communication auprès de leurs équipes en 2011, soit une nette progression par rapport à 2008 (66 %). Une implication croissante qui s'explique par une meilleure prise en compte des managers dans la communication interne, accompagnée d'un renforcement du rôle de conseil des fonctions communication et ressources humaines. C'est ce que révèle l'enquête réalisée par l'ANDRH, l'AFCI (Association française de communication interne) et Inergie, dont les résultats sont rendus publics mardi 5 juillet 2011 (1).
Seuls deux managers européens sur dix (21 %) passent plus de la moitié de leur temps à manager les personnes. C'est l'un des constats qui ressort de l'étude dédiée aux pratiques managériales en Europe réalisée au mois d'octobre 2010 auprès de 1 496 managers en France, au Royaume-Uni, en Allemagne et en Espagne (1) par l'observatoire Cegos et présentée mardi 30 novembre 2010 à Paris. Parallèlement, 65 % des managers répondants affirment passer plus de 30 % de leur temps à effectuer des tâches de reporting. Pour Christophe Perilhou, manager au sein au sein du l'unité management de Cegos, « le peu de temps passé au management des équipes tient sans doute à la crise, qui exige un suivi des indicateurs économiques plus précis et donc d'avantage de reporting ». On le voit particulièrement en Espagne, pays profondément touché par la crise, où presque huit répondants sur dix (77 %), affirment passer plus de 30 % de leur temps au reporting. « Cela peut aussi s'expliquer par une crispation sur le détail à cause de l'exigence de la mission de reporting. Ce que l'on peut surtout dire, c'est que manager n'est plus un métier, mais une fonction comme les autres », explique-t-il.