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Delphine Batho, ministre française de l'Ecologie et de l'Energie, et Peter Altmaier, ministre fédéral allemand de l'Environnement, de la Protection de la nature et de la Sûreté nucléaire annoncent, jeudi 7 février 2013, la création d'un office franco-allemand des énergies renouvelables. « L'Allemagne est numéro un des énergies renouvelables en Europe, la France est numéro deux. Nous voulons faire de l'Europe le continent de la transition énergétique, pour relever ensemble les défis énergétiques et technologiques », souligne la ministre française. « Nous pensons que la coopération énergétique franco-allemande est peut-être la meilleure idée des dernières années d'un point de vue écologique et énergétique », estime de son côté le ministre allemand.
« Les émissions de gaz à effet de serre ont continué à baisser en 2011 malgré l'arrêt de huit réacteurs nucléaires », déclare le ministère allemand de l'Environnement, mardi 15 janvier 2013, à l'occasion de la publication de l'édition 2011 de son inventaire annuel des émissions de gaz à effet de serre. Les émissions ont chuté de 2,9 % entre 2010 et 2011, soit 27 millions de tonnes équivalent CO2 en moins, ce qui représente une baisse de 27 % par rapport à 1990, alors qu'en application du protocole de Kyoto, l'Allemagne devait réduire ses émissions de 21 % par rapport à 1990, sur la période 2008-2012. Dans le cadre de son plan « Energiewende » de juin 2011, qui fait suite à l'accident de la centrale nucléaire japonaise de Fukushima en mars 2011, l'Allemagne a décidé d'arrêter immédiatement les huit réacteurs les plus anciens de son parc nucléaire, puis de sortir progressivement du nucléaire d'ici à 2022. Avant mars 2011, l'Allemagne comptait 17 réacteurs, qui assuraient 22 % de l'approvisionnement en électricité du pays. Le pays s'est également doté d'un objectif de réduction de ses émissions de gaz à effet de serre de 40 % d'ici à 2020, par rapport au niveau de 1990.
« Le prix de l'électricité augmente, les consommateurs commencent à sentir le prix du virage énergétique », indique le quotidien allemand « Frankfurter Rundschau » du 15 octobre 2012, dans un article intitulé « Une hausse renforcée du prix de l'électricité ». Le jour même, les principaux distributeurs d'énergie allemands ont annoncé une augmentation de près de 50 % de la contribution au soutien des énergies renouvelables payée par le consommateur sur sa facture d'électricité à partir de 2013. Cette taxe, inscrite dans la loi cadre sur les énergies renouvelables d'avril 2000, dite EEG (« Erneuerbare-Energien-Gesetz »), représente désormais 24 % de la facture, contre 14 % auparavant.
Le gouvernement allemand a présenté, le 29 août 2012, un projet de loi destiné à relancer l'implantation d'éoliennes offshore en mer du Nord et mer Baltique et à partager le coût de leur raccordement au réseau. L'éolien offshore fait partie de la stratégie allemande de développement des énergies renouvelables inscrite dans la loi de juillet 2011 sur le « tournant énergétique » et la sortie du nucléaire. D'ici 2020, plus de 10 000 mégawatts éoliens offshore doivent être installés, mais les coûts des raccordements et de nombreux problèmes techniques ont alourdi les prévisions budgétaires.
Le ministre allemand de l'Environnement, Peter Altmaier (Union chrétienne démocrate, parti de la coalition au pouvoir (1)) a présenté le 16 août 2012 ses dix priorités en matière de politique énergétique et environnementale d'ici la fin de son mandat. Peter Altmaier a succédé à Norbert Röttgen, démissionnaire, le 22 mai dernier. Les prochaines élections législatives auront lieu en septembre 2013 en Allemagne. L'Allemagne a engagé en juin 2011 une sortie de l'énergie nucléaire à l'horizon 2022, baptisée « virage énergétique » (« Energiewende ») (AEF n°239217).
A court terme, « même si nous voulions suivre le Japon, ni le parc fossile, ni le parc énergies renouvelables français ne pourraient assurer physiquement l'arrêt du parc nucléaire sans précipiter le pays dans un chaos énergétique, sans compter que l'Allemagne ne pourrait plus assurer qu'un back-up occasionnel en cas de tension majeure sur l'équilibre de production. » Voici le constat dressé par l'UFE (Union française de l'électricité) dans sa note de conjoncture datée d'avril-mai 2012 intitulée « Arrêt du nucléaire : mythe ou réalité » (1). L'UFE décrit un scénario de fermeture des 58 réacteurs nucléaires français, selon le modèle qu'ont connu le Japon et l'Allemagne en 2011. Les centrales nucléaires du Japon, qui assuraient, avant l'accident de Fukushima de mars 2011, jusqu'à 27 % de la production électrique totale de l'archipel, ont été fermées en grande partie au cours de l'année 2011 et seront totalement à l'arrêt d'ici mai 2012. En Allemagne, où la production nucléaire représentait 22 % de la production d'électricité jusqu'en mars 2011, huit réacteurs sont à l'arrêt actuellement. Les neuf autres doivent être éteints progressivement d'ici 2022.
28 associations bénéficieront de financements du gouvernement pour mener à bien des actions en faveur de l’égalité économique entre les femmes et les hommes. Elles ont remporté l’appel à projets lancé en mars 2022, doté d’une enveloppe totale d’un million d’euros. Les projets financés visent en particulier à "permettre à un plus grand nombre de femmes d’accéder à une autonomie économique", à "permettre aux femmes, notamment celles les plus éloignées de l’emploi, de s’insérer professionnellement" et à "promouvoir la mixité dans des secteurs identifiés comme non mixtes".