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Les industriels de la cybersécurité sont « trop dispersés » et une « structuration est nécessaire ». C'est ce qu'indique Fleur Pellerin, ministre déléguée chargée des PME, de l'Innovation et de l'Économie numérique, lundi 28 janvier 2013, à Lille. Elle s'exprimait en clôture d'une conférence intitulée « Cyberespace, identité numérique, éthique et vie privée », organisée lors du Fic (Forum international de la cybersécurité) par la gendarmerie nationale, CEIS (Compagnie européenne d'intelligence stratégique) et le conseil régional Nord-Pas-de-Calais (1). « C'est fondamental car ces questions sont déjà sur la table, ajoute-t-elle. Il faut consolider cette industrie » dont les points forts sont, selon la ministre, « la cryptologie » ou « l'analyse de trafic ».
L'éditeur Unicomm, spécialisé dans la défense, projette de créer un groupement des industriels de la cybersécurité. C'est ce qu'indique Olivier Gaude, directeur général d'Unicomm, à AEF Sécurité globale, confirmant une information révélée par la lettre d'informations « TTU ». Ce groupement prendrait modèle sur d'autres structures équivalentes existant dans l'univers de l'industrie de la défense, telles celles relatives aux activités terrestres, aérospatiales ou navales.
« Il paraît indispensable que l'État et les entreprises mettent en oeuvre un observatoire conjoint de veille et d'analyse ». C'est ce que propose Alain Juillet, le président du CDSE, en ouverture du colloque annuel de l'organisation, jeudi 6 décembre 2012 à Paris (AEF Sécurité globale n°200659). « C'est par la coproduction de sécurité que nous parviendrons à répondre aux incertitudes du futur, poursuit-il. Il faut repenser les dépenses en cybersécurité. L'État et les entreprises investissent, mais sans que l'on sache mesurer l'efficacité relative des différents outils. Il est nécessaire de se demander quels seront les outils technologiques du futur » permettant d'éviter les menaces.