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« Les écoles de commerce sont très évaluées au travers du prisme des classements, qui eux-mêmes s'appuient beaucoup sur les salaires de sortie des diplômés. Or, en formant des managers responsables qui préfèrent un métier passion à un métier très rémunérateur (…), nous risquons de perdre des places dans les palmarès. Si tel est le cas, cela signifie que les classements n'utilisent pas les bons critères, ou qu'il faut à tout le moins en ajouter », estime André Sobczak, directeur de la recherche du groupe Audencia, l'école de management nantaise. « Les entreprises sont elles aussi évaluées sur leurs performances financières à court terme, mais il existe des agences de notation sociale et environnementale », ajoute-t-il. Audencia est d'ailleurs le premier établissement d'enseignement supérieur à s'être engagé dans la démarche de labellisation « Lucie », un label auquel participe l'agence de notation extra-financière Vigéo. « C'est un peu comme pour une accréditation Equis ou AACSB, sauf que ce ne sont pas nos pairs qui nous évaluent, mais des spécialistes de la RSE (responsabilité sociale des entreprises) », explique André Sobczak, qui dévoile pour AEF les principales conclusions de cet audit. « Le rapport de Vigéo a relevé cinq domaines dans lesquels Audencia doit se donner des règles plus transparentes : la politique d'achats, la lutte contre le harcèlement, l'impact environnemental, la gouvernance et la lutte contre la corruption. »
« Un écocampus est un écoquartier qui se pilote plus facilement : on peut y tester des innovations, tout comme y développer des formations innovantes », remarque Sylvie Faucheux, co-présidente du comité développement durable de la CPU (Conférence des présidents d'université) et présidente de l'UVSQ (université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines). Elle intervenait à la table ronde « Quelle stratégie pour les écocampus ? Aménagement, efficacité énergétique et ancrage territorial », lors d'un colloque organisé par la CPU et la CGE (Conférence des grandes écoles) sur les stratégies de transition des établissements d'enseignement supérieur européens, à l'Unesco, vendredi 20 janvier 2012 (AEF n°223087).
« Il s'agit de réfléchir à de nouveaux modèles de développement durable, afin qu'il ne soit pas enfermé dans des questions de réduction d'émissions de CO2 et de déchets, ou d'économie d'énergie des infrastructures », estime Iain Patton, directeur de l'EAUC (Association environnementale pour les universités et collèges), une association qui regroupe 300 établissements d'enseignement supérieur du Royaume-Uni, lors de la table ronde « Gouvernance et développement durable ? Ambition stratégique, définition et pilotage » qui s'est tenue au colloque organisé par la CPU (Conférence des présidents d'université) et la CGE (Conférence des grandes écoles) sur les stratégies de transition des établissements d'enseignement supérieur européens, à l'Unesco, vendredi 20 janvier 2012. Iain Patton présente à cette occasion l'indice « Life » (Learning in future environments), un outil qui sert à « gérer, mesurer et améliorer la performance d'un établissement en matière de développement durable », mis au point en novembre 2011.
Un accord tripartite baptisé « partenariat pour le développement durable des établissements d'enseignement supérieur » a été signé mardi 13 décembre 2011 entre la CGE (Conférence des grandes écoles), la CPU (Conférence des présidents d'université) et la fondation Fondaterra de l'université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines. Objectif : encadrer leurs actions visant à intégrer le développement durable sur les campus. Depuis 2009, l'enseignement supérieur s'est en effet engagé dans la construction d'un « Plan vert », co-élaboré par la CPU et la CGE, en application de l'article 55 de la loi Grenelle I (AEF n°266084).
Audencia-Nantes École de management possède un pilotage « efficace », « étayé par une culture de l'évaluation éprouvée ». C'est l'une des conclusions que livre l'Aeres dans son rapport d'évaluation daté de juillet 2011. L'agence estime par ailleurs que le plan stratégique de l'école, jugé « très ambitieux », s'appuie sur « des perspectives de recrutement de nouveaux étudiants peu réalistes et de croissance des ressources qui ne paraissent pas assurées ». En outre, elle juge le potentiel de recherche « modeste ». Voici les principaux points de conclusion de ce rapport.