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Pierre Statius, premier vice-président de la CDIUFM et directeur de l'IUFM de Franche-Comté considère qu'il est « compliqué » d'intégrer la recherche aux futurs masters des Espé. Invité à une table ronde sur la formation des enseignants devant la commission des affaires culturelles et de l'éducation à l'Assemblée nationale mercredi 6 février 2013, il rappelle qu' « il va falloir à la fois que les étudiants soient en alternance 30 à 50 % sur le terrain, qu'ils passent un concours et un master ». Avec ces impératifs, les masters actuels qui sont de l'ordre de « 900-1 000 heures » de formation deviendront « des masters à 700 heures » (1). Dans ce cadre, la recherche « ne rentre pas », estime-t-il en réponse à plusieurs députés qui tiennent à l'intégration de la recherche dans les masters des Espé. Gilles Roussel, président de la commission formation et insertion professionnelle de la CPU (Conférence de présidents d'université), également auditionné, pointe de son côté « l'importance que doit avoir l'Espé sur la formation continue » et dans le développement de la recherche.
« Les moyens des [Espé] proviendront pour l'essentiel, d'un redéploiement des moyens des différentes composantes universitaires partenaires de l'Espé, dont ceux des IUFM, qui, selon les premiers travaux d'une mission conduite par l'Igen et l'IGAENR, sont des composantes ayant subi une baisse de leurs moyens moins fortes que la baisse de leurs effectifs. » C'est ce qu'indique l'étude d'impact (1) du projet de loi d'orientation et de programmation pour la refondation de l'école de la République en date du 21 janvier 2013, dont AEF a eu copie vendredi 1er février. Ce document explique que « la préservation des moyens dont a bénéficié l'université au cours des dernières années, ainsi que les efforts de productivité et les réorganisations permettent d'envisager la création des Espé à coût constant pour l'État ».
Le ministère de l'Éducation nationale publie un dossier de presse à l'occasion de la présentation du projet de loi d'orientation et de programmation pour l'école, en conseil des ministres, mercredi 23 janvier 2013 (AEF n°197460). Celui-ci présente « les mesures complémentaires ou connexes » qui viendront préciser le texte. Deux circulaires ont déjà été publiées sur le dispositif du « plus de maîtres que de classes » et sur la scolarisation des moins de trois ans (AEF n°198102).
« Il est institué pour les années scolaires 2013-2014 et 2014-2015 un fonds en faveur des communes et, lorsque les dépenses de fonctionnement des écoles leur ont été transférées, des établissements publics de coopération intercommunale afin de contribuer au développement d'une offre d'activités périscolaires au bénéfice des élèves des écoles maternelles et élémentaires publiques ou privées sous contrat, dont les enseignements sont répartis sur neuf demi-journées par semaine » (AEF n°197823), indique l'article 47 du projet de loi de programmation et d'orientation pour l'école, présenté en conseil des ministres, mercredi 23 janvier 2013. Cet article ne figurait pas dans la première version du texte publiée par la presse (AEF n°200613). Le président de la République a annoncé en novembre la création d'un fonds d'au moins 250 millions d'euros afin de venir en aide aux communes en difficulté qui appliqueront la réforme dès septembre 2013 (AEF n°201874 et AEF n°197498). Le projet de loi devrait être discuté à l'Assemblée nationale en mars et au Sénat en mai.
Un document de travail intitulé « Maquette 'générique' - concours enseignants 2014 » élaboré par l'Inspection générale de l'Éducation nationale et la DGRH, daté du 12 janvier 2013, et dont AEF a eu copie le 17 janvier 2013, détaille les compétences à mobiliser lors des épreuves écrites et orales, épreuves qui insistent sur les « gestes professionnels ». Les concours dont il est question sont les concours proposés aux étudiants entrant en master 1 en septembre 2013 dans les Espé, qui passeront les épreuves d'admission et d'admissibilité au printemps 2014, poursuivront leur cursus en M2 en septembre 2014 et qui seront titularisés au cours du premier trimestre 2015 (1).
Un document des ministères de l'Éducation nationale et de l'Enseignement supérieur et de la Recherche adressé aux recteurs lors de leur réunion le 11 décembre 2012, dont AEF a eu copie le 18 décembre, détaille le « calendrier pour l'accréditation des Espé ». Du 21 décembre 2012 au 28 février 2013, les ministères recommandent à ces derniers de travailler « sur les dossiers dans les universités » sous leur « supervision », « notamment grâce au groupe [de] projet académique ». Ce groupe de projet académique sera « composé des acteurs du monde universitaire et académique : présidents d'université et des autres établissements d'enseignement supérieur et de recherche concernés, responsables des services académiques » et devrait « [associer] également le directeur de l'IUFM ou son représentant ainsi qu'un membre des corps d'inspection ». Le calendrier fixe la « remise d'un pré-projet » d'accréditation de l'Espé « à la Dgesip » le 28 février et la « date limite de retour de chaque dossier à la Dgesip », le 12 mai.
Un nouveau document intitulé « Cahier des charges de l'accréditation des écoles supérieures du professorat et de l'éducation (Espé) », daté de décembre 2012 et signé des MEN et MESR, dont AEF a eu copie lundi 17 décembre 2012, supprime la notion de « maîtrise d'ouvrage déléguée », mentionnée dans le précédent projet de cahier des charges (AEF n°201326). À la différence de la précédente version, l'accréditation « a notamment pour but de vérifier », « la capacité de l'Espé à coordonner une politique de formation des enseignants portée par les établissements de l'académie ». La première version évoquait « la capacité de l'Espé à agir en maître d'ouvrage délégué d'une politique de formation des enseignants portée par les établissements de l'académie ». Ce document, qui n'est plus estampillé « document de travail », détaille le principe de l'accréditation, qui reste sensiblement identique.