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Pôle emploi 2015, c'est « non seulement une évolution opérationnelle mais aussi une évolution culturelle forte. Avant, nous avions des objectifs de moyens : recevoir tout le monde tous les mois. Ce qu'on n'a jamais été capables de faire. À présent, nous avons des objectifs de résultats », affirme à l'AEF Frédéric Danel, directeur régional de Pôle emploi Auvergne. Depuis le 17 janvier 2013, l'Auvergne, tout comme la région Centre et la Corse, sont les premières à expérimenter le nouveau dispositif de suivi différencié des demandeurs d'emploi (1) qui sera ensuite généralisé à toutes les régions avant fin mars. « L'idée est d'être davantage dans la personnalisation mais aussi dans la territorialisation. La direction générale donne beaucoup plus de marge de manoeuvre aux directeurs régionaux. Cela se décline aussi pour les conseillers qui seront seuls juges et acteurs du choix de la modalité : il n'y a pas d'instruction pour dire où mettre tel ou tel demandeur d'emploi », poursuit Frédéric Danel.
Plus de moyens et de personnels formés à l'accueil, conserver un service égalitaire pour l'ensemble des usagers sur le territoire, améliorer la relation avec les entreprises pour favoriser la collecte des offres. Telles sont quelques unes des demandes exprimées par les organisations syndicales représentatives du personnel de Pôle emploi lors de leur audition jeudi 20 décembre 2012 par la mission d'information sur Pôle emploi et le service public de l'emploi de la commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale, présidée par Dominique Dord (R-UMP, Savoie), absent ce jour, et dont la rapporteure est Monique Iborra (SRC, Haute-Garonne). L'objet de l'audition était de revenir sur les conséquences de la fusion ANPE/Assedic et d'ouvrir des perspectives pour l'avenir, à la veille de la mise en place du plan stratégique Pôle emploi 2015. À la demande de Monique Iborra, une deuxième séance d'audition des organisations syndicales aura lieu dans les prochains mois, quand les membres de la mission se seront rendus dans les agences.
« On va faire un plan d'économies de 80 millions d'euros sur deux ans, par exemple en diminuant notre recours aux consultants. Cela va être difficile et créer un cadre de négociation sociale contraint. Mais je l'assume et je ne demanderai pas d'argent supplémentaire à l'État », affirme Jean Bassères, directeur général de Pôle emploi lors de son audition mardi 11 décembre 2012 par la mission d'information sur Pôle emploi et le service public de l'emploi de la commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale, présidée par Dominique Dord (R-UMP, Savoie) et dont la rapporteure est Monique Iborra (SRC, Haute-Garonne). Le directeur général de Pôle emploi annonce qu'il veut supprimer le déficit de Pôle emploi pour « parvenir à l'équilibre en 2014 ». L'une des orientations est également de « redéployer 2 000 ETP [équivalents temps plein] pour remettre des forces devant les demandeurs d'emploi. Mais cela ne veut pas dire 2 000 personnes. On va jouer par exemple sur les départs à la retraite. L'objectif est de diminuer la fonction support de 600 ETP. »
Six organisations syndicales (SNU-FSU, FO, CGT, SUD, CFTC et Snap) se sont prononcées contre les « nouveaux modes de suivi et d'accompagnement » et l'EID (Entretien d'inscription et de diagnostic), et trois autres organisations syndicales (CFDT, Unsa, CFE-CGC) se sont abstenues lors du CCE de Pôle emploi des 19 et 20 novembre 2012. Dans le cadre de la mise en place du plan stratégique « Pôle emploi 2015 », les nouvelles modalités d'accompagnement doivent permettre de différencier le suivi des demandeurs d'emploi en fonction de leurs besoins et de concentrer l'effort sur ceux qui sont le plus en difficulté (AEF n°202631). Les organisations syndicales dénoncent le manque de moyens alloués à Pôle emploi pour le suivi des demandeurs d'emploi. « Faire plus pour ceux qui en ont le plus besoin est une bonne chose pour les demandeurs d'emploi. Pour autant, cela nécessite plus de moyens. Les 2 000 CDI supplémentaires [annoncés par Michel Sapin (AEF n°211363)], c'est mieux que rien en ces périodes de vache maigre mais le compte n'y est pas », affirme à l'AEF Christian Fallet (CFDT).
Les nouvelles modalités de suivi et d'accompagnement des demandeurs d'emploi ainsi que les « premières évolutions » de l'EID (entretien d'inscription et de diagnostic) prévues par le plan stratégique « Pôle emploi 2015 » ont été présentées aux organisations syndicales lors du CCE (comité central d'entreprise) du jeudi 8 novembre 2012. « Nous n'avons rien appris de nouveau et n'avons obtenu aucune précision supplémentaire par rapport au dernier CCE. Rien n'a évolué (AEF n°203526) », affirme à l'AEF Emmanuel M'hedhbi (SNU-FSU). « Il y a eu un énervement général concernant la taille des portefeuilles. On n'a reçu aucune réponse au-delà des 70 pour l'accompagnement renforcé. On verra ce qu'il en est lors du CCE des 19 et 20 novembre [2012] où nous serons consultés sur l'offre de services », ajoute-t-il.
« 2 000 recrutements supplémentaires, en CDI » viendront renforcer en 2012 les effectifs de Pôle emploi, annonce Michel Sapin, ministre du Travail, de l'Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social, lundi 2 juillet 2012, à l'occasion d'une convention nationale rassemblant à Paris les cadres de Pôle emploi. « Vous savez le contexte difficile, celui du marché du travail mais aussi celui des finances publiques. Dégager des marges de manœuvre n'est pas simple, mais un effort est nécessaire pour Pôle emploi, pas seulement pour quelques mois mais durablement », déclare Michel Sapin, devant les quelque 2 500 managers de l'opérateur, qui ont accueilli le discours du ministre par des applaudissements. Le renforcement des moyens annoncé doit permettre de « déployer avec efficacité » la nouvelle offre de services prévue par le plan stratégique « Pôle emploi 2015 », qui décline la nouvelle convention tripartite Unédic-État-Pôle emploi.
Le conseil d'administration de Pôle emploi, réuni jeudi 21 juin 2012, adopte le plan stratégique de l'opérateur présenté par la direction générale. Ce plan, baptisé « Pôle emploi 2015 », décline les objectifs fixés par la convention tripartite État-Unédic-Pôle emploi signée pour la période 2012-2014. Il prévoit notamment la mise en place de trois modes d'accompagnement différenciés des demandeurs d'emploi, basés sur la « personnalisation » du suivi. Au sein du conseil d'administration, le plan stratégique a été voté par les représentants de l'État et ceux du patronat, les personnalités qualifiées ainsi que deux organisations syndicales, la CFDT et la CFE-CGC. La CFTC et FO se sont abstenues ; la CGT était absente mais a fait connaître dans un communiqué son opposition au plan. François Nogué, président du conseil d'administration de Pôle emploi, se félicite du « consensus très fort sur le contenu du plan stratégique », dans un entretien accordé aux « Échos » le 22 juin 2012.
Voici une sélection des brèves fonction publique de la semaine du 20 mars 2023 :