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Le retrait du Royaume-Uni des dispositions européennes en matière de coopération policière et judiciaire constituerait « un acte démagogique, contraire à la volonté du gouvernement de réduire les dépenses publiques, soutenir les victimes, traduire les criminels en justice et protéger la population ». C'est ce qu'indique John Graham, directeur du think tank « Police Foundation », dans une tribune, publiée sur le site du quotidien « The Independent », mercredi 23 janvier 2013. John Graham s'exprime en vue du discours du Premier ministre, David Cameron, sur l'avenir du Royaume-Uni dans l'Union européenne. Pour le directeur du think tank, il serait dangereux de ne plus prendre part à certaines initiatives européennes et cela exposerait les habitants à des « risques graves ». John Graham cite notamment le mandat d'arrêt européen, la décision européenne de contrôle judiciaire, Europol et Eurojust.
Le Royaume-Uni doit décider, d'ici le 31 mai 2014, s'il se retire, ou non, des mesures européennes de collaboration judiciaire et policière. « Pour le gouvernement, il est clair que nous n'avons pas besoin de conserver l'ensemble de ces mesures. L'expérience montre que certaines sont utiles, d'autres moins et quelques-unes sont complètement obsolètes », affirme la ministre de l'Intérieur, Theresa May, dans un discours devant le Parlement, lundi 15 octobre 2012. « Mais selon les termes du traité, le Royaume-Uni ne peut pas choisir les mesures à conserver. Nous pouvons seulement nous retirer totalement et ensuite chercher à rejoindre certaines mesures. » Le choix concerne donc un bloc de plus de 130 mesures, adoptées avant l'entrée en vigueur du traité de Lisbonne et non modifiées depuis. Dans la liste, figure notamment le mandat d'arrêt européen ou Europol.
Le Parlement européen rejette la proposition de la Commission européenne sur les statistiques européennes de la sécurité face à la criminalité, dans une résolution législative adoptée mercredi 12 décembre 2012. Les députés invitent la Commission à retirer sa proposition et à en élaborer une nouvelle. La Commission européenne avait présenté, en juin 2011, une proposition de règlement pour « l'élaboration, la production et la diffusion de statistiques européennes comparables, basées sur une enquête auprès des ménages ». Selon ce texte, les États membres devaient transmettre les données concernées à Eurostat. La proposition est discutée selon la procédure législative ordinaire, c'est-à-dire que l'accord du Parlement européen est nécessaire, tout comme celui du Conseil de l'Union européenne.
« Je suis personnellement convaincue que le parquet européen devra s'occuper de la criminalité transfrontalière qui n'est pas liée au budget de l'Union européenne. Mais essayons de procéder point par point », explique Viviane Reding, vice-présidente de la Commission européenne, en charge de la Justice, des Droits fondamentaux et de la Citoyenneté. Elle s'exprimait, mercredi 21 novembre 2012, devant la commission des Lois et la commission des Affaires européennes de l'Assemblée nationale. « Nous avons commencé par des législations sur les intérêts financiers du budget de l'UE, avec une directive sur les définitions et les sanctions en matière de fraude. Il y aura la même chose sur les contrefaçons de l'euro. Nous nous en tenons au budget européen et à la fraude qui vise le budget européen. Nous essayons d'y ajouter par étape un parquet européen », poursuit Viviane Reding.
Les citoyens d'Angleterre et du pays de Galles ont élu, pour la première fois, jeudi 15 novembre 2012, leur PCC (Police and Crime Commissioners) dans 41 forces de police (1), indique le ministère britannique de l'Intérieur. « Nous avons connu le plus faible taux de participation [à une élection] de l'histoire britannique », réagit l'Electoral Reform Society, samedi 17 novembre 2012. Selon elle, les taux de participation vont de 11,63 % dans le comté du Staffordshire à 19,50 % dans le Northamptonshire. L'Electoral Reform Society, association qui milite pour les droits des électeurs et pour améliorer la démocratie au Royaume-Uni, avait alerté sur la faible mobilisation de l'opinion en août 2012 (AEF Sécurité globale n°208524). « Seul un PCC a été élu par plus d'un inscrit sur dix », rapporte l'organisation. « Le gouvernement doit maintenant accepter sa part de responsabilité. Le but de cette politique était de reconnecter la police et la population. Et cet objectif n'a tout simplement pas été atteint », poursuit l'organisation.