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Estimée à près de 9000 logements, la production « élevée » qu'affiche le Grand Lyon est cette année encore « loin d'être symptomatique de la crise conjoncturelle que l'on constate au niveau national » se félicite Olivier Brachet, vice président de la communauté urbaine en charge de la politique du logement auprès d'AEF Habitat et Urbanisme (1). Selon lui, la « discussion constructive » engagée entre l'agglomération, les différentes collectivités du territoire et les promoteurs privés depuis leurs premiers projets communs de renouvellement urbain explique la bonne santé du marché local. Reste pour autant à lutter contre la hausse des prix de l'immobilier et à relever le défi des copropriétés dégradées, deux chantiers à l'oeuvre en 2013. Pour mener à bien la politique du logement, le transfert des compétences du conseil général vers la communauté urbaine comme envisagé (AEF Habitat et Urbanisme n°200053), aura selon Olivier Brachet « un impact très positif », puisque « la chaîne complète du logement sera enfin réunie au sein d'une même collectivité ». En revanche, le vice-président du Grand Lyon reste plus mesuré sur l'efficacité globale de la loi sur le logement et l'urbanisme en préparation : « Il ne faudrait pas qu'elle ne serve qu'à régler les problèmes de l'agglomération parisienne. »
Le conseil communautaire du Grand Lyon a adopté, lundi 10 septembre 2012, une charte « pour agir dans le sens d'un meilleur accès au logement des salariés sur le territoire de l'agglomération lyonnaise », fait-il savoir le lendemain. Passée entre le Grand Lyon et l'UESL, cette charte « a pour objectif de déterminer les grandes orientations de l'activité d'Action Logement » sur le territoire communautaire lyonnais, à savoir : « renforcer la production de logement locatif social et économiquement accessible, soutenir l'emploi en facilitant l'accès au logement, prendre des engagements pérennes face aux grands défis de la rénovation, produire une politique forte d'accession à la propriété des salariés et assurer un financement durable de cette nouvelle donne de la politique du logement ». Ces objectifs s'inscrivent par ailleurs « dans le cadre de la mise en oeuvre » du PLH 2007-2013 du Grand Lyon.
« Pouvoir définir ensemble une stratégie de développement et de maîtrise du logement privé sur le territoire du Grand Lyon. » Tel est l'objectif de la réunion entre la communauté urbaine lyonnaise et des acteurs de la promotion immobilière privée (1) organisée jeudi 3 mai 2012. À cette occasion, ils annoncent le lancement d'une série de discussions et de rencontres qui visent à trouver, d'ici à la fin de l'année 2012, des solutions « pour maintenir le rythme de production des logements privés et développer l'accession abordable » (2). « En sept ans, la production de logements privés a doublé, passant de 2 800 logements produits en 2005 à 4 550 en 2011. Concernant les logements sociaux, 1 500 sortaient de terre en 2005 contre 4 000 l'an dernier », soit un rythme de production neuve totale (HLM et privé) qui a augmenté de 50 %, indique le Grand Lyon. Mais selon les prévisions du Scot, 150 000 habitants supplémentaires s'installeront sur le territoire d'ici à 2030 (AEF Habitat et Urbanisme n°276974) : « L'effort doit se poursuivre encore ces prochaines années ».
Développer le parc locatif social en centre-ville dans les communes visées par l'article 55 de la loi SRU (au nombre de 22 sur les 58 que compte l'agglomération) ; intervenir, à titre préventif ou curatif, dans les copropriétés rencontrant des difficultés ; permettre aux locataires à faibles ressources (plus particulièrement les personnes âgées) dont le logement serait mis en vente par le propriétaire, de rester dans les lieux. Ce sont les trois objectifs de la convention de partenariat de trois ans signée, vendredi 16 mars 2012, par les filiales rhônalpines d'Immobilière 3F - HMF (1) et Immobilière Rhône-Alpes (2) - et le Grand Lyon (3). Dans ce cadre, 80 logements sociaux devraient être créés en trois ans dans le secteur diffus.
La communauté urbaine de Lyon a adopté le volet habitat de son plan énergie-climat, lors de la séance plénière du 13 février 2012, à travers trois délibérations, qui concrétisent les engagements pris lors de la conférence énergie climat du 28 novembre 2011. Le Grand Lyon propose une « subvention de 2 500 euros par logement aux propriétaires ou syndicats de copropriété s'engageant dans une démarche de réhabilitation thermique de leurs logements (BBC rénovation) ». Avant d'être généralisée, l'expérimentation s'inscrit dans le cadre de programmes ciblés, dont le PIG (programme d'intérêt général énergétique à Vénissieux) et le programme de rénovation du quartier Sainte-Blandine (Lyon Confluence). L'objectif est de réhabiliter 16 000 logements par an dont environ 12 000 dans le parc privé existant. Pour 2012, la communauté urbaine vise 1 200 logements pour un coût de trois millions d'euros. Le coût des travaux est estimé à 24 000 euros pour une surface moyenne de 60 mètres carrés pour atteindre le niveau de réhabilitation de 50 à 70 kilowattheures par mètre carré et par an.
Réduire les possibilités de refus de permis de construire, prévenir les risques de non réalisation d'une opération, choisir les financements adaptés à la demande locale, raccourcir les délais de validation et mieux maîtriser le planning de réalisation des projets. Tels sont les objectifs de la charte partenariale de mise en œuvre des secteurs de mixité sociale (1) signée, mardi 15 novembre 2011, par la communauté urbaine du Grand Lyon, l'association de bailleurs ABC HLM, la FPI (Fédération des promoteurs immobiliers) de la région lyonnaise, l'UCI (Union des constructeurs immobiliers) du Rhône et les communes du Grand Lyon concernées par les secteurs de mixité sociale. « Les signataires conviennent de coordonner leurs moyens […] afin de permettre le développement dans les meilleures conditions d'une offre de logements mixtes : privée-locative sociale et/ou intermédiaire sur les SMS sur le territoire de la communauté urbaine de Lyon en cohérence avec les objectifs du PLH », indique l'article 1er.
« La délibération visant à actualiser le PLH 2007-2013 du Grand Lyon a été adoptée à l'unanimité lundi, sans abstention, ni vote contre », se félicite, mardi 5 avril 2011, Olivier Brachet, vice-président (PS) du Grand Lyon (1), en charge de la politique de l'habitat et du logement social. Le PLH adopté fixe un objectif de production de 4 000 logements sociaux par an qu'il décline par communes et par types de logements (PLAI, PLUS et PLS). La révision était rendue nécessaire par l'entrée en vigueur de la loi Molle (mobilisation pour le logement et la lutte contre l'exclusion) du 25 mars 2009 (AEF Habitat et Urbanisme n°247529). Elle intervient également alors que les travaux de révision des documents d'urbanisme intercommunaux doivent commencer dans les mois à venir.