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Philippe Vigouroux est le nouveau directeur général du CHU de Bordeaux depuis le 1er février 2013. Il remplace Alain Hériaud, parti à la retraite. Titulaire d'une maîtrise de droit des affaires et diplômé de l'Ecole nationale de la santé publique (aujourd'hui EHESP, École des Hautes Études en Santé Publique), Philippe Vigouroux était précédemment directeur du CHU de Nancy et a réalisé toute sa carrière dans les hôpitaux publics. En 2006, il a rédigé pour le ministère de la Santé, avec les gériatres Claude Jeandel (CHU de Montpellier) et Pierre Pfitzenmeyer (CHU de Dijon), un rapport intitulé « Un programme pour la gériatrie » visant à dynamiser les filières gériatriques en milieu hospitalier. Ce rapport a inspiré le plan Solidarité grand âge. Philippe Vigouroux a également été membre de la commission chargée d'élaborer le plan Alzheimer, présidée par le professeur Joël Ménard, et qui a remis son rapport en novembre 2007 au président de la République.
Seize CHU sont parvenus à couvrir, mercredi 30 janvier 2013, les 228 millions d'euros sollicités lors d'une nouvelle émission obligataire à « un taux très compétitif (3,65 %), inférieur aux taux pratiqués lors des émissions précédentes (4,43 % et 3,69 %) », annonce la conférence des directeurs généraux de CHU vendredi 1er février 2013. « Le succès de cette émission obligataire témoigne de la confiance que les investisseurs continuent de porter aux CHU, établissements publics hospitalo-universitaires d'excellence », souligne Philippe Domy, nouveau président de la Conférence des directeurs généraux de CHU. « La crédibilité et la fiabilité de nos CHU en ressort grandie », estime-t-il. Cette 3e émission obligataire réalisée par des CHU a été créditée de la note « AA » par l'agence de notation Fitch. La première émission (270 millions d'euros) avait été lancée au printemps 2009 par 24 grands établissements hospitaliers qui souhaitaient contourner les taux trop élevés proposés par les banques (AEF n°299809). Une deuxième émission (167 millions) lancée en juillet 2012 par 23 CHU et six hôpitaux non CHU avait vu sa note dégradée par l'agence Mood'y's.
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Dans le cadre du projet d'établissement 2012-2016 du CHU de Nancy, « nous avons élaboré, en aval du nouveau projet médical, un schéma directeur immobilier et technique (1). Avec ce projet d'hôpital du 21e siècle, nous irons plus loin dans le sens du regroupement sur un grand campus hospitalier et scientifique, en lien avec l'université, les équipes scientifiques et techniques du Plateau de Brabois », indique Philippe Vigouroux, directeur général et président du directoire, ce lundi 28 janvier 2013, lors de la présentation des vœux à la « petite » faculté de pharmacie de l'Université de Lorraine et de l'annonce officielle de son départ de l'établissement qu'il dirige depuis juin 2008 (en présence de 500 invités). Philippe Vigouroux prendra la direction du CHU de Bordeaux à compter du 1er février, tandis qu'Eliane Toussaint, directrice générale adjointe, assure l'intérim de la direction générale en Lorraine. Cette cérémonie des vœux a été l'occasion, pour le DG, de tirer un bilan du chantier de réorganisation engagé à Nancy.
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Selon les informations rassemblées par AEF, Jacques Léglise, directeur du groupe hospitalier Pitié/Salpêtrière et Charles Foix (AP-HP), devrait être prochainement nommé directeur général du CHU de Toulouse. Il remplace Jean-Jacques Romatet qui prend la direction des hôpitaux de Marseille (AP-HM) (AEF n°200113).
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Un centre de traitement et de recherche hospitalo-universitaire dédié à la maladie d'Alzheimer ouvrira fin 2014 à Pessac (Gironde), à proximité immédiate de l'hôpital Xavier-Arnozan, le centre du CHU de Bordeaux spécialisé dans le grand âge. Michèle Delaunay, la ministre déléguée aux Personnes âgées et à l'Autonomie a accordé un « financement exceptionnel de 1,2 million d'euros [sur un budget global de près de 9 millions d'euros (1)] » pour que cette structure voit le jour et puisse accueillir des patients à un stade avancé de la maladie, tout en garantissant un « reste à charge acceptable pour les familles », ont expliqué la ministre et le directeur du CHU de Bordeaux, Alain Hériaud, lundi 10 décembre 2012 à Pessac. « Il s'agit d'offrir une structure d'hébergement adaptée à ces malades souffrant de troubles du comportement et de permettre aux équipes de recherche bordelaises de bénéficier d'une cohorte pour observer l'effet en institution de thérapies non médicamenteuses », répond à AEF le Pr Muriel Rainfray, chef du pôle gérontologie clinique du CHU.
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Les CHU entendent « centrer leurs actions sur la chronicisation des maladies et sur le patient qui vieillit », que ce soit dans leur fonctionnement interne ou dans leurs coopérations avec la médecine de ville, les autres hôpitaux et les structures médico-sociales. C'est la priorité exprimée par les directeurs de CHU, les présidents de CME de CHU et les doyens de facultés de médecine, à l'issue de leurs 13e assises vendredi 7 décembre 2012 à Bordeaux. Ces rencontres nationales hospitalo-universitaires, dédiées au thème « Nouveau patient, nouveau CHU », ont débouché sur 15 propositions (1) pour « faire évoluer les CHU tout en conservant leur excellence » ; la tonalité générale étant au décloisonnement et aux coopérations (inter-CHU, avec les autres centres hospitaliers et les structures médico-sociales ou avec la médecine de ville), y compris pour la formation initiale des médecins, qui doit intégrer cet état d'esprit.
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Dans une déclaration lue à l’issue d’une réunion au siège parisien de Solidaires dans la foulée de la 10e journée de mobilisation contre la réforme des retraites le 28 mars 2023, l’intersyndicale annonce la poursuite des grèves et des manifestations au niveau interprofessionnel avec un nouveau rendez-vous national programmé jeudi 6 avril. Cette décision intervient après la fin de non-recevoir adressée par l’exécutif à la demande de médiation réclamée par les syndicats pour tenter de trouver une issue au conflit dans le dialogue. Avec comme préalable la mise en suspens de la réforme prévoyant le recul de 62 à 64 ans de l’âge légal de départ à la retraite qui fait l’objet de plusieurs recours devant le Conseil constitutionnel. L’intersyndicale continue donc d’afficher son unité alors que, de l’aveu même de Philippe Martinez, une incertitude existe désormais sur la position qu’adoptera la CGT à l’issue de son congrès réuni actuellement à Clermont-Ferrand et devant se solder par le départ du leader de la centrale de Montreuil et la désignation d’une nouvelle direction confédérale.
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