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Le conseil régional de Bourgogne participe, avec le conseil général de la Nièvre, au salon de l'émigration qui se tient les 9 et 10 février 2013 à Utrecht (Pays-Bas). C'est la troisième année consécutive que la collectivité déploie un stand régional sur ce salon où, cette année, « un focus sur les professionnels de santé sera organisé », indique le rapport adopté par les élus au conseil régional. Elle mobilise pour cette action 10 000 euros.
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Monique Cavalier, directrice générale de l'ARS Bourgogne, a arrêté le plan régional de santé (PRS) le 29 février 2012. Le PRS se constitue de trois schémas et cinq programmes d'action (1). Il vise, de manière transversale, à « la réduction des inégalités territoriales », indique l'ARS dans un communiqué de presse. C'est précisément dans les cantons les moins peuplés que « la mortalité par maladie avant 65 ans est la plus élevée », soulignait ainsi la directrice générale de l'ARS Bourgogne, dans un entretien accordé à l'AEF le 17 novembre 2011 (AEF n°227952).
Monique Cavalier, la directrice générale de l'ARS Bourgogne, a obtenu la révision de la carte des zones déficitaires au regard du nombre des médecins généralistes installés. Un arrêté du 21 décembre 2011 indique que le nombre des zones fragiles définies par l'ARS Bourgogne englobera au maximum 12 % de la population bourguignonne, alors que le taux avancé par le ministère s'établissait à l'origine, dans une circulaire, à 10,85 %. « Le zonage a fait l'objet de vives discussions au sein de la CRSA qui a demandé à la directrice de l'ARS de poursuivre les négociations avec le ministère », indique à AEF Françoise Tenenbaum. La présidente de la CRSA se réjouit de ce « beau succès de concertation ».
« Salarier un médecin » : c'est l'option que retient, mercredi 1er février 2012, le conseil municipal de Domats qui s'appuie sur les préconisations d'un comité de pilotage constitué il y a trois mois avec des élus et des professionnels de santé suite au départ à la retraite, en septembre 2011, du dernier médecin généraliste de cette petite commune de 830 habitants. Le recrutement, par le biais d'un site d'annonces spécialisé, est ouvert. La commune a déjà reçu quatre candidatures, émanant d'un médecin français, d'un médecin italien et de deux médecins roumains.
« Malgré tous les dispositifs que nous avons mis en place, la situation reste critique, dans beaucoup de zones rurales », indique à AEF Françoise Tenenbaum, qui représente le conseil régional de Bourgogne à la conférence régionale de la santé et de l'autonomie (CRSA), où elle a été élue présidente (AEF n°261147). Docteur en géographie de la santé, l'élue (PS) s'interroge sur les nouveaux moyens à déployer pour maintenir une offre sanitaire dans les régions à dominante rurale, comme la Bourgogne. Dans une interview publiée par Les Échos (édition de vendredi 9 et samedi 10 décembre 2011), elle suggère de faire appel aux vétérinaires pour, en cas d'urgence, pallier la pénurie des professionnels de santé, une solution qu'elle qualifie dans l'entretien qu'elle accorde à AEF jeudi 22 décembre 2011 « d'extrême ».
Répondre à « une triple mission de soins, de recherche et d'enseignement » : tel est l'objectif des futures « maisons et pôles de santé universitaires ambulatoires ». C'est ce qu'indique Gilles Morel, lors du deuxième colloque national des maisons et des pôles de santé à Beaune, jeudi 16 décembre 2010. Intervenant pour présenter l'une des expériences innovantes actuellement en chantier en France, le médecin généraliste (à Dijon) détaille les ambitions d'un projet que porte Jean-Noël Beis, le directeur du département de médecine générale à la faculté de médecine de Dijon. Plusieurs MSU (pour maisons de santé universitaires) sont à l'étude en Bourgogne où elles seront fédérées au sein d'un pôle de santé universitaire. L'objectif : « unifier la demande d'universitarisation de l'organisation de soins primaires » ; « développer des projets au niveau régional notamment en terme de recherche » ; « offrir une diversité la plus exhaustive possible de lieux de soins aux CCU » ; « présenter aux étudiants un maillage de lieux de formation dans le territoire bourguignon ».