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Trois syndicats de la Manufacture Française des pneumatiques Michelin (CFDT, CFE-CGC, SUD) ont signé un accord majoritaire sur « l'évolution des relations sociales et syndicales », le 8 janvier 2013. L'accord, signé en présence de Jean-Dominique Sénard, gérant du groupe, « un symbole fort » estiment les signataires, a été conclu pour une durée indéterminée. Le texte n'a pas été signé par la CGT (27 % des voix). La conclusion d'un premier accord consacré aux relations sociales au sein de la MFPM (Manufacture Française des pneumatiques Michelin) intervient au terme de neuf mois de négociation et après l'échec des deux tentatives précédentes. Un premier projet d'accord avait négocié en 2003, mais le texte n'avait pas trouvé de signataire. En 2007, une nouvelle négociation avait débouché sur la signature d'un accord en juillet 2007, mais le texte avait fait l'objet d'une opposition de trois syndicats : CGT, SUD et FO. Pour la CFE-CGC, syndicat signataire de l'accord du 8 janvier 2013 : « dans le contexte historique anti-syndical de Michelin, même s'il y a eu des progrès notables en 10 ans, c'est une évolution majeure » . La CFDT, autre syndicat signataire exprime une tonalité proche : « Ce nouvel accord reconnaît enfin le fait syndical dans l'entreprise après des décennies de déni » selon Cyrille Poughon, représentant syndical CFDT : « Cet accord consacre le redémarrage du dialogue social dans le groupe après une première ouverture notable engagée par Edouard Michelin, avant sa disparition tragique ».
Un projet d'accord sur la prévention des risques psychosociaux au travail devrait être signé par la direction de Michelin et trois organisations syndicales (CFDT, CFTC, FO), selon les informations recueillies par AEF. Le groupe a entamé depuis 2002 des démarches pour réduire les risques psychosociaux. « Ce texte formalise le rôle des différents acteurs et propose une méthode d'évaluation des risques par un groupe pluridisciplinaire au sein du périmètre de chaque CHSCT. Le but est de mettre en place des plans d'actions pour éliminer ces risques », décrit la direction du groupe.
« 70 % des 1 093 salariés concernés par la réorganisation des activités du groupe Michelin ont choisi des mesures d'âge ou la mutation interne », indique la direction, jeudi 4 mars 2010, au lendemain d'une réunion sur le premier bilan des mesures d'accompagnement. Cette réorganisation avait été annoncée le 17 juin 2009 (AEF n°297580). Par ailleurs, le plan de départs volontaires ouvert au même moment concerne 1 801 salariés, selon des sources syndicales. La direction estimait initialement que ce plan de départs concernerait quelque 1 800 personnes. Le groupe a d'autre part ouvert une négociation sur les risques psychosociaux le 14 janvier. Une cinquième et dernière réunion a eu lieu le 3 mars, le texte devrait être ouvert à la signature jusqu'au 26 mars.
La direction de Michelin et quatre organisations syndicales (CFDT, CFE-CGC, CFTC, SUD) ont signé, jeudi 9 juillet 2009, un accord de méthode concernant la réorganisation des activités du groupe, annoncée le 17 juin 2009 (AEF n°297580). La CGT et FO ont refusé de le signer. Cet accord fixe notamment au 22 octobre 2009 la fin du processus d'information et de consultation du personnel. Il est prévu pour une durée déterminée, jusqu'au 31 octobre 2009, et a été signé après trois séances de négociations, les 29 et 30 juin et le 7 juillet. « L'accord est validé » puisque les quatre syndicats signataires représentent plus de 30 % des voix aux élections professionnelles, précise la direction.
Le groupe Michelin annonce, mercredi 17 juin 2009, une réorganisation de ses activités en France concernant 1 093 salariés, dont les postes vont être supprimés, et qui « bénéficieront, pour 495 d'entre eux, de mesures d'âges spécifiques, et pour 598, d'une mobilité facilitée à l'intérieur du groupe ». Cette réorganisation, « sans licenciement », rentre dans le cadre d'un renforcement « en France [de] ses activités de recherche et développement et la spécialisation de ses sites de production ». Par ailleurs, le manufacturier de pneumatiques indique qu'il va ouvrir un plan de départs volontaires « à l'ensemble du personnel et destiné pour l'essentiel à des aménagements de fin de carrière avant la retraite ». « Nous prévoyons que ce plan concernera environ 1 800 personnes qui vont partir à la retraite dans les prochaines années », précise à l'AEF la direction de Michelin, qui compte 25 000 salariés en France (117.500 dans le monde fin 2008). Cette réorganisation est déconnectée du projet d'accord de méthode « en cas de restructuration » qui, de toutes façons, n'a été signé par aucun syndicat. Il était ouvert à la signature jusqu'au 5 juin 2009 (L'AEF n°298589).