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« La Peep appelle tous les parents d'élèves, tous les élus des conseils d'école et tous les représentants de parents d'élèves, à prendre la parole pour dire : non à l'application de la réforme des rythmes scolaires au primaire en 2013, dans la précipitation » et « oui au report de cette réforme en 2014 afin de donner du temps pour bien faire ». C'est ce qu'indique sur son site la fédération des parents d'élèves dans un « manifeste » pour la « refonte des rythmes scolaires », qui prend la forme d'une pétition en ligne, lancé jeudi 24 janvier 2013. Le Snuipp-FSU a également présenté un report de la réforme à 2014 comme « la solution la plus sage » (AEF n°197448).
« Chacun cherche à obtenir à l'occasion de cette réforme [des rythmes scolaires dans le premier degré] des avantages financiers », déplore Vincent Peillon, ministre de l'Éducation nationale au micro de France Inter, jeudi 24 février 2013, interrogé au sujet de la pérennité du fonds d'amorçage de 250 millions d'euros. « Mais la question qui se pose est d'abord celle de la faire dans l'intérêt des enfants », poursuit le ministre, qui rappelle que « ce fonds d'incitation n'était pas un engagement de campagne de François Hollande alors que les quatre jours et demi l'étaient (1), donc c'est en plus ». « Vous connaissez le budget de la France, vous en avez parlé à plusieurs reprises ici, c'est encore 250 millions d'euros que l'État donne en plus pour l'école. Donc je crois qu'il faut que chacun fasse un effort. » Selon des recteurs, ce fonds pourrait atteindre 400 millions d'euros, information non confirmée par le ministère de l'Éducation nationale (AEF n°197498).
« J'ai demandé au ministre de l'Éducation nationale de prolonger d'un mois, jusqu'à la fin du mois de mars, la concertation entre l'Éducation nationale, les enseignants dans chaque école, les maires dans chaque commune », indique Jean-Marc Ayrault, le Premier ministre à l'occasion des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, mercredi 23 janvier 2013. « Maintenant il faut passer à l'exercice pratique et c'est vrai que c'est difficile parce que ça va se jouer école par école, commune par commune et pour ça il faut poursuivre encore la concertation », explique-t-il.
« Présenter les enseignants comme une corporation recroquevillée sur elle-même est injuste et contre-productif », réagit le Snuipp-FSU mercredi 23 janvier 2013, à la suite de plusieurs articles et éditos en ce sens publiés dans la presse ces derniers jours (AEF n°197473). Le Snuipp-FSU détaille la liste de « grands privilèges dont jouissent les professeurs des écoles » : « Recrutés à bac +5, les PE perçoivent 1 660 euros par mois en débutant, et 2 132 euros mensuels au bout de 15 ans de carrière. En Allemagne, souvent érigée en modèle, les enseignants débutent à 2 500 euros nets puis 3 200 euros après 15 ans. »
78,17 % des enseignants du premier degré sont en grève mardi 22 janvier 2013, indique à AEF, le rectorat de Paris. Six organisations syndicales (Snudi-FO, SE-Unsa, SUD-Éducation, CNT-STE, CGT-Éduc'action et Snuipp-FSU) appellent à la grève contre la réforme des rythmes scolaires. Le Snuipp-FSU communique de son côté un taux de grévistes « de plus de 90 % ». Le taux d'intention de grève chez les enseignants parisiens, selon les chiffres provisoires du rectorat, lundi 21 janvier était de 82,5 % (AEF n°197683).