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L'ancien directeur de la sécurité d'Ikea France, Jean-François Paris, et son ancienne adjointe, toujours salariée de l'entreprise, sont mis en examen, mardi 22 janvier 2013, pour « infractions à la législation informatique et libertés » et « recel et complicité de violation du secret professionnel ». C'est ce qu'indique le parquet du tribunal de grande instance de Versailles à AEF Sécurité globale, confirmant une information de l'Agence France presse. L'enquête relative aux surveillances illégales présumées à Ikea est instruite dans ce tribunal par les juges Alain Gallaire et Elsa Evrard.
« Nous avons hâte de pouvoir accéder à l'instruction judiciaire de l'affaire Ikea », déclare à AEF Sécurité globale maître Sofiane Hakiki, avocat de l'union départementale Force Ouvrière de la Seine-Saint-Denis, de la fédération du commerce CGT, de l'union départementale CGT de l'Essonne, de l'association UFDP (Utilisation frauduleuse des données personnelles), rassemblant des particuliers, et d'une dizaine de personnes physiques. Toutes ces parties estiment avoir été lésées par des faits de surveillance illégale supposés, imputés à la société d'ameublement. Le « Canard enchaîné » avait, dans un article, fin février 2012, fait état de marchandages pour obtenir des fiches de police Stic sur des clients ou des salariés.
Quatre cadres dirigeants d'Ikea France quittent le groupe, annonce, vendredi 18 mai 2012, la société d'ameublement. « L'actuel directeur de la gestion du risque », Jean-François Paris, est notamment concerné, tout comme « un ancien directeur général d'Ikea France [Jean-Louis Ballot], une ancienne directrice des ressources humaines [Claire Hery] » et « un ancien directeur financier ». Ces départs, dont la date et les conditions ne sont pas précisées, interviennent à la suite de la polémique sur les soupçons de surveillance illégale menée dans l'entreprise.